Reconnaissance de diplômes d'universités canadiennes

Le titre doit être obligatoirement suivi du nom de l'école et porter mention du pays d'origine, à savoir le Canada.
Les titulaires d'un diplôme obtenu à l'issue d'un programme d'études d'une université québécoise en génie, en agronomie, en chimie et en foresterie reconnu par un ordre professionnel et ayant le droit de porter au Québec le titre « d'ingénieur » « d'agronome », « de chimiste », ou « d'ingénieur forestier » sont autorisés, à leur demande, à porter en France le titre d'ingénieur diplômé français.
Le titre doit être obligatoirement suivi du nom de l'école et porter mention du pays d'origine, à savoir le Canada.
La liste des programmes d'études en génie, en agronomie, en chimie et en foresterie reconnus par un ordre professionnel québécois est consultable, selon les cas sur : http://www.oiq.qc.ca, http://www.oaq.qc.ca/ ou http://www.oaq.qc.ca/.

It-titolu għandu jiġi segwit fl-isem ta 'l-iskola u tressaq il-pajjiż ta' oriġini, jiġifieri l-Kanada. More...
Mise en place de la RAEP à l'Education Nationale
Arrêté du 27 avril 2011 modifiant les modalités d'organisation des concours internes donnant accès à certains corps de personnels enseignants du second degré et d'éducation relevant du ministre chargé de l'éducation nationale (JORF n°0102 du 3 mai 2011).
Pour l'Académie d'Aix-Marseille, c'est l'IUFM qui s'occupe de cette démarche. Contact pour les demandes de renseignements: Martine Conio.
Les Dates pour la RAEP
Les modalités d'inscription aux concours internes sont les suivantes :
Les inscriptions seront enregistrées par internet à l'adresse http://www.education.gouv.fr/siac2 du jeudi 15 septembre 2011, à partir de 12 heures, au jeudi 27 octobre 2011, 17 heures, heure de Paris.
Les dossiers dûment complétés devront être renvoyés obligatoirement par voie postale et en recommandé simple aux services académiques chargés des inscriptions au plus tard le jeudi 3 novembre 2011, avant minuit, le cachet de la poste faisant foi.
Le dossier de RAEP devra être adressé, en double exemplaire, au ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, secrétariat général, direction générale des ressources humaines, sous-direction du recrutement, au bureau DGRH D3 chargé des concours enseignants du second degré de lettres, langues et du tertiaire ou au bureau DGRH D4 chargé des concours du second degré de sciences, d'EPS, arts et vie scolaire, 72, rue Regnault, 75243 Paris Cedex 13.
L'envoi devra obligatoirement être effectué par voie postale et en recommandé simple au plus tard le mercredi 1er février 2012, avant minuit, le cachet de la poste faisant foi. Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixés entraînera l'élimination du candidat.
CHAPITRE II : MODIFICATION DE L'ARRETE DU 28 DECEMBRE 2009 FIXANT LES SECTIONS ET LES MODALITES D'ORGANISATION DES CONCOURS DU CERTIFICAT D'APTITUDE AU PROFESSORAT DU SECOND DEGRE
Article 4
Il est inséré après l'article 4 du même arrêté un article 4 bis ainsi rédigé :
« Art. 4 bis.-L'épreuve d'admissibilité du concours interne est organisée, selon la section concernée, suivant l'une des modalités ci-après :
1° Epreuve écrite sur un sujet faisant appel aux connaissances disciplinaires et aux facultés d'analyse du candidat ;
2° Etude par le jury d'un dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle établi conformément aux modalités décrites en annexe II bis du présent arrêté.
Le dossier mentionné au précédent alinéa, comportant les éléments prévus en annexe II bis, est adressé par le candidat au ministre chargé de l'éducation dans le délai et selon les modalités fixées par l'arrêté d'ouverture du concours. Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixées entraîne l'élimination du candidat conformément à l'article 16 du présent arrêté.
Le jury examine le dossier de RAEP qu'il note de 0 à 20. Le dossier est soumis à une double correction.» Suite...
