Rapport de Raphaël Gaillard sur le statut hospitalo-universitaire

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche, a reçu le rapport sur l’évolution des carrières hospitalo-universitaires du Docteur Raphael Gaillard, maître de conférences à l’Université Paris Descartes, praticien hospitalier en Psychiatrie à Sainte Anne. Dans un contexte d’évolution permanente du métier de médecin hospitalo-universitaire et dans la perspective de création des Instituts hospitalo-universitaires, l’objectif est de préserver la triple mission de soins, d’enseignement et de recherche et de renforcer son attractivité auprès des jeunes générations.
La ministre a indiqué que les professeurs universitaires-praticiens hospitaliers doivent être en mesure d’exercer leurs trois missions à un même niveau d’excellence afin de transférer le plus tôt possible l’innovation liée à la recherche vers les soins aux patients. Elle a retenu trois propositions qu’elle soumet à la concertation :
* Donner les moyens aux étudiants en médecine d’acquérir la compétence scientifique nécessaire à l’exercice de la recherche tout au long de leur parcours de formation grâce à la mise en place de passerelles avec d’autres cursus de formation ;
* Créer un nouveau corps de professeurs assistants-praticiens hospitaliers, pour une durée de 5 ans, entre le statut de chef de clinique et celui de professeur universitaire-praticien hospitalier. Ce nouveau corps permettrait aux jeunes docteurs de développer leurs recherches pendant la période de production scientifique la plus prometteuse (entre 25 et 45 ans) ;
* Rénover le Conseil national des universités (C.N.U.) pour en faire un outil d’évaluation incontestable des professeurs assistants-praticiens hospitaliers.
Valérie Pécresse avait demandé au Docteur Gaillard, en juillet 2010, de faire des propositions pour favoriser l’engagement des jeunes médecins dans la carrière hospitalo-universitaire, d’examiner l’évolution des études médicales au regard de ses liens avec la recherche, et d’identifier les modalités d’accès aux postes hospitalo-universitaires.

Quel accompagnement dans le cadre du CIF ?

Quel est le rôle du Fongecif dans le cadre du CIF ?
Stéphanie Lévy : Nous finançons et accompagnons le public désireux de suivre un Congé individuel de formation (CIF). Ce public est très varié. Certains ont un projet bien préparé qui est réalisable, d’autres souhaitent changer de métier ou d’entreprise, mais n’ont pas d’idée concrète. Très souvent les salariés pensent à une formation sans réfléchir aux implications, aux réalités économiques ainsi qu’aux débouchés. Notre rôle consiste à les aider à avoir un projet cohérent. Nous établissons un diagnostic pour voir où en est le salarié. Nous définissons avec lui les étapes pour parvenir au métier qu’il envisage et qui serait compatible avec ses compétences et contraintes personnelles. Nous souhaitons donner une image très concrète du métier visé. S’engager dans un projet de CIF implique de bien se connaître soi-même et de bien connaître le marché. Il ne suffit pas que le projet soit financé, nous voulons aussi qu’il aboutisse.
Quels sont vos outils pour accompagner ces personnes ?
S. L. : Nous disposons d’un Espace Projet dans nos locaux situés à République, dans le 10ème arrondissement de Paris. C’est un espace de travail et d’information. Nos documentalistes connaissent bien les métiers, les formations et organismes de formation. Elles établissent des dossiers fouillés sur les métiers et secteurs d’activité, qui donnent un premier éclairage au public. Elles sont en mesure d’orienter les personnes vers une offre de formation adaptée par exemple. Et nous avons des conseillers qui ont une bonne connaissance des financements et du droit à la formation. Nous organisons également deux fois par an, le samedi, des journées portes ouvertes. Durant ces journées, des conférences sur les métiers qui recrutent sont organisées en marge des ateliers, avec des personnes qui représentent ces métiers et en ont une vision très concrète.
Comment cela se passe-t-il quand un salarié vous consulte ?
S. L. : Chaque salarié peut se présenter librement à l’Espace Projet et assister aux réunions collectives. Il va pouvoir obtenir des informations sur les modalités administratives du CIF : comment déposer son dossier, demander une autorisation d’absence auprès de l’employeur, etc. Nous proposons aussi un atelier spécialisé dédié à la construction du projet. Les salariés peuvent s’entretenir avec l’une de nos deux documentalistes présentes en permanence, et repartir avec beaucoup d’informations fort utiles. Des entretiens individualisés avec un conseiller sont proposés à ceux qui en ont besoin, selon leur profil, notamment les personnes qui ne savent pas par où commencer, qui ont un projet complexe ou qui veulent vérifier la faisabilité de leur projet. Il s’agit d’un entretien d’une trentaine de minutes, durant lequel le conseiller établit avec le salarié une feuille de route précise avec tous les éléments pour construire son projet (choix du métier, de la formation), et établit son dossier de financement. En cas de besoin, un bilan de compétences est prescrit pour faire le point en amont ou suite à la formation. Il peut être financé par le Fongecif. Parfois, nous nous apercevons que le CIF n’est pas forcément adapté à la situation immédiate de la personne. Par exemple, il nous est arrivé de préconiser une VAE (Validation des acquis de l’expérience) à un salarié qui avait besoin du niveau bac pour évoluer dans sa profession. Ainsi, il a pu conserver son droit au CIF pour une utilisation ultérieure.
Vous proposez également des accompagnements plus ciblés ?
S. L. : Depuis un an, nous proposons un accompagnement personnalisé destiné à un public précis. Il s’agit de personnes qui ont peu de bagage en terme de formation, ou ne maîtrisent pas bien le français, à l’écrit notamment. Ces personnes sélectionnées sont suivies, avec un rendez-vous une fois par mois allant de 6 mois à un an. L’objectif est de mettre toutes les chances de leur côté. Enfin, nous organisons un atelier intitulé "Rebondir" destiné aux personnes à qui le financement a été refusé. Nous faisons le point sur ce qui n’allait pas dans leur dossier pour qu’ils comprennent cette décision. Et nous les orientons vers d’autres pistes afin qu’ils n’interrompent pas leur démarche d’évolution professionnelle.

