16 mars 2011
Les entreprises en quête d'alternants post-Bac
L'alternance est un pied à l'étrier pour l'insertion professionnelle des jeunes. Et elle n’est pas l’apanage des niveaux CAP ou Bac pro. Focus sur les avantages de la formule et les entreprises qui recrutent des étudiants post-Bac.
L’alternance n’est pas une voie de garage. Les étudiants de l’enseignement supérieur sont de plus en plus attirés par la formule. Dans les CCI (Chambres de commerce et d’industrie), 23 % des apprentis suivaient une formation de niveau post-Bac en 2008/2009. Un nombre qui devrait d'ailleurs augmenter dans les années à venir. Nicolas Sarkozy souhaite faire passer le nombre de jeunes formés par l’alternance de 600 000 aujourd’hui à 800 000 en 2015. Comment? En simplifiant les démarches administratives et en proposant des aides financières incitatives (système de bonus-malus).
Une manne financière
Ainsi, les entreprises de 250 salariés et plus qui dépasseront le quota aujourd’hui relevé à 4 % (jusqu'au seuil de 6 %) bénéficieront d’un bonus de 400 € par contrat et par an. Du côté des entreprises de moins de 250 salariés, celles qui embaucheront un jeune de moins de 26 ans en alternance supplémentaire profiteront pendant six mois d'une exonération de charges sociales pour ce salarié. Pour faciliter la conclusion de contrats, des développeurs de l’apprentissage sillonnent le territoire. « Nous sommes chargés de prospecter des entreprises de la région, en priorité de 20 à 250 salariés, qui n’accueillent pas d’apprentis ou du moins pas depuis 5 ans. Notre objectif étant de décrocher 150 contrats d’ici décembre 2011 », confie Laurence Gaze, développeur de l’apprentissage à la CCI de Rhône-Alpes...
Une formule qui gagne tous les secteurs
L’artisanat et l’industrie ne sont pas les seuls secteurs pourvoyeurs d’emplois en alternance. Banque, assurance, informatique, transport-logistique, l’énergie… tous les secteurs s’y mettent. D’ailleurs, le nombre d’alternants ne cesse d’augmenter d’année en année dans l’assurance : 3 000 contrats signés fin 2009, soit plus de 16 % des effectifs contre seulement 5,7% en 2002. Le secteur bancaire est également friand d'étudiants en alternance. « Nous accueillons chaque année 300 jeunes en alternance. Nous proposons des postes aux étudiants préparant des diplômes de niveau Bac +2 à Bac +5 dont plus de 80% forment aux métiers en agence. En effet, nous recrutons majoritairement des commerciaux », indique Franck Raynel, responsable de recrutement au Crédit du Nord. Ainsi des conseillers commerciaux, conseillers de clientèle particuliers, professionnels, des assistants commerciaux entreprises, des conseillers en patrimoine sont particulièrement recherchés. Des postes sont également proposés aux profils master dans les directions fonctionnelles: RH et marketing. Plus d'infos sur les contrats en alternance et les rémunérations dans notre dossier Alternance.
The alternation is a foot in the stirrup for the professional integration of young people.And it is not unique to CAP or BacPro levels. Focus on the benefits of the formula and the companies that recruit students Post-Bac. Thus, firms with 250 or more employees who exceed the quota raised to 4% today (up 6% threshold) will receive a bonus of 400 € per contract per year.
As for companies with fewer than 250 employees, those who hire a young person under 26 years alternating additional benefit for six months' exemption from social charges for employees. To facilitate the conclusion of contracts, developers of learning crisscross the territory. "We are responsible for prospecting companies in the region, primarily from 20 to 250 employees, apprentices who do not welcome or at least not for 5 years. Our goal is to get 150 contracts by December 2011, "says Laurence Gaze, a developer of learning ICC Rhone-Alpes. More...
Une manne financière
Ainsi, les entreprises de 250 salariés et plus qui dépasseront le quota aujourd’hui relevé à 4 % (jusqu'au seuil de 6 %) bénéficieront d’un bonus de 400 € par contrat et par an. Du côté des entreprises de moins de 250 salariés, celles qui embaucheront un jeune de moins de 26 ans en alternance supplémentaire profiteront pendant six mois d'une exonération de charges sociales pour ce salarié. Pour faciliter la conclusion de contrats, des développeurs de l’apprentissage sillonnent le territoire. « Nous sommes chargés de prospecter des entreprises de la région, en priorité de 20 à 250 salariés, qui n’accueillent pas d’apprentis ou du moins pas depuis 5 ans. Notre objectif étant de décrocher 150 contrats d’ici décembre 2011 », confie Laurence Gaze, développeur de l’apprentissage à la CCI de Rhône-Alpes...
Une formule qui gagne tous les secteurs
L’artisanat et l’industrie ne sont pas les seuls secteurs pourvoyeurs d’emplois en alternance. Banque, assurance, informatique, transport-logistique, l’énergie… tous les secteurs s’y mettent. D’ailleurs, le nombre d’alternants ne cesse d’augmenter d’année en année dans l’assurance : 3 000 contrats signés fin 2009, soit plus de 16 % des effectifs contre seulement 5,7% en 2002. Le secteur bancaire est également friand d'étudiants en alternance. « Nous accueillons chaque année 300 jeunes en alternance. Nous proposons des postes aux étudiants préparant des diplômes de niveau Bac +2 à