CHAPITRE IER : MODIFICATION DE L'ARRETE DU 28 DECEMBRE 2009 FIXANT LES MODALITES D'ORGANISATION DES CONCOURS DU CERTIFICAT D'APTITUDE AUX FONCTIONS DE CONSEILLER PRINCIPAL D'EDUCATION
Article 1
Il est inséré après l'article 4 de l'arrêté du 28 décembre 2009 susmentionné un article 4 bis ainsi rédigé :
« Art. 4 bis.-L'épreuve d'admissibilité du concours interne consiste en l'étude par le jury d'un dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle établi conformément aux modalités décrites en annexe II du présent arrêté.
Le dossier comportant les éléments mentionnés à ladite annexe est adressé par le candidat au ministre chargé de l'éducation dans le délai et selon les modalités fixées par l'arrêté d'ouverture du concours. Le fait de ne pas faire parvenir le dossier dans le délai et selon les modalités ainsi fixées entraîne l'élimination du candidat conformément à l'article 15 du présent arrêté.
Le jury examine le dossier de RAEP qu'il note de 0 à 20. Le dossier est soumis à une double correction.»
Article 2
A l'annexe II du même arrêté relative aux épreuves du concours interne, les dispositions prévues au A et au B sont remplacées par les dispositions suivantes :
« A. ― Epreuve d'admissibilité
Epreuve de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle (coefficient 1).
Le dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle comporte deux parties.
Dans une première partie (2 pages dactylographiées maximum), le candidat décrit les responsabilités qui lui ont été confiées dans les domaines de l'éducation et de la vie scolaire durant les différentes étapes de son parcours professionnel.
Dans une seconde partie (6 pages dactylographiées maximum), le candidat développe plus particulièrement, à partir d'une analyse précise et parmi les situations d'éducation observées en collège ou en lycée, l'expérience qui lui paraît la plus significative dans sa contribution au fonctionnement de l'établissement scolaire, à sa collaboration avec les personnels enseignants et les autres personnels et à l'action éducative.
Cette analyse devra mettre en évidence les actions conduites, les objectifs, les résultats, les contraintes et, plus largement, les problématiques rencontrées dans le cadre de la situation décrite.
Chacune des parties devra être dactylographiée en Arial 11, interligne simple, sur papier de format 21 × 29,7 cm et être ainsi présentée :
― dimension des marges :
― droite et gauche : 2,5 cm ;
― à partir du bord (en-tête et pied de page) : 1,25 cm ;
― sans retrait en début de paragraphe.
A son dossier, le candidat joint, sur support papier, un ou deux exemples de documents ou de travaux réalisés dans le cadre de la situation décrite et qu'il juge utile de porter à la connaissance du jury.
L'authenticité des éléments dont il est fait état dans la seconde partie du dossier doit être attestée par le chef d'établissement auprès duquel le candidat exerce ou a exercé les fonctions décrites.
Les critères d'appréciation du jury porteront sur :
― la pertinence du choix de la situation décrite ;
― la maîtrise des enjeux éducatifs de l'activité décrite ;
― la structuration du propos ;
― la prise de recul dans l'analyse de la situation exposée ;
― la justification argumentée des choix et des modalités d'action ;
― l'aptitude du candidat à se situer dans un environnement professionnel dans le contexte d'un établissement d'enseignement du second degré ;
― la qualité de l'expression et la maîtrise de l'orthographe et de la syntaxe.
Coefficient 1.
B. ― Epreuve orale d'admission
Analyse d'une situation d'éducation dans un établissement scolaire du second degré ou de documents de nature professionnelle. Cette épreuve comporte un exposé suivi d'un entretien avec le jury. Elle prend appui sur un dossier proposé par le jury, en rapport avec des problèmes d'éducation et de vie scolaire dans les établissements du second degré.
Durée de la préparation : deux heures ; durée de l'épreuve : une heure (exposé : vingt minutes maximum ; entretien : quarante minutes maximum) ; coefficient : 2.
Dix minutes maximum pourront être réservées, lors de l'entretien, à un échange sur le dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle qui reste, à cet effet, à la disposition du jury.
L'épreuve du concours fait appel à des connaissances s'inscrivant notamment dans le cadre d'une bibliographie publiée au Bulletin officiel de l'éducation nationale et renouvelable partiellement chaque année.
