17 juin 2011

La formation en alternance recommandée par les TPE-PME

AGEFOS PME, acteur majeur de l’alternance en France représentant plus d’1/5e des contrats de professionnalisation financés, publie les résultats de son enquête sur la formation en alternance. L’étude analyse comparativement les 2 formes que peut prendre l’alternance : contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation. Les TPE-PME ont été interrogées sur leur connaissance, leur pratique et leur perception à l’égard de la formation en alternance. Il en ressort une forte notoriété des contrats d’alternance, par ailleurs largement recommandés par les chefs d’entreprise. Télécharger les résultats de l'enquête.
La formation en alternance connue de 96 % des TPE-PME

Les dirigeants ont une très bonne connaissance du contrat d’apprentissage (95 %) et du contrat de professionnalisation (75%). Plus d’1/4 des chefs d’entreprise (26%) déclare avoir eu connaissance de la formation en alternance par le biais de la demande d’un candidat et 22 % à travers un organisme de formation. Bénéficiaires et organismes de formation sont donc les 2 principaux prescripteurs des contrats d’alternance.
L’OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé) est un vecteur de connaissance de l’alternance surtout pour les entreprises de plus de 50 salariés et celles de plus de 200, respectivement 10% et 13%. Les 2/3 des patrons interrogés ont une connaissance précise des deux dispositifs (67%). En effet, 51% d’entre eux savent que les aides ne sont pas de même ordre pour les deux types de contrats et 68% que les niveaux de salaire ne sont pas équivalents pour les deux contrats.
L’alternance comme levier d’insertion dans l’emploi

Une TPE-PME sur 2 a déjà eu recours à des contrats d’apprentissage et 22 % à des contrats de professionnalisation. La première raison du recours à l’alternance, évoquée par les entreprises, est la perspective d’embauche, à 54% pour le contrat d’apprentissage et à 62% pour le contrat de professionnalisation ; ce qui dénote un projet de développement en cours. La raison financière arrive certes en seconde position mais n’apparaît pas pour autant comme majeure dans la décision des chefs d’entreprise (23%).
Pour plus d’un chef d’entreprise sur deux (55%), l’intention d’embauche est concrétisée à l’issue d’un contrat d’apprentissage, contre 40% dans le cas d’un contrat de professionnalisation. Parmi les entreprises qui n’ont pas eu recours à l’apprentissage, plus de la moitié des chefs d’entreprise déclarent ne pas avoir de besoins. Le manque de temps est également largement évoqué pour ne pas recourir à l’alternance (30 %). A noter que la non adéquation de l’offre de formation est une raison surtout évoquée concernant le contrat d’apprentissage avec 3 répondants sur 10.
Pour 95 % des patrons, l’alternance est un excellent moyen pour les jeunes de trouver un emploi

L’enquête montre une bonne perception de la formation en alternance par les TPE-PME. Ainsi, ils sont autant à souligner que c’est le meilleur moyen de se rendre compte si l’on est vraiment fait ou pas pour un métier (94 %). L’alternance apparaît également comme favorisant l’autonomie des bénéficiaires et surtout l’application rapide des connaissances acquises dans l’entreprise.
La quasi-totalité des patrons (98 %) estime que l’alternance permet aux entreprises de former les jeunes ou de tester les candidats avant de les recruter (89 %). Ils sont également 78 % à déclarer que l’alternance s’adapte bien aux besoins de l’entreprise et 75 % à reconnaitre que c’est un réel apport de compétences. Cependant, pour 40 % des responsables, l’alternance perturbe l’organisation du service et revient à une perte de temps.
93 % des chefs d’entreprise recommandent à un jeune de suivre une formation en alternance

8 chefs d’entreprise sur 10 sont satisfaits des personnes qu’ils ont eues en apprentissage et près de 7 sur 10 (69 %) lorsqu’ils ont formés par le biais d’un contrat de professionnalisation. Ces forts taux de satisfaction se reflètent sur le niveau de recommandation des chefs d’entreprise interrogés. Ils sont par exemple 87 % à conseiller l’alternance à d’autres chefs d’entreprise.
Pour Philippe Rosay, Président, et Jean-Philippe Leroy, Vice-président d’AGEFOS PME : « L’investissement historique du réseau AGEFOS PME pour favoriser l’insertion des jeunes dans l’emploi porte ses fruits, grâce au travail constant de nos conseillers sur le terrain. Cependant, un chef d’entreprise et un bénéficiaire satisfait sont les meilleurs porte-paroles de la formation en alternance. Avec plus de 32 000 contrats de professionnalisation financés en 2010 par AGEFOS PME, soit une croissance de 5 % par rapport à 2009, notre réseau s’affirme encore plus comme un acteur de premier ordre pour le développement de l’alternance en France. Nous sommes convaincus de son importance, sociale et économique, et nous poursuivrons notre investissement pour l’insertion et la réinsertion professionnelle ».

