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Formation Continue du Supérieur
2 juillet 2011

Les contributions du GREF Bretagne au CPRDF

http://www.essentiel-conseil.net/iso_album/gref-bretagne_1.jpgCinq journées thématiques sont organisées par la région Bretagne pour préparer le Contrat de plan régional de développement des formations.
Nous mobilisons l’ensemble de nos ressources pour apporter des éléments d’éclairage au travers d'un document préparatoire pour chacune de ces journées, afin d’alimenter la réflexion et le débat des acteurs lors de ces différentes réunions thématiques.
"Diagnostic régional emploi-formation". Télécharger le document.
Une dynamique démographique, qui devrait entraîner une hausse des effectifs scolaires

Avec 734 000 élèves, apprentis et étudiants à la rentrée 2009, la Bretagne est la 5ème académie au niveau national. Dans un contexte de ralentissement des naissances en Bretagne, comme en France, les effectifs scolarisés se sont contractés au cours de ces dernières années. Avec l’arrivée des générations nées après 1991 (jeunes âgés de 15 à 19 ans en 2010), les effectifs de l’enseignement secondaire (effectifs de collèges, lycées et CFA) devraient de nouveau repartir à la hausse. En revanche, dans l’enseignement supérieur, la baisse devrait se poursuivre d’ici à 2015 (jeunes de 20 ans ou plus).
Un des taux de sortie sans qualification les plus faibles de France

2,7% des jeunes sortent chaque année sans qualification du système éducatif c’est-à-dire avant le collège ou en 1ère année de CAP ou BEP (la Bretagne a le 2e taux le plus faible au niveau national). Ils sont 5,8% au niveau national.
Par ailleurs, une part non négligeable de jeunes arrête leurs études sans avoir obtenu un diplôme. Ainsi parmi les jeunes bretons de 20 à 24 ans, présents sur le marché du travail, 8% sont sortis du système éducatif sans diplôme, soit 15 000 jeunes. Au niveau national ce chiffre est de l’ordre de 13%. Cette situation concerne davantage les jeunes hommes que les jeunes femmes.
"Assurer un service public d'orientation pour tous, tout au long de la vie". Télécharger le document.
Approches de la qualité en orientation

La question des services à rendre à l’usager est posée au niveau européen : l’axe 3 de la résolution du 21 novembre 2008 du Conseil de l’Union Européenne vise à "développer l’assurance qualité dans les services d’orientation". Le droit individuel à l’information et l’orientation institué par la loi du 24 novembre 2009 prévoit également dans le cadre du service public de l’orientation "l’accès à des services de conseil et d’accompagnement en orientation de qualité et organisés en réseaux".
Dans ce contexte, les questions posées par la qualité de l'orientation se situent désormais au premier plan. Il convient de "réexaminer tout à la fois les modalités d’accès pour les personnes, la formation et la qualification des personnels, la coordination et le pilotage des différentes structures, ainsi que les critères et les procédures d’évaluation de la qualité des services offerts". Dans une étude consacrée à l’orientation, le CARIF Espace compétences distingue différents choix méthodologiques pour la qualité et ses supports :
Les chartes, une clarification sur les engagements

Elles apportent une clarifi cation sur les engagements pris sur un certain nombre de principes d’intervention ou de processus de travail. Elles donnent donc un apport en terme de lisibilité. Elles facilitent aussi l’échange des professionnels autour de la construction de repères collectifs facilitant une plus grande homogénéité des approches.
Les normes, une qualité constante de produits et services

En France, les normes AFNOR sont des référentiels qui spécifient des caractéristiques de produits ou de services. Elles ont pour fonction de garantir une qualité constante aux produits et services considérés.
Les labels, une reconnaissance du professionnalisme des organismes

Ils visent à attribuer une reconnaissance à des organismes basée sur l’identification formalisée du professionnalisme, des compétences et de l’expérience de la structure. Dans chacun de ces choix, c’est la conformité à un standard, une référence qui est privilégiée. Même si on peut en percevoir certaines limites (en termes de garanties), elles sont importantes car elles fournissent un cadre structurant, tant pour l’usager que pour les professionnels.
Références : [14] La qualité de l’orientation en débat - Bref Céreq, n° 264, 2009; [15] Accompagnement, orientation, mobilité professionnelle et insertion, Tome 2 - Espace compétences PACA, 2009 (L’essentiel n°2).
"Garantir une plus grande fluidité des parcours de formation en faveur de l’accès à la qualification et de l’insertion durable". Télécharger le document.
Eléments de cadrage de la VAE