La maîtrise de la langue est prise en compte dans la notation de l'épreuve. »
Decree of 27 April 2011 amending the terms of organizing competitions giving access to certain personal body secondary school teachers and education under the Minister of National Education (Official Gazette No. 0102 dated May 3, 2011).
CHAPTER II: MODIFICATION OF ORDER OF December 28, 2009 AND FIXING THE SECTIONS OF THE COMPETITION RULES OF ORGANIZATION OF CERTIFICATE OF FITNESS FOR THE TEACHING STAFF OF THE SECOND DEGREE. More...
Compétences transversales, la mémoire courte…
Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Le Centre d’Analyse Stratégique (CAS) a publié une note sur la notion de compétences transversales et transférables assortie d’un certain nombre de préconisations centrées sur une amélioration du rapport entre système de formation et mobilités. (http://www.strategie.gouv.fr/). Cette note permet d’entrevoir l’extraordinaire foisonnement de définitions relatives à ce sujet. Il n’en va pas de même en ce qui concerne les méthodes permettant de les décrire et de les objectiver et qui restent peu décrites et très obscures.
FAVERGE y pointait notamment les confusions potentielles d’un usage approximatif de ce type de notion. Il soulignait que la même aptitude générale pouvait correspondre à des dimensions très différentes selon les situations de travail. Par exemple le « coup d’œil » apparaissait comme une aptitude présente dans de nombreux métiers, or FAVERGE faisait valoir qu’en prenant quelques opérations de travail où intervient le « coup d’œil » on était confronté à une variété de situations sans grand rapport les unes avec les autres telles que « contrôler des défauts d’après l’aspect », « apprécier les espaces ou les volumes », « apprécier l’allure de pièces en mouvement » ou « voir et apprécier des détails fugitifs »… Il évoquait également la grande variété des tâches liées à la « sureté gestuelle » qu’on retrouvait dans le « soudage au chalumeau » ou « le travail du métal à la lime » ! On pourrait également évoquer une notion plus récente comme le travail en équipe qu’on retrouve dans de nombreux champs professionnels mais avec plus ou moins de similitude (le football et le rugby sont deux sports d’équipes dont on conviendra qu’ils reposent sur des compétences différentes).
Plus largement FAVERGE faisait état une liste de 130 termes de référence se rapportant à l’analyse du travail établie par l’américain R.L THORNDIKE dans l’après-guerre. Cette liste témoignait, selon FAVERGE, d’un risque de subjectivité dans les définitions données à ces aptitudes qui s’apparentaient très souvent à des notions passe-partout… Cette critique renvoie au débat actuel sur les transférabilités de compétences non techniques (non liées à un outil ou une technologie) qui évacue trop souvent l’importance des contextes et des contenus d’activités (travailler la viande ou la matière plastique peut se ressembler de loin mais relèvent d’univers et d’ambiance de travail très éloignés et d’engagements professionnels obéissant à des critères différents !).
La véritable différence entre ces travaux des années 50 et les réflexions d’aujourd’hui tient dans les méthodes utilisées pour identifier et qualifier les aptitudes. Les études réalisées à l’époque partaient d’analyses cliniques rigoureuses des activités de travail (FAVERGE évoque une étude américaine de 14 mois sur l’activité des contremaîtres aboutissant à 4000 situations différentes où les contremaitres étaient amenés à agir). Les « théoriciens » des compétences transverses ou transférables d’aujourd’hui sont très loin de disposer d’études comparables et leurs analyses se rapprochent bien souvent d’intuitions approximatives que d’investigations scientifiques.
Identifier les éléments et les contextes favorables aux mobilités réussies exigent non pas un retour aux études des années 50 mais une transposition des exigences scientifiques qui les sous-tendaient. Plus globalement il est nécessaire de renforcer l’investissement sur l’analyse du travail afin d’alimenter les acteurs de l’orientation, de la formation et de la certification professionnelle… La pauvreté des contributions en matière d’analyse des mobilités et des reconversions professionnelles, l’absence de capitalisation de ces démarches à usage des DRH et des formateurs sont une illustration d’un certain amateurisme qui prévaut désormais dans le champ de l’accompagnement des trajectoires professionnelles. Cet accompagnement est pourtant devenu un enjeu central du fonctionnement du marché du travail ce qui n’était pas le cas dans les années 50 !