Mi a szerepe a Fongecif a CIF?
Stephanie Levy: Támogatjuk és kíséri a nyilvánosság követni kívánó egyéni képzési szabadság (CIF). Ez a közönség nagyon változatos. Vannak, akik egy jól előkészített projekt megvalósítható, mások meg kívánja változtatni munkahely vagy vállalkozás, de még nincs konkrét elképzelés. Még több...
Sciences Po, Lille 1, Lyon 1: le trio des établissements publics qui font le plus de formation continue


On voit d’ailleurs bien dans le tableau ci-dessous comment des universités peuvent générer un volume financier variant du simple au double avec le même nombre de stagiaires selon qu’elles mettent en place une politique de formations plus ou moins longues et diplômantes. Il y a ainsi un peu plus de 11000 stagiaires par an à Lille 1 et Caen pour, respectivement, 9,9 millions et 5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Voir le tableau complet de la Formation Continue dans les universités.


Légère hausse des entrées en contrat de professionnalisation en 2010

Les qualifications de branche sont visées par 38 % des nouveaux contrats, soit +2 points par rapport à 2009. Les personnes au chômage au moment de l’entrée en contrat préparent plus souvent une qualification de branche (57 %) qu’un diplôme ou titre d’État (43 %). Les diplômes et titres d’État sont, en revanche, visés par 81 % des formations suivies par les personnes issues du système scolaire.
Les femmes sont presque aussi nombreuses que les hommes parmi les nouveaux entrants. Largement majoritaires dans les formations aux métiers du tertiaire, elles sont, au contraire, sous-représentées dans les formations aux métiers de l’industrie et du bâtiment.
Les personnes au chômage ou en emploi non aidé au moment de l’entrée en contrat signent plus fréquemment un contrat de professionnalisation sous forme de CDI : respectivement 14% et 20%, contre seulement 6% des sortants de scolarité.
C’est également le cas des diplômés de l’enseignement supérieur: 17% d’entre eux ont un contrat sous forme de CDI, contre 12% tous niveaux de formation confondus. La proportion des diplômés de l’enseignement supérieur embauchés en CDI est respectivement de 24% et 32% pour les personnes au chômage et en emploi non aidé au moment de l’entrée en contrat, contre 8% pour les sortants de scolarité. Télécharger Dares Analyses-Dares Indicateurs Le contrat de professionnalisation en 2010.

Huwa wkoll għal gradwati mill-edukazzjoni ogħla: 17% minnhom li għandhom kuntratt fil-forma ta 'CDI, 12% kontra kull livell ta' edukazzjoni magħquda. Il-proporzjon tal-gradwati ta 'edukazzjoni ogħla impjegati fuq kuntratti permanenti huwa rispettivament 24% u 32% għall-u mhux sussidjati xogħol qiegħda fil-ħin tad-dħul fis-kuntratt, kontra 8% għal dawk li jħallu l-iskola. Download jissogra analiżi tal-Indikaturi jissogra Il-kuntratt professjonali fl-2010. More...
Le PRES Sorbonne Universités ouvre un campus à Singapour
Le PRES Sorbonne Universités va ouvrir une Ecole Internationale de Droit à Paris et Singapour dès septembre 2011. Créé en partenariat avec l’INSEAD, le projet est né dans le cadre des laboratoires d’excellence. Il proposera "une approche pluridisciplinaire des questions juridiques à l’aide d’instruments utilisés dans le domaine de la gestion, de la culture, de l’économie et de l’informatique"
"L’Ecole Internationale de Droit des Affaires / International Business Law School s’intéressera aux enjeux les plus modernes du droit des affaires et du management", précise Louis Vogel, le président du PRES Sorbonne Universités. Le programme sera accessible en formation initiale et en formation continue d’excellence, sanctionnés par l’obtention d’un LL.M. in International Business Law.
PRES Sorbonne University will open an International School of Law in Paris and Singapore in September 2011. Created in partnership with INSEAD, the project was born in the laboratories of excellence. It will offer "a multidisciplinary approach to legal issues with instruments used in the field of management, culture, economics and computer science"
"The International School of Business Law / International Business Law School will address the issues of most modern business law and management," says Louis Vogel, the president of the Sorbonne University PRES. The program will be available in initial training and continuing education of excellence, sanctioned by obtaining an LL.M. in International Business Law.