Avec la loi du 17 janvier 2002 sur la VAE, "le législateur a posé le principe général d’un droit individuel à la reconnaissance de l’expérience pour l’acquisition d’un titre ou d’un diplôme. Il mettait ainsi l’expérience à égalité de dignité avec la formation initiale, la formation continue et la formation en alternance". En 2009, en France, 75 000 dossiers ont été jugés recevables, 58 000 ont été examinés par un jury, 32 000 candidats ont obtenu une certification, par l’ensemble des ministères délivrant des certifications par la voie de la VAE, soit environ 13% de plus qu’en 2008.
Les principaux chiffres bretons, en matière de VAE, sur l’année 2009

La VAE en Bretagne poursuit son développement. Ainsi depuis 2003, le nombre de candidats ayant déposé un dossier VAE auprès d’un jury augmente de près de 15% en moyenne annuelle.
Quel public se présente devant un jury VAE en Bretagne… ?

En 2009, les passages devant jury ont concerné 72% de candidates, soit une répartition équivalente à celle enregistrée depuis plusieurs années. Cet écart hommes-femmes s’explique par l’importance des validations dans les secteurs du travail social et des professions paramédicales : les diplômes les plus visés restent le diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), le titre d’assistant(e) de vie aux familles, le diplôme d’Etat d’aide soignant(e) (DEAS) et les CAP petite enfance. Les hommes se tournent davantage vers des certifications en lien avec le commerce et la distribution ou la sécurité. Les passages devant jury ont concerné pour 57% des diplômes de niveau V et pour 5% des diplômes de niveaux I et II.
Par ailleurs, ce sont majoritairement les 35-49 ans qui s’engagent dans la VAE : ils représentent 60% des passages devant jury contre moins de 10% pour les jeunes de moins de 29 ans. Les candidats VAE sont pour la grande majorité d’entre eux (plus de 80%) en activité tandis que seulement 18% sont demandeurs d’emploi. Enfin, à noter que les passages devant jury en Bretagne sont le fait de candidats bretons pour l’essentiel (plus de 95% des passages devant jury). Les candidats du Finistère sont les plus représentés (plus de 33% des passages devant jury), suivis par les candidats d’Ille-et-Vilaine.
… pour quels résultats ?

Toujours plus de validation totale : sur près de 3 000 passages devant jury, en 2009, près de 56% concernent des validations totales, 36% des validations partielles tandis que 8% des dossiers n’enregistrent aucune validation, chiffre relativement faible, qui souligne l’importance de la procédure de recevabilité chez les certificateurs. Toutefois des écarts apparaissent en fonction de l’âge ou du sexe : ainsi, les hommes valident pour 62% des certifications dans leur totalité contre 53% des femmes. De même, par âge, les résultats se différencient : l’accès à la validation totale augmente avec l’âge, alors que les jeunes valident, davantage, partiellement leur certification. Enfin, à noter que l’ensemble des données bretonnes s’inscrivent dans la moyenne nationale.
"Sécuriser les parcours professionnels". Télécharger le document.
La formation professionnelle tout au long de la vie

La formation professionnelle est un outil essentiel de sécurisation des parcours professionnels. Pourtant les publics les plus fragiles au niveau de l'emploi, qui cumulent souvent mobilités subies et trajectoires professionnelles chaotiques, accèdent plus diffi cilement à la formation. Ainsi, à l’image des mobilités professionnelles, l'usage et l'accès à la formation se singularisent en fonction des publics et/ou des entreprises.
Salariés et formation
"[…] Si plus de la moitié des salariés qualifiés (techniciens, ingénieurs, cadres) a bénéficié d’une formation en 2006, c’est le cas de seulement 30% des ouvriers". Les personnes les plus diplômées à la sortie du système scolaire sont aussi celles qui se forment le plus au cours de leur vie active et qui déclarent ressentir des besoins de formation plus importants. "Le taux d’accès à la formation continue des actifs occupés est inégal selon la catégorie sociale. Au moment de l’entrée dans la vie active, les personnes les moins dotées scolairement accèdent aux emplois les moins favorables en termes de catégorie, de statut, de salaire et de temps de travail. Un accès privilégié à la formation pourrait améliorer leur situation. Or, c’est l’inverse qui se produit : la formation va aux plus qualifiés. Si celle des diplômés reste naturellement un enjeu important, on ne peut que déplorer que la formation concerne de façon très insuffisante les salariés non qualifiés".
L’accès à la formation professionnelle décroît avec l’âge : "parmi les moins de 30 ans, 1 salarié sur 2 accède à la formation, alors que la proportion n’est plus que d’1 sur 3 chez les plus de cinquante ans". Par ailleurs, les conditions d'emploi sont également des éléments discriminants. Selon une étude du Céreq, le temps partiel ne libère pas de temps pour la formation : "le taux d'accès à la formation continue des salariés à temps partiel (28%) est globalement inférieur à celui des salariés à temps complet (38%)".
La nature du contrat de travail joue également. "Etre employé en CDD est peu pénalisant pour accéder à la formation professionnelle et ce, que l’on soit employé du secteur privé ou public. En revanche, être intérimaire diminue fortement les chances d’accéder à une formation". Selon une étude du Fongecif Bretagne, le CIF CDD est un dispositif souvent utilisé par les jeunes pour se stabiliser dans l' emploi.
"Agir en faveur de l'égalité des chances dans l'accès à la formation et à la qualification". Télécharger le document.
Les jeunes et les seniors