Voir aussi sur le blog Etude sur les compétences transversales et transférables.

Label national « Orientation pour tous - pôle information et orientation sur les formations et les métiers »

Article 2
Le délégué à l'information et à l'orientation, le délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle, le directeur général de l'enseignement scolaire, le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle et le directeur de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
A N N E X E
CAHIER DES CHARGES RELATIF À L'ATTRIBUTION DU LABEL PRÉVU À L'ARTICLE R. 6111-1 DU CODE DU TRAVAIL
Les organismes reconnus comme participant au service public de l'orientation tout au long de la vie doivent permettre à toute personne, quel que soit son âge ou son statut, d'y trouver toute l'information utile et de s'y voir proposer des conseils personnalisés lui permettant de « choisir en connaissance de cause un métier, une formation ou une certification adaptés à ses aspirations, à ses aptitudes et aux perspectives professionnelles liées aux besoins prévisibles de la société, de l'économie et de l'aménagement du territoire » (art. L. 6111-5 du code du travail). Ils se conforment aux critères de qualité, d'organisation et de pilotage définis par le présent cahier des charges. Ces organismes délivrent leurs services à l'échelle d'un site géographique défini sur un critère de proximité tenant compte notamment des commodités de déplacement et d'accès pour le public.

Artikolu 2
L-Informazzjoni u Kap riferiment, Delegat Ġenerali ta 'l-Impjiegi u Taħriġ Vokazzjonali, id-Direttur Ġenerali ta' l-Iskola Edukazzjoni, id-Direttur Ġenerali għall-edukazzjoni ogħla u l-impjegabbiltà u d-Direttur żgħażagħ, edukazzjoni popolari u l-ħajja tal-komunità huma responsabbli, kull wieħed fil-każ tiegħu, l-eżekuzzjoni ta 'dan id-Digriet, li għandu jiġi ppubblikat fil-Gazzetta Uffiċjali tar-Repubblika Franċiża. More...
Enquête « Conditions de vie des étudiants »

POPULATION ÉTUDIANTE
Cette première rubrique donne une description des principales caractéristiques socio-démographiques et académiques des étudiants.
ÉTUDES
Cette rubrique aborde les questions du choix des études, de l'emploi du temps, du lieu de travail, des conditions d'études, ainsi que les questions des stages et des séjours à l'étranger.
VIE MATÉRIELLE
Cette rubrique fait le point sur les activités rémunérées des étudiants, leurs dépenses, leurs ressources, leurs conditions de logement, leurs modes de transports.
SANTE ET RAPPORT AU CORPS
Cette rubrique traite à la fois des soins et du handicap, mais également du sport et de l’alimentation, ainsi que des comportements à risque (tabac et alcool).
PRATIQUES CULTURELLES
Cette rubrique s’intéresse aux différentes pratiques culturelles des étudiants, à savoir les pratiques liées à l’utilisation d’Internet, de la télévision, la lecture ainsi que les sorties et les activités associatives.
Télécharger la brochure synthétique Repères 2011. Télécharger le communiqué de presse présentant les principaux résultats commentés. Près de 150 tableaux et graphiques sont consultables en ligne.
Extraits
Part des enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures
Les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures sont surreprésentés dans l’enseignement supérieur par rapport à leur proportion dans la population active (Insee, Enquête Emploi). Ceci est particulièrement vrai en écoles de management, en Santé à l’université, en CPGE, en écoles supérieures artistiques et culturelles et en écoles d’ingénieurs où environ la moitié des inscrits est issue des catégories sociales les plus favorisées. À l’inverse, les enfants d’ouvriers et d’employés sont sous-représentés dans l’ensemble de l’enseignement supérieur et dans tous les types d’études, à l’exception notable des STS et des IFSI où ils représentent respectivement 44% et 42% des effectifs.
Durée du travail studieux
Les durées totales de travail varient presque du simple au double selon les filières : de 32 heures par semaine pour les étudiants d’université (hors Santé, IUT et IUFM) à 56 heures pour ceux de CPGE. Ce sont les étudiants en Santé qui ont le temps de travail personnel le plus élevé avec 32 heures hebdomadaires et ceux de STS le plus faible avec 10 heures. La majorité des étudiants assiste régulièrement aux cours, l’absentéisme volontaire étant particulièrement faible en CPGE et STS où respectivement 93% et 83% des élèves déclarent ne manquer les cours qu’exceptionnellement ou jamais.