AGEFOS a kkv-k jelentős szereplője a képzésben Franciaországban több mint 1 / 5. Képzési szerződések finanszírozott, közzéteszi a vizsgálat eredményéről a munka és a képzés. A vizsgálati elemzés összehasonlította a két formában, hogy tehet váltakozó: szerződés tanulási és szakmai szerződést. A SOHO-SME arra kérték a tudásukat, a gyakorlat és felfogás tekintetében a munka és a képzés. Az eredmény egy nagy horderejű szerződések felváltva, szintén széles körben ajánlott az üzleti vezetők. Töltse le a felmérés eredményeit . Még több...

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Une ré-internalisation de la formation dans l’entreprise

Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Le système de formation professionnelle continue français s’est construit en minorant les univers de travail et les processus expérientiels comme creusets et vecteurs de la formation des adultes. Et pourtant « En son premier âge, la formation des adultes se pratiquait dans la vie sans être idée ou activité spécialisée.» [René PUCHEU « La formation permanente. Idée neuve ? Idée Fausse ?» - Revue ESPRIT n°10 – Octobre 1974]. La FPC s’est imposée comme substitut à la formation sur le tas et à l’évolution expérientielle des individus au travail. Le souci des concepteurs du système était d’apporter aux processus informels d’apprentissage plusieurs suppléments d’âme dont ceux de la promotion sociale et de l’éducation permanente, bref des ambitions jugées non réalisables dans l’enceinte de l’entreprise et plus largement dans la sphère productive…
Dix années ont suffi à faire table rase des utopies de la loi: la FPC a surtout été mobilisée pour le retour à l’emploi des chômeurs et l’adaptation des salariés au détriment de l’éducation permanente et de la promotion sociale. Simultanément  s’enclenchaient  plusieurs processus de dépassement de la vieille économie taylorienne qui remettaient en cause l’hypothèse d’externalisation des savoirs professionnels ce qui nécessitait une refonte d’ensemble du système.
Face à une accélération des innovations technologiques et des mutations organisationnelles, les institutions de la formation ont été contraintes de développer un partenariat grandissant avec le monde du travail. Mais cette inflexion n’a pas été assumée économiquement, socialement et culturellement comme le soulignait Gérard MALGLAIVE à la fin des années 80 : « Refuser (…) le rôle que peut jouer le travail dans la formation c’est rester prisonnier d’une conception taylorienne et méconnaître les évolutions actuelles des activités productives. De la « pédagogie du concret » à celle de « l’alternance », une idée traverse toute l’histoire récente de la formation des adultes : apprendre à partir de la pratique. (…) Curieusement, il semblerait qu’elle soit aujourd’hui remise en cause par certains formateurs, alors qu’elle n’a peut-être jamais eu autant d’atouts pour se réaliser. En fait, cette opposition récente nous semble liée à ce qui a toujours fait la difficulté des démarches pédagogiques cherchant à s’appuyer sur la pratique : l’existence d’une rupture entre l’action telle qu’elle se déroule concrètement, et le déploiement des mécanismes cognitifs permettant d’en comprendre les raisons. Attachés au développement de ces mécanismes, les « nouveaux formateurs d’adultes » reculent devant l’obstacle et abandonnent la pratique et le concret qu’ils avaient tant souhaité mettre au cœur de leur pédagogie. Soulignons que le développement des formations de chômeurs et surtout celui des formations de jeunes sortis sans qualification du système scolaire et non entrés dans la vie active n’ont pas contribué à faire du travail une préoccupation dominante des formateurs.» [Gérard MALGLAIVE,  Enseigner à des adultes – 1990 – PUF]
Depuis les savoirs du travail ont peu à peu repris leur place en tant que ressources internes aux entreprises mais aussi comme ressources externes. En effet les Universités, les grandes Ecoles ou les organismes de formation dédiés aux cadres font appel, quelquefois exclusivement, à des intervenants issus du monde de l’entreprise et développent les différents types d’alternance. Parallèlement (ou complémentairement) les écoles, campus et académies d’entreprises se sont multipliés alors que l’appareil de formation se balkanisait en microcellules peinant à suivre les transformations du travail et se déportant vers les métiers du social et de l’insertion.
La formation des adultes s’est renouvelée en dehors des canaux institutionnels que ce soit par l’amplification des processus d’auto-apprentissage, des  réseaux sociaux ou l’influence des entreprises du WEB qui se sont emparées de la diffusion et de l’échange des savoirs.
Le formatage standardisé des savoirs par les structures de formation s’est heurté à la complexité de la reconstruction des savoirs d’action dans le travail et au décalage croissant entre ceux qui croyaient savoir sans faire et ceux qui font et commencent à le faire savoir. L’avertissement a également déjà retenti après la promulgation de la loi de 1971: « La question n’est déjà plus de savoir si les entreprises peuvent et vont devenir « éducatives ». Si elles avaient quelque chance de le devenir, ce ne serait pas en tout cas par le biais de la formation, mais, d’une manière autrement décisive, par celui du réaménagement des rapports de l’homme à son travail, par le développement d’autres rapports de production, d’autres procès de production, une autre division technique du travail, le choix d’outils ayant des caractéristiques différentes, la constitution d’une force collective de travail au delà de la division sociale du travail et du travail en miettes.»  [Etienne VERNE  » Une scolarisation sans fin»  – Revue ESPRIT n° 10 – Octobre 1974]. C’est bien ce défi qui est objectivement posé aujourd’hui à l’économie du système de FPC.
Minn Paul Santelmann, Kap ta 'previżjoni fil-AFPA. Is-sistema ta' edukazzjoni professjonali kontinwu fil-Franċiż nbniet id-dinja marbuta aktar baxxi ta 'xogħol u l-proċessi esperjenzjali bħal griġjoli u vectors tat-edukazzjoni għall-adulti. U għadhom "Fil-bidu tiegħu, edukazzjoni għall-adulti kienet ipprattikat fil-ħajja mingħajr ħsieb jew l-attività speċjalizzata." [René PUCHEU "tagħlim tul il-ħajja. Idea ġdida? Żbaljat "-? Esprit 10 - Ottubru 1974]. Il-FPC stabbiliet ruħha bħala sostitut għat-taħriġ tax-xogħol u l-iżvilupp esperjenzjali ta 'individwi fuq ix-xogħol. Tħassib għall-disinjaturi tas-sistema kien li jipprovdu proċessi aktar informali ta 'tagħlim ruħ aktar, inklużi dawk ta' avvanz soċjali u edukazzjoni kontinwa, qasir ta 'ambizzjonijiet meqjusa mhux fattibbli fil-konfini tal-kumpanija u aktar fl-isfera produttiva. More...

