13 avril 2011
Les universités actrices du développement durable

Rencontre avec: Pierre KERMEN, chargé de mission développement durable à l’université Joseph Fourier de Grenoble ; Clara DOLY, responsable Environnement et Développement Durable, Université Nice Sophia Antipolis ; François DEDIEU, vice président délégué Qualité de Vie et Aménagement du Campus, Université de Toulouse 3 Paul Sabatier.
1/ Que pensez-vous de cette première initiative de formation des référents développement durable des établissements ? Quels en sont les objectifs ?
PK : Il y avait trois raisons essentielles à la tenue de ce séminaire de formation. Tout d’abord constituer un réseau qui favorise l’échange sur les bonnes pratiques pour la mise en œuvre du Plan Vert, une obligation réglementaire issue du Grenelle de l’environnement. Mais également réfléchir aux moyens politiques, administratifs, budgétaires nécessaires pour une mise en œuvre globale du développement durable au sein de nos établissements d’enseignement supérieur. C’était aussi l’occasion d’affirmer une certaine méthode de gouvernance du développement durable c'est-à-dire celle du partenariat de l’ensemble des parties prenantes que sont les personnels et les étudiants qui ont un rôle essentiel mais aussi l’ancrage social et territorial.
CD : Une telle initiative est essentielle et permet de créer un véritable réseau des chargés de mission développement durable au sein des universités en France. Il s’agit non seulement de pouvoir partager nos initiatives, nos méthodes de travail et nos projets, mais également de débattre ensemble des nouveaux modes de gouvernance à créer dans les universités ou encore des leviers qui peuvent être ceux du développement durable et de la Responsabilité Sociétale de nos organisations au sein des territoires. Grâce à ces journées d’échanges, les points de « blocages » ont également le temps d’être abordés et discutés. Nous sommes conscients que nos démarches sont tout d’abord construites autour et grâce à des personnes volontaires, dynamique et convaincues. Une telle formation va dans ce sens en permettant d’enrichir les projets de chaque université et de construire une dynamique nationale.
FD : Ce que j'ai vécu pendant ces deux jours : des formations/informations sur les grands enjeux, des règlements et des parties prenantes à considérer pour une dynamique de Développement Durable et de Responsabilité Sociétale de nos Organisations Universitaires (RSO), des retours d'expérience très concrètement exposés, des visites-démonstrations de réalisations immobilières exemplaires, et surtout des échanges simples, une implication personnelle directe et une grande convivialité entre tous les acteurs participants, sans distinction de rôle ni de statut. Tous ces ingrédients nous ont permis de réaliser un groupe intéressant et cohérent sur lequel toute démarche construite et volontaire d'un établissement peut maintenant s'appuyer pour commencer ou progresser vers la RSO. Le but visé, déjà initié en janvier 2010, a donc été largement atteint, d'un véritable groupe de travail, un comité DD de la CPU, nettement plus concret.
2/ Quels bénéfices en avez-vous retiré pour votre établissement ?
3/ Quelles seront, selon vous, les suites à donner à cette première rencontre ?

Interjú: Pierre Kermen, felelős a fenntartható fejlődés Egyetem Joseph Fourier Grenoble-i doly Clara, vezető Környezetvédelmi és Fenntartható Fejlődés Egyetem Nice Sophia Antipolis François Dedieu, ügyvezető alelnöke minőségi élet és a Campus tervezése, Egyetem Paul Sabatier Toulouse 3.
1/ Mit gondol ez a kezdeményezés első képzési szakokra fenntartható települések? Quels en sont les objectifs ? Mik a céljai?
2/ Milyen előnyöket is eltávolította az Ön intézménye ?
3/ Mit gondol a nyomon követése, hogy az első találkozón ? Még több...
La formation continue dans l'enseignement supérieur
En 2008, la formation continue universitaire compte plus de 466 000 stagiaires, soit une hausse de 6 points par rapport à l’année précédente. Elle délivre 9 % des diplômes nationaux et s’affirme comme une voie de certification à part entière de l’enseignement supérieur. La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant avec le doublement des contrats de professionnalisation et l'allongement de la durée des stages en entreprise. Télécharger la note de la DEPP-2011-08 Formation Continue Universitaire.