Part d’étudiants qui pensent trouver facilement du travail avec leur formation (inscrits en Master)
Plus des deux tiers des étudiants inscrits en Master pensent que leur formation leur permettra de trouver facilement du travail. L’estimation des débouchés offerts, et donc des chances de trouver du travail, varie selon les filières. Ainsi, dans les filières sélectives (Santé, écoles de management, écoles d’ingénieurs) la part d’étudiants optimistes quant à leur insertion professionnelle est proche de 100%. À l’inverse, les réponses apportées par les étudiants inscrits en Lettres-SHS indiquent une certaine inquiétude vis-à-vis de l’avenir.
Les stages (inscrits en Master)
La réalisation d’un stage durant les études supérieures se généralise puisque 70% des étudiants de Master déclarent au moins une période de stage pendant l’année universitaire 2009-2010. Ils sont 86% à indiquer qu’il s’agit d’un stage obligatoire. La proportion de stagiaires varie cependant selon le caractère professionnalisant de la formation. C’est en Lettres-SHS que les stages sont les moins fréquents, même s’ils concernent désormais la moitié des étudiants de Master.
Les séjours à l’étranger (étudiants français inscrits en Master)
35% des étudiants de nationalité française inscrits en Master déclarent avoir effectué au moins un séjour à l’étranger en relation avec leurs études depuis leur première inscription dans l’enseignement supérieur. Interrogés sur les motifs de leur(s) séjour(s) à l’étranger, 52% déclarent être partis dans le cadre d’une poursuite d’études, 43% pour exercer une activité professionnelle (stages inclus) et 32% pour un autre motif (cours de langue, école d’été, voyage d’étude…). C’est en écoles de management, dans les établissements d’enseignement supérieur artistique et culturel (particulièrement en architecture) et en écoles d’ingénieurs que ces séjours sont les plus fréquents. En université, c’est en Lettres-SHS que les étudiants sont les plus nombreux à avoir connu une période de mobilité.

La réforme de l'apprentissage en vigueur en septembre

Pour Nicolas Sarkozy, la solution au cancer du chômage des moins de 25 ans - plus d'un jeune actif sur quatre est sans emploi - passe par l'apprentissage. C'est pourquoi le chef de l'État a présenté le 1er mars un vaste plan de relance qui vise à faire passer le nombre de jeunes alternants en entreprises de 600.000 actuellement à 800.000 en 2015. Et même voire, «à terme», à un million.
Plusieurs mesures doivent y contribuer. La taxe d'apprentissage, qui rapporte 2 milliards d'euros par an, est réformée. La part revenant aux grandes écoles et aux universités pour financer leurs formations en alternance, appelée le «barème» et représentant 48% du total, va être plafonnée à 960 millions d'euros. Tout surplus de recettes reviendra donc à l'autre partie, le «quota», qui sert à financer les formations en alternance classiques. Objectif? Dégager 350 millions en plus par an à partir de 2015.
Campagne de communication
Le quota de 3% d'alternants obligatoires sera relevé à 4% - pour «à terme embaucher 135.000 jeunes en alternance supplémentaires par an» - et sera «modulé en fonction de l'effort de l'entreprise». Les entreprises de plus de 250 salariés ayant moins de 1% d'alternants seront sanctionnées à hauteur de 0,2% de leur masse salariale. Celles qui afficheront un taux de 1 à 3% subiront une contribution de 0,1% et les dernières, dont le quota oscille entre 3 et 4%, de 0,05% de leur masse salariale. Quant aux groupes vertueux qui feront mieux que 4 %, ils recevront un «bonus de 400 euros par contrat et par an».
Pour inciter les entreprises de moins de 250 salariés, non assujetties à l'obligation de recruter 4% d'alternants, Nicolas Sarkozy les exonérera pendant un an - et non six mois, comme annoncé à l'origine - de cotisations pour toute embauche supplémentaire de jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. Cette dernière mesure - qui vise à créer 50 000 emplois sur deux ans et sera rétroactive au 1er mars - fait l'objet d'un décret que Xavier Bertrand, le ministre de l'Emploi et Nadine Morano, en charge de l'apprentissage, ont signé mardi.
