Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
10 août 2011

UNESCO Director-General pleads for balance in university rankings

http://www.unesco.org/new/fileadmin/unesco/images/logo_en.gifA quality higher education for all should balance research, teaching and community service, declared UNESCO Director-General Irina Bokova as she opened the UNESCO Global Forum on Rankings and Accountability in Higher Education: Uses and Misuses (Paris, 16-17 May 2011). She pointed out that comparisons between universities sometimes focus more on quantitative rather than qualitative aspects of education.
Participants in the forum include Qian Tang, Assistant UNESCO Director-General for Education, Jamil Salmi, the World Bank’s Tertiary Education Coordinator, and Barbara Ischinger, the OECD’s Director for Education, along with leaders of the international rankings community and education stakeholders from around the world. The debates at the two-day Forum will shed light on the methodology behind university rankings and question their influence on education policy. Participants will also look at accountability tools for higher education. Official Forum Website. UNESCO and Higher Education.

Address by Irina Bokova, Director-General of UNESCO on the occasion of the UNESCO Global Forum Rankings and Accountability in Higher Education UNESCO, 16 May 2011
:
L’UNESCO a reçu un mandat très clair pour promouvoir l'accès à l’enseignement supérieur de qualité pour tous, et bénéficie d’une longue expérience dans ce domaine. Aujourd’hui les universités se livrent à une concurrence internationale dans tous les domaines. Cette globalisation de l'enseignement supérieur a fait naître de nouveaux mécanismes d'évaluation quantitative, qualitative, et toute une série de classements. C’est un sujet central, peut-être même le sujet du moment. Les résultats de ces classements sont repris dans la presse, ils sont attendus avec inquiétude, ils sont affichés parfois avec fierté. Ils font aussi l’objet de controverses. Les critiques viennent de plusieurs directions.
Une partie de la communauté éducative reproche à ces classements de juger sur de mauvais critères, de se concentrer sur la recherche, sur le nombre d’articles publiés, de négliger la fonction d'enseignement, qui est pourtant essentielle. On a également reproché aux classements internationaux d’accorder beaucoup trop d’attention aux données quantitatives, au détriment des aspects qualitatifs.
La concurrence et les comparaisons internationales peuvent être positives et utiles - pour y voir clair dans un paysage complexe, pour définir des critères d'évaluation et permettre à tous de rendre des comptes. Mais aucun classement ne dira jamais comment promouvoir un enseignement supérieur de qualité ouvert à tous, qui s’acquitte de ses trois missions fondamentales : la recherche, l'enseignement et le service de la communauté. De ce point de vue, il est bon de diversifier les classements, d’élargir le spectre d’observation des systèmes éducatifs, et surtout de donner le mode d’emploi de ces classements, car certains, peut-être, leur demandent plus que ce qu’ils peuvent donner. Cela vaut pour tous les classements.
La difficulté consiste à concevoir, à l’échelle mondiale et dans chaque pays, des systèmes d'enseignement supérieur capables de faire face à la diversification croissante de la demande – surtout si 50 % ou plus de la population accède à l'enseignement supérieur. La difficulté consiste aussi, peut-être, pour le grand public comme pour les décideurs politiques, à penser les classements comme un outil au service des systèmes éducatifs, et ne pas mettre les systèmes éducatifs au service des classements. Oui, nous devons réfléchir avec la plus grande vigilance à l'impact des classements sur les politiques gouvernementales.
Ce Forum mondial constitue une excellente opportunité d'explorer la nature des classements d'universités et de discuter de la variété des outils de responsabilisation existants. Cela nous aidera, je l’espère, à faire les bons choix – des choix propres à resserrer les liens entre l'enseignement supérieur et le développement humain, à renforcer les sociétés du savoir. C’est le rôle de l'UNESCO depuis 65 ans, en coopération avec tous ses partenaires.
Nous avons élaboré avec l’OCDE, en 2005, les Lignes directrices pour des prestations de qualité dans l'enseignement supérieur transfrontalier. Nous travaillons également avec la Banque Mondiale, depuis 2008, sur l’Initiative tendant à promouvoir l'assurance qualité dans les pays en voie de développement. L’UNESCO entend jouer pleinement son rôle important de plaque tournante internationale et continuer à développer son Portail interactif sur les établissements d'enseignement supérieur. Notre objectif est de fournir à tous une information fiable et transparente sur les classements d'universités, qui permette à chacun de comprendre comment ils sont fait, en quoi ils peuvent être utiles, et qui donne aux Etats les moyens de concevoir, en toute connaissance de cause, un enseignement supérieur de qualité.
Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 504
Formation Continue du Supérieur
Archives