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L'attractivité retrouvée de l'université

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/orientation-insertion_professionnelle/69/2/accueil-465-310_166692.79.jpgLa répartition des voeux formulés par les candidats sur Admission Post-Bac confirme l'attractivité retrouvée de l'université. Les préinscriptions en licence (vœux n°1) poursuivent leur progression avec une hausse de +3% par rapport à 2009, après avoir connu une augmentation significative l’an dernier (+13%), soit +16% sur 2009/2011. Télécharger le document complet.
Généralisé à l’ensemble des académies en 2009, le succès d’Admission Post-Bac se confirme sur cette session 2011 avec une augmentation de 7 % du nombre de voeux de préinscription par rapport à 2010 et de 18,9% par rapport à 2009. Ainsi au 30 mai 2011, 679 286 candidats ont formulé au moins un voeu pour une préinscription dans l’enseignement supérieur, soit environ 5,8 voeux par candidats.
L’attractivité retrouvée de l’Université

Répartition des voeux formulés : le succès des filières courtes
- 35% des voeux formulés par les candidats via admission post-bac concernent les BTS, 29% l’université, et 16% les DUT.
Evolution des voeux : la confirmation de l’attractivité retrouvée de l’université
- Sur 2009/2011, l’université connait la plus forte progression des voeux : les choix de préinscriptions en licence ont augmenté de +35%.
- Les formations courtes connaissent également une progression du nombre de leurs préinscrits (+15% en BTS, +17% en DUT).

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/orientation-insertion_professionnelle/69/2/accueil-465-310_166692.79.jpg The distribution of the wishes expressed by the candidates on Admission Post-Bac found confirms the attractiveness of the university.  Pre-registration by license (wish # 1) continued to grow with an increase of 3% compared to 2009, having increased significantly last year (13%) or 16% over 2009/2011.Download the complete document.
Generalized to all the academies in 2009, the success of Admissions Post-Bac is confirmed on the 2011 session with a 7% increase in the number of wishes for pre-registration from 2010 and 18.9% over 2009 .And the May 30, 2011, 679,286 candidates have expressed a wish for at least one pre-registration in higher education, or about 5.8 per candidate wishes. More...

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