Un financement de la formation continue dans les universités assuré de plus en plus par les entreprises et les OPCA
Sur les 216 millions d’euros de chiffre d’affaires dégagés par les universités (France métropolitaine + DOM), les grandes entreprises deviennent les principaux financeurs avec 63 millions d’euros (29% du chiffre d’affaires), soit une augmentation de 3 points. À cela s’ajoutent les 36 millions d’euros collectés par les OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés) pour le compte des petites entreprises de moins de dix salariés, soit 17% du chiffre d’affaires. En deuxième position viennent les pouvoirs publics, avec 25% du chiffre d’affaires (en baisse de 3 points), puis les individuels payants et les stagiaires avec 23% du chiffre d’affaires (également en baisse de 3 points). Le reste est abondé par d’autres fonds comme la vente de brevets ou d’ingénierie, dont la contribution reste stable à 6%.
À l’université, plus d’un stagiaire sur deux finance seul sa formation
Dans les universités, les instituts nationaux polytechniques (INP) et les universités de technologie (UT) (avec leurs composantes), la croissance des effectifs de stagiaires est de 6 points en 2008, bien que toutes les catégories ne présentent pas la même évolution. Ainsi, trois d’entre elles sont en forte hausse : les stagiaires sous contrat de professionnalisation (+ 44%), les chômeurs non indemnisés (+ 18%) et les particuliers hors inter-âges (+ 22%). Cette dernière catégorie, dont la part dépasse 40% des stagiaires dans six régions (Corse, Haute-Normandie, Centre, Aquitaine, Pays de Loire et La Réunion), regroupe des individuels finançant leur stage, dont certains sont des chômeurs en fin de droit ou des personnes en reprise d’études.
En revanche, le nombre de salariés en formation au titre du plan de l’entreprise reste le même qu’en 2007 et le nombre de congés individuels de formation baisse de 3%. Le nombre des demandeurs d’emploi non indemnisés progresse de 18%, car le Pôle Emploi prend moins de stages en charge.
En 2008, la durée moyenne des stages (tous types de stagiaires confondus) s’établit à 119 heures dans les universités, soit une heure de moins qu’en 2007. Si les stages des salariés au titre du plan de l’entreprise et des contrats de professionnalisation s’allongent (la durée moyenne passe de 128 à 145 heures), ceux des autres publics ont tendance à baisser. Signe d’une volonté d’une meilleure adaptation aux besoins de l’entreprise, la part des heures de formation passées en stage pratique augmente, sauf pour les professions non salariées...
9% des diplômes délivrés par les universités le sont au titre de la formation continue
En 2008, 65 000 diplômes ont été attribués au titre de la formation continue organisée par les établissements d’enseignement supérieur publics (dont la VAE) – un peu moins qu’en 2007 –, dont 58% de diplômes nationaux et 42% de diplômes d’université.
Les universités délivrent 90% de l’ensemble des diplômes, le CNAM 9% et les écoles d’ingénieurs 1%. Les universités ont accordé 7% de diplômes nationaux ou équivalents de plus qu’en 2007, ce qui porte la part des diplômes nationaux à 56% de l’ensemble. Le CNAM a délivré moins de diplômes qu’en 2007 car beaucoup d’homologations sont arrivées à échéance et n’ont pas été reconduites. Sur les 353 000 diplômes nationaux délivrés en 2008 par les universités dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue, 9% le sont en formation continue, soit 1 point de plus qu’en 2007. L’objectif ministériel est toujours d’atteindre une proportion de 10%.
L’essentiel
* Les trois quarts des recettes proviennent de fonds privés. Les entreprises financent à elles seules la moitié des recettes. Elles deviennent les premiers contributeurs de la formation continue en université, bien que les salariés du privé ne représentent qu’un tiers des stagiaires.