En Bretagne, en 2008, l’âge moyen des sortants de formation professionnelle continue des demandeurs d'emploi est de 30 ans, contre 39 ans en moyenne pour les actifs. La formation professionnelle continue semble donc bénéficier majoritairement à un public jeune.
Au niveau national dans le cadre de la formation continue des salariés, ce constat est confirmé par le Céreq : "en 2006, 44% des salariés ont accédé à la formation. Cette moyenne cache toutefois de nombreuses disparités parmi lesquelles celles liées à l’âge : le taux d’accès à la formation décroît à mesure que l’âge augmente, passant progressivement de 51% pour les moins de 30 ans à 28 % pour les plus de 60 ans". (…) "Jusqu’à l’orée de la quarantaine, un quart des salariés déclarent des besoins de formation insatisfaits. La proportion décroît ensuite et pour les cinquantenaires, elle n’est plus que de 16%. Certes, pour beaucoup d’entre eux, la fin de la vie active peut sembler proche mais la réforme engagée sur l’âge de la retraite pourrait les amener à redessiner leurs perspectives professionnelles".
Les causes possibles de ce moindre accès à la formation semblent diverses et selon Opcalia, organisme paritaire collecteur agréé, les seniors "eux-mêmes freinent leur accès à la formation : soit ils n’en font pas la demande, soit ils ont tendance à refuser, souvent par crainte de ne rien apprendre ou d’être confrontés à leurs difficultés".
Toutefois, si la moitié des bénéficiaires de la formation professionnelle continue ont moins de 28 ans, les jeunes (et principalement les plus éloignés de l’emploi) rencontrent des difficultés pour accéder à la formation. D’après le dispositif d’observation des jeunes en Mission locale (Parcours 3) le nombre de propositions de formation faites aux jeunes par les conseillers techniques des Missions locales a augmenté de 10% e n 2009 alors que dans le même temps les entrées effectives en formation ont baissé de 5%.
Plusieurs pistes de réflexion peuvent être suivies afin d’expliquer ce moindre accès à la formation des jeunes demandeurs d’emploi : les raisons financières (besoin immédiat de ressources fi nancières et donc priorité donnée à l'emploi), l'ouverture de certains dispositifs au public adulte, la sélection à l’entrée en formation…
Voir aussi sur le blog: Elaboration et mise en oeuvre des CPRDFP, Le CNFPTLV donne les clés pour évaluer les futurs CPRDFP, Avis des CESER sur les CPRDFP, Travaux du groupe technique du CNFPTLV pour l'élaboration des CPRDFP.

http://www.essentiel-conseil.net/iso_album/gref-bretagne_1.jpg Viis teemapäevi korraldavad Brittany piirkonnas, et valmistada ette lepingu piirkondlike koosseise.
Oleme mobiliseerida kõik oma vahendid pakkuda mõned valgust läbi ettevalmistav dokument iga sellise päeva, et julgustada arutelu ja arutelu osalejatega need erinevad temaatilised koosolekud.
"Diagnostic piirkondlikke tööhõive ja koolitus." Lae dokumendi. Vt ka blogi: väljatöötamine ja rakendamine CPRDFP, CNFPTLV annab võtme hinnata tulevikus CPRDFP, kommentaare CESER kohta CPRDFP, Proceedings of the Technical Group arendamiseks CNFPTLV CPRDFP. Veel...

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