La réforme de l'apprentissage veut aussi simplifier les dispositifs. L'ancienneté requise pour devenir maître d'apprentissage va être ramenée de cinq à trois ans et il sera désormais possible d'enchaîner deux contrats de professionnalisation dès lors que le second «permet d'acquérir une qualification supérieure reconnue». Autres nouveautés, les saisonniers pourront dorénavant signer un contrat d'apprentissage avec deux employeurs distincts et les apprentis bénéficieront du même statut que les étudiants. Enfin, les fonctionnalités du portail de l'alternance*, destiné à mettre en relation jeunes et employeurs, vont être développées notamment en permettant la saisie en ligne des contrats.
Toutes ces dispositions font l'objet d'une proposition de loi, déposée mi-avril par le député UMP des Vosges, Gérard Cherpion, qui sera examinée «en procédure accélérée» à l'Assemblée et votée par le Sénat avant le 15 juillet. «L'ensemble doit être opérationnel à la rentrée car 70 à 90% des contrats sont conclus en septembre», justifie Xavier Bertrand qui lance par ailleurs jeudi une grande campagne de communication pour sensibiliser les jeunes et leurs parents à l'apprentissage. Et une autre, en septembre, à destination cette fois-ci des employeurs.

A Nicolas Sarkozy, a megoldás, hogy a rák a munkanélküliség kevesebb, mint 25 éve - több mint egy fiatal munkavállaló négy munkanélküli - tanulás útján. Ezért az államfő március 1-jén egy nagy ösztönző csomagot, amelynek célja, hogy növelje a fiatal vállalatok váltóárammal 600.000 800,000 2015-ben. És akkor is, ha "esetleg" egy millió.
Számos intézkedést kell járulnia. Gyakornoki adót, mely jár a 2 milliárd eurónyi összeg évente, a református. A részvény fog középiskolák és egyetemek finanszírozása a képzési felváltva az úgynevezett "skála", és ami 48%-át, majd felső határa 960.000.000 €. Az esetleges többletet bevétel lesz, hogy a másik fél, a "kvóta", amely finanszírozza a klasszikus szendvics kurzusokat. Cél? Kiadás 350000000 meghaladja az évi 2015-től. Még több...
Les docteurs : moteurs de l'innovation en entreprise

Ecoles-entreprises : Quels sont les postes généralement occupés par les docteurs dans les entreprises en France ?
Mélanie Ribas : Les docteurs commencent généralement sur des postes de Recherche & Développement (R&D) mais poursuivent souvent sur des fonctions transversales, de type marketing, management ou conseil. Les offres d'emplois qui sont déposées sur notre plateforme le prouvent.
Les recruteurs, de PME ou de grande entreprise, recherchent des profils débutants-débutants juniors pour des fonctions R&D demandant une forte technicité, mais vont souvent demander des juniors et juniors expérimentés pour des postes où l'innovation est développée en dehors de la recherche scientifique.
Tout en s'appuyant sur les compétences scientifiques et techniques du docteur, les entreprises vont valoriser son sens créatif, sa capacité à s'adapter et à remettre en permanence en question ses hypothèses de travail, pour par exemple faire du commercial, proposer de nouveaux services ou procédés,ou remettre en cause les process...
Les docteurs ne sont donc pas "moins opérationnels" ou "moins adaptés au monde de l'entreprise" que des profils issus d'autres formations...
Le doctorant qui travaille trois ans sur sa thèse n'est pas un intello isolé sur sa planète ! Le doctorat est une expérience professionnelle à part entière, qui lui demande de mettre en œuvre toute une série de compétences. Il acquiert toutes les compétences de la gestion de projet sans sa globalité : il doit savoir tenir un budget, parfois serré, déterminer et gérer les priorités, respecter des délais imposés, avoir la culture du résultat à court, moyen ou long terme.