* Le doublement des contrats de professionnalisation en 2008 ainsi que l’allongement de la durée des stages en entreprise témoignent d’une volonté de mieux adapter les formations aux besoins et réalités du monde du travail. La place des entreprises s’étend donc progressivement à tous les niveaux de la formation professionnelle universitaire.
* Le quart des stagiaires suit une formation longue (d’une durée de 300 heures en moyenne) menant à des diplômes nationaux ou à des titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles. Le nombre d’inscrits dans les formations courtes (31 heures en moyenne) poursuit sa croissance pour atteindre 31 %.
Chiffres-clés
350 millions d’euros chiffre d’affaires au titre de la formation continue
466 000 nombre de stagiaires
58 000 nombre de diplômés
Les publics de la formation continue
Les salariés du secteur privé et les agents de la fonction publique peuvent se former au titre du plan de formation de l’entreprise ou au titre du droit individuel à la formation (DIF). Les demandeurs d’emploi peuvent suivre une formation rémunérée, soit dans le cadre d’actions financées par les régions ou par l’État, soit dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Les travailleurs indépendants participent au financement de la formation par le versement d'une contribution à un organisme collecteur habilité par l’État. Les particuliers, inscrits à leur initiative, financent tout ou partie de leur formation.
Le financement de la formation continue
La formation professionnelle continue est financée principalement par les fonds privés, les entreprises et les particuliers, ainsi que par les régions et l’État. Les entreprises ont l’obligation de financer des actions de formation.
Les conseils régionaux financent des dispositifs en direction des jeunes de 16 à 25 ans et des demandeurs d’emplois. En concertation avec l’État et les partenaires sociaux, ils élaborent le plan régional de développement de la formation professionnelle. L’État finance des actions de formation en direction des demandeurs d’emploi et de publics spécifiques (handicapés, immigrés, détenus, etc.). L’Union européenne accorde également des subventions.
Télécharger la version imprimable La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant en 2008, les tableaux et graphiques au format Excel Données de la Note d’information La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant en 2008, Définitions des notions et indicateurs statistiques, Une présentation des objectifs et des acteurs de la formation continue La formation tout au long de la vie, Dispositifs de financement, validation des acquis, droit individuel à la formation La formation continue des adultes dans l'enseignement supérieur, Un ensemble de données statistiques de référence historisées Banque de données sur la formation continue dans l'enseignement supérieur, Note d’information n° 11.02, janvier 2011 Une présence de plus en plus affirmée des entreprises dans la formation continue universitaire entre 2003 et 2008.
In 2008, the University Continuing Education has over 466 000 students, an increase of 6 percentage points from the previous year. It delivers 9% of national qualifications and establishing itself as a route to full certification of higher education. University continuing education enhances its identity with professionalizing the doubling of professionalisation contracts and lengthening the duration of internships. Download printable version Continuing education enhances its identity professionalizing university in 2008, charts and graphs in Excel format Facts Backgrounder The university continuing education enhances its identity professionalizing in 2008, Definitions of concepts and statistical indicators, A presentation of objectives and stakeholders of continuing education training throughout life, Financing schemes, validating, individual right to training The training of adults in higher education, a set of baseline statistics historized Bank Data on continuing education in higher education, Information Note No. 11.02, January 2011 Presence of more and more assertive in corporate training university between 2003 and 2008. More...
Sur les 216 millions d’euros de chiffre d’affaires dégagés par les universités (France métropolitaine + DOM), les grandes entreprises deviennent les principaux financeurs avec 63 millions d’euros (29% du chiffre d’affaires), soit une augmentation de 3 points. À cela s’ajoutent les 36 millions d’euros collectés par les OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés) pour le compte des petites entreprises de moins de dix salariés, soit 17% du chiffre d’affaires. En deuxième position viennent les pouvoirs publics, avec 25% du chiffre d’affaires (en baisse de 3 points), puis les individuels payants et les stagiaires avec 23% du chiffre d’affaires (également en baisse de 3 points). Le reste est abondé par d’autres fonds comme la vente de brevets ou d’ingénierie, dont la contribution reste stable à 6%.
