Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
26 mai 2011

Des masters en alternance pour les futurs profs

Couverture du dernier numéro d'Acteurs publicsPar Sylvain Henry. Pour répondre aux critiques sur la réforme de la formation des enseignants, le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, annonce l'instauration en septembre de masters en alternance pour les étudiants souhaitant devenir enseignants. Seules quelques centaines d'élèves sont prévues.
Un an après la suppression des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) liée à la réforme de la mastérisation, l'alternance fait un timide retour dans la formation des enseignants. À l'occasion d'une table ronde organisée à l'université de Cergy-Pontoise, le 23 mai, le ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel, a ainsi annoncé la création de masters en alternance à la rentrée prochaine.
Les étudiants qui suivront cette nouvelle formation, lancée dans une trentaine d'universités et 8 académies pilotes dont celles de Versailles, Lille et Aix-Marseille, pourront, dès le master 1, soit bénéficier d'un contrat d'enseignement de trois à six heures par semaine, soit occuper un poste d'assistant pédagogique à mi-temps, parallèlement à leur formation universitaire. Les deux seront rémunérés, de 3 000 à 6 000 euros par an dans le premier cas, 560 euros par mois dans le second, et cumulables avec des bourses. Mais ce dispositif ne visera que “quelques centaines d'étudiants”, selon le ministre.
“Une solution partielle”
L'ouverture des masters en alternance s'inscrit dans la continuité de la réforme de la formation des professeurs. Depuis septembre 2010, le recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées s'effectue au niveau master 2, c'est-à-dire à bac + 5 et non plus au niveau licence (bac + 3), ce qui a entraîné la suppression de l'année de formation en alternance en IUFM. Les limites de cette réforme d'envergure, très critiquée par les syndicats, ont été pointées dans un récent rapport d'étape sur la mastérisation de la formation initiale des enseignants. “Cette formation est déconnectée du métier d'enseignant”, constate l'auteur du rapport, Jean-Michel Jolion, président du “comité de suivi master”. Cette réforme n'est pas “la caricature que l'on a pu nous décrire”, s'est justifié Luc Chatel le 23 mai. Et d'observer : “Depuis son application, nous n'avons pas eu plus de démissions d'enseignants qu'auparavant.”
Les syndicats accueillent avec réserve les annonces du ministre. “Ces nouveaux masters confirment l'échec de la réforme des enseignants”, réagit SUD Éducation. “C'est une solution très partielle, il faut remettre à plat l'ensemble de la formation des enseignants”, prolonge Patrick Gonthier, secrétaire général du syndicat Unsa Éducation. “L'alternance doit intervenir après le concours dans un cadre défini et avec un accompagnement, complète Frédérique Rolet (Snes-FSU). Avec ces nouveaux masters, le ministère va lancer devant les élèves des jeunes sans aucune formation professionnelle. C'est un bricolage, une solution bon marché pour pallier les suppressions des postes d'enseignants remplaçants.” Ministère et syndicats devraient se rencontrer avant la rentrée pour préciser les conditions de mise en place du nouveau master.
Fedjük le a legfrissebb számában állami szereplőkÁltal Sylvain Henry . válaszul azokra a kritikákra, a reform a tanárképzés, a miniszter Nemzeti Oktatási, Luc Chatel, bemutatja szeptemberében alternatív mesterek diákok számára, hogy tanárok lesznek. Csak néhány száz diák várható.
Egy évvel eltörlése után a képzési intézetek (IUFM) reformjával összefüggő a mastering, a váltakozás lassan visszatér a tanárok.
Egy kerekasztal a University of Cergy-Pontoise május 23., a miniszter Nemzeti Oktatási, Luc Chatel bejelentette, létrehozása alternatív mesterek a jövő évben.
Diákok, akik követik ezt az új kurzus, bekapcsolódhat a harminc egyetemek és akadémiák nyolc pilóta beleértve a versailles-i, lille-i és Aix-Marseille, lehet, a master 1, vagy kap tanárként három-hat óra hetente, vagy jelentkezik egy tanársegéd a félidőben, valamint a tudományos képzés.
Mindkét kerül kifizetésre, 3 000-6 000 év az első esetben, 560 euró havonta, a második, és a kombinált ösztöndíj. De ez a készülék csak "néhány száz diák," mondta a miniszter. Még több...
Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 782 984
Formation Continue du Supérieur
Archives