Le doctorant développe également des aptitudes comportementales essentielles pour l’entreprise, comme le sens relationnel avec son équipe, les fournisseurs ou le monde industriel. Il développe aussi une forte capacité d'adaptation en travaillant dans des équipes multiculturelles et multidisciplinaires. Il est capable de vulgariser ses propos, en traduisant ses recherches en termes de process ou d’application, pour obtenir des budgets par exemple. C’est un expert capable de communiquer avec les autres et de dépasser sa discipline. Nous sommes vraiment dans une notion de polyvalence dans la fonction et de capacité d'adaptation et de réaction.
Les doctorants sont souvent considérés comme des universitaires trop éloignés des réalités économiques. Depuis quelques années, les grandes écoles forment de plus en plus de docteurs. Ces diplômés sont-ils préférés par les recruteurs aux universitaires ?
C'est à relativiser. Les grandes écoles ont un positionnement recherche relativement nouveau. Mais aujourd'hui presque toutes les écoles d'ingénieurs permettent à leurs étudiants de poursuivre en doctorat, c'est une tendance forte. Les entreprises de leur côté voient tout l'intérêt qu'il y a à diversifier leurs sourcing et à chercher des profils de docteurs complémentaires, venus à la fois des grandes écoles et des universités afin de "booster" leur compétitivité.
La recherche menée dans les grandes écoles se place ainsi en complément de la recherche universitaire et pas en concurrence. Au contraire, cela participe à la valorisation du doctorat en général. La France parviendra peut être ainsi à rattraper son retard à l'international, où partout le doctorat est le diplôme de référence.
A qui peuvent s'adresser les entreprises souhaitant recruter un docteur ?
En premier lieu à l'ABG-l'Intelli'agence ! La vocation de notre association depuis 30 ans est d'être au service de la communauté doctorale et des entreprises. Nous animons un vaste réseau, de docteurs, doctorants, d'entreprises et de recruteurs. Sur notre plateforme bilingue http://www.intelliagence.fr, les recruteurs peuvent déposer des offres d’emplois et de thèses financées. Nous proposons également des services personnalisés adaptés aux besoins des recruteurs : diffusion d’offres anonymes et présélection de candidatures sur CV. Notre CVthèque bilingue compte actuellement plus de 2 600 profils de docteurs juniors ou expérimentés.
Nous participons également à des forums en France et à l'étranger, comme les Rendez-Vous de l'Emploi qui auront lieu les 25 et 26 mai 2011 à Paris en partenariat avec le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les recruteurs ont la possibilité en amont de cet événement de déposer leurs offres et de consulter les profils des candidats, et de les rencontrer ensuite pour des entretiens durant le forum.
Plusieurs intervenants de notre réseau viendront également témoigner durant ces deux journées : docteurs travaillant dans le privé, docteurs-entrepreneurs ou DRH. L'idée est de créer la rencontre, de favoriser les échanges. Il n'y a pas de craintes à avoir à recruter des docteurs, bien au contraire, ils sont une vraie valeur ajoutée, pour l'entreprise mais aussi pour la société en général.
L'UPMC crée un doctorat exécutif pour les ingénieurs Peugeot
L’université Pierre et Marie Curie (UPMC) a signé avec PSA Peugeot Citroën un contrat cadre "Doctorat exécutif". L’accord prévoit la mise en place d’un "programme donnant l’opportunité à des ingénieurs-chercheurs de PSA Peugeot Citroën d’acquérir un doctorat de l’UPMC, tout en poursuivant leur activité professionnelle".
"A travers cette convention avec l’UPMC, le Groupe offre à ses collaborateurs d’accéder à un doctorat en libérant les ingénieurs un jour par semaine et en prenant en charge leurs frais de scolarité. Cette démarche devrait favoriser le dialogue scientifique avec nos partenaires internationaux majoritairement titulaires d’un doctorat", a déclaré Sylvain Allano, Directeur Scientifique de PSA Peugeot Citroën.

UPMC joħloq PhD Inġiniera Eżekuttiv Peugeot
Il-Pierre Università u Marie Curie (UPMC) ffirmat ma Citroen Peugeot PSA Kuntratt ta 'Qafas Ph.D. Eżekuttiv. Il-ftehim jipprovdi għall-istabbiliment ta '"programm li jagħti l-opportunità għal inġiniera u riċerkaturi minn PSA Peugeot Citroen li jiksbu PhD mill UPMC, waqt li jsegwu l-attività professjonali tagħhom". More...