À l’université, plus d’un stagiaire sur deux finance seul sa formation
Dans les universités, les instituts nationaux polytechniques (INP) et les universités de technologie (UT) (avec leurs composantes), la croissance des effectifs de stagiaires est de 6 points en 2008, bien que toutes les catégories ne présentent pas la même évolution. Ainsi, trois d’entre elles sont en forte hausse : les stagiaires sous contrat de professionnalisation (+ 44%), les chômeurs non indemnisés (+ 18%) et les particuliers hors inter-âges (+ 22%). Cette dernière catégorie, dont la part dépasse 40% des stagiaires dans six régions (Corse, Haute-Normandie, Centre, Aquitaine, Pays de Loire et La Réunion), regroupe des individuels finançant leur stage, dont certains sont des chômeurs en fin de droit ou des personnes en reprise d’études.
En revanche, le nombre de salariés en formation au titre du plan de l’entreprise reste le même qu’en 2007 et le nombre de congés individuels de formation baisse de 3%. Le nombre des demandeurs d’emploi non indemnisés progresse de 18%, car le Pôle Emploi prend moins de stages en charge.
En 2008, la durée moyenne des stages (tous types de stagiaires confondus) s’établit à 119 heures dans les universités, soit une heure de moins qu’en 2007. Si les stages des salariés au titre du plan de l’entreprise et des contrats de professionnalisation s’allongent (la durée moyenne passe de 128 à 145 heures), ceux des autres publics ont tendance à baisser. Signe d’une volonté d’une meilleure adaptation aux besoins de l’entreprise, la part des heures de formation passées en stage pratique augmente, sauf pour les professions non salariées...
9% des diplômes délivrés par les universités le sont au titre de la formation continue
En 2008, 65 000 diplômes ont été attribués au titre de la formation continue organisée par les établissements d’enseignement supérieur publics (dont la VAE) – un peu moins qu’en 2007 –, dont 58% de diplômes nationaux et 42% de diplômes d’université.
Les universités délivrent 90% de l’ensemble des diplômes, le CNAM 9% et les écoles d’ingénieurs 1%. Les universités ont accordé 7% de diplômes nationaux ou équivalents de plus qu’en 2007, ce qui porte la part des diplômes nationaux à 56% de l’ensemble. Le CNAM a délivré moins de diplômes qu’en 2007 car beaucoup d’homologations sont arrivées à échéance et n’ont pas été reconduites. Sur les 353 000 diplômes nationaux délivrés en 2008 par les universités dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue, 9% le sont en formation continue, soit 1 point de plus qu’en 2007. L’objectif ministériel est toujours d’atteindre une proportion de 10%.
L’essentiel
* Les trois quarts des recettes proviennent de fonds privés. Les entreprises financent à elles seules la moitié des recettes. Elles deviennent les premiers contributeurs de la formation continue en université, bien que les salariés du privé ne représentent qu’un tiers des stagiaires.
* Le doublement des contrats de professionnalisation en 2008 ainsi que l’allongement de la durée des stages en entreprise témoignent d’une volonté de mieux adapter les formations aux besoins et réalités du monde du travail. La place des entreprises s’étend donc progressivement à tous les niveaux de la formation professionnelle universitaire.
* Le quart des stagiaires suit une formation longue (d’une durée de 300 heures en moyenne) menant à des diplômes nationaux ou à des titres inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles. Le nombre d’inscrits dans les formations courtes (31 heures en moyenne) poursuit sa croissance pour atteindre 31 %.
Chiffres-clés
350 millions d’euros chiffre d’affaires au titre de la formation continue
466 000 nombre de stagiaires
58 000 nombre de diplômés
Les publics de la formation continue
Les salariés du secteur privé et les agents de la fonction publique peuvent se former au titre du plan de formation de l’entreprise ou au titre du droit individuel à la formation (DIF). Les demandeurs d’emploi peuvent suivre une formation rémunérée, soit dans le cadre d’actions financées par les régions ou par l’État, soit dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Les travailleurs indépendants participent au financement de la formation par le versement d'une contribution à un organisme collecteur habilité par l’État. Les particuliers, inscrits à leur initiative, financent tout ou partie de leur formation.
Le financement de la formation continue
La formation professionnelle continue est financée principalement par les fonds privés, les entreprises et les particuliers, ainsi que par les régions et l’État. Les entreprises ont l’obligation de financer des actions de formation.
Les conseils régionaux financent des dispositifs en direction des jeunes de 16 à 25 ans et des demandeurs d’emplois. En concertation avec l’État et les partenaires sociaux, ils élaborent le plan régional de développement de la formation professionnelle. L’État finance des actions de formation en direction des demandeurs d’emploi et de publics spécifiques (handicapés, immigrés, détenus, etc.). L’Union européenne accorde également des subventions.
Télécharger la version imprimable La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant en 2008, les tableaux et graphiques au format Excel Données de la Note d’information La formation continue universitaire accentue son caractère professionnalisant en 2008, Définitions des notions et indicateurs statistiques, Une présentation des objectifs et des acteurs de la formation continue La formation tout au long de la vie, Dispositifs de financement, validation des acquis, droit individuel à la formation La formation continue des adultes dans l'enseignement supérieur, Un ensemble de données statistiques de référence historisées Banque de données sur la formation continue dans l'enseignement supérieur, Note d’information n° 11.02, janvier 2011 Une présence de plus en plus affirmée des entreprises dans la formation continue universitaire entre 2003 et 2008.

Les Régions et l’apprentissage : revenir aux réalités

1/ Du côté de l’Etat, règne le plus grand flou : depuis 2008, aucune information n’est donnée aux Régions sur la consommation du FNDMA, les sous-consommations et les reports.
Dans le même temps, l’Etat organise des transferts de charges vers les Régions, en supprimant des sections dans les lycées professionnels et en demandant des augmentations quantitatives de sections d’apprentissage.
2/ En entretenant sciemment la confusion entre le Contrat d’objectif et de moyens (COM) et les financements de l’apprentissage, on masque grossièrement le fait que les COM ne représentent que 15 % des dépenses totales des régions en matière d’apprentissage. Ainsi, beaucoup d’initiatives en faveur de l’apprentissage (Olympiades des Métiers, logements pour les apprentis, notamment) émargent sur d’autres lignes dans les budgets régionaux
3/ Plus généralement, l’enquête du CNFPTLV, partagée par l’Etat , les partenaires sociaux et les Régions, montre que de 2004 à 2008, l’effort de l’Etat est passé de 1,25 Md€ à 1,64 Md€ (exonérations comprises) tandis que celui des Régions passait de 1,3 Md€ à 1,8 Md€ (puis 1,96 Md€ en 2009). Même sur ce périmètre restreint, la « cible » de 1 euro des Régions pour 1 euro de l’Etat est non seulement atteinte mais clairement dépassée.
Au demeurant, le rapport de l’IGAS sur lequel se fonde l’Etat ne décrit que les années 2005-2007, soit une faible partie de la durée d’application des COM. De fait, les années de fin de COM 2008 et 2009, ont connu une progression importante des dépenses, ce qui est logique puisque les dépenses d’investissement sont étalées dans le temps
4/ Pour faire bonne mesure, plusieurs artifices techniques sont aussi utilisés
Ainsi, le raisonnement de l’Etat sur les crédits mandatés ne correspond pas à la réalité des COM. En effet, le FNDMA est en général mandaté en fin d’exercice, les actions correspondantes sont donc engagées en année n+1. Il est donc nécessaire de raisonner en crédits d’engagement, base sur laquelle les COM ont été signés et ne pas changer en cours de route les règles du jeu.
En outre, les investissements sont généralement engagés par tranches, ce qui impacte plusieurs années budgétaires et certaines opérations d’investissement sont décalées dans le temps. Une analyse en crédits mandatés est donc toujours minorée par rapport à la réalité.

1/ Fuq in-naħa ta 'l-istat, dar ta' l-akbar ċċajpar: mill-2008, ma tingħata ebda informazzjoni għal reġjuni fuq il-konsum ta 'FNDMA, underages u posponimenti.
Fl-istess ħin, l-istat jorganizza tagħbijiet trasferimenti lill-reġjuni billi jitneħħew sezzjonijiet fi skejjel vokazzjonali u esiġenti ogħla sezzjonijiet tagħlim kwantitattivi. More...
6è édition des Rendez-vous de l'Emploi

Toutes les thématiques abordées dans le cadre des Rencontres universités-entreprises (plan campus, PRES, attractivité internationale, rapprochement universités-entreprises...) relèvent du champ d'action du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, partenaire officiel de l'édition 2011. Evénement phare des RUE, les Rendez-vous de l'Emploi rassemblent tous les acteurs publics et privés de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Organisés par le ministère avec le concours de L'Intelli'agence*, ces rendez-vous traduisent une volonté de valoriser l'emploi des Master 2 et des docteurs et, plus largement, l'insertion professionnelle des jeunes diplômés des universités.
Rencontres entre candidats à l'embauche et recruteurs
Les Rendez-vous de l'emploi sont des points de rencontre entre des candidats à l'embauche, essentiellement de niveau bac+5 à bac+8, et des entreprises. Objectif : faire connaître le marché de l'emploi des jeunes diplômés des universités en France et favoriser les contacts candidats-recruteurs. Le bénéfice de ces entretiens est double : les candidats optimisent leur recherche d'emploi et les entreprises peuvent rencontrer leurs futurs collaborateurs parmi un vivier de jeunes en possession d'un diplôme, comme le Master 2, par exemple, de plus en plus convoité par les étudiants et par les recruteurs, passeport pour une meilleure insertion sur le marché du travail.
Les Rendez-vous de l'emploi s'adressent aux jeunes en recherche d'emploi, dans tous les secteurs de l'économie et dont les diplômes universitaires, tels que le Master 2 et le Doctorat essentiellement, aujourd'hui plus professionnalisant, leur permettent de plus en plus souvent d'occuper des postes de haut niveau au sein des entreprises.
Des rendez-vous de pré-recrutement sont planifiés à l'avance avec les entreprises qui participent à l'opération (sur inscription en ligne). Les candidats déposent leur CV en remplissant un formulaire sur le site et les recruteurs font connaître les profils recherchés, dans la plus grande confidentialité. L'espace des Rendez-vous de l'emploi se situe au niveau Brillat-Savarin et se compose de 3 pôles distincts : des entretiens planifiés entre recruteurs et demandeurs d'emploi, des ateliers pratiques et un point d'information générale du public. Il accueillera recruteurs et candidats les 25 et 26 mai et cette année, la seconde journée du salon sera entièrement dédiée aux Master 2 et les rencontres planifiées auront lieu également au niveau Pierre Curie, sur les stands des entreprises exposantes.
Des ateliers de 45 minutes dédiés à l'embauche et aux carrières
Organisés par l'Intelli'agence* avec des intervenants de tous horizons – universitaires, chercheurs, doctorants, recruteurs –, ces ateliers pratiques et conviviaux traitent de l'embauche et des carrières dans le domaine de la recherche et de l'innovation. A noter, parmi les thèmes abordés, le CV en français et en anglais, l'entretien, le projet professionnel, le recrutement des jeunes diplômés dans les secteurs publics et privés, les enseignants-chercheurs, l'emploi et les perspectives des jeunes docteurs ou encore la place des diplômés en sciences humaines dans les entreprises... Ces ateliers se déroulent tout au long du salon selon un programme préétabli et communiqué en ligne, en amont de l'opération.
Visiter le site rue2011.com. Voir les articles du blog 4e édition des Rencontres Universités Entreprises et 3e Rencontres Universités-Entreprises.

All the themes addressed in the context of university-industry meetings (campus plan, PRES, international appeal, closer university-industry ...) are within the scope of the Ministry of Higher Education and Research, Official Partner the 2011 edition. Event STREET flagship, the appointment of Employment together all public and private higher education, research and innovation. Organised by the Ministry with support from The Intelli'agence * These appointments reflect a desire to promote the use of Master 2 and doctors and, more broadly, the employability of young graduates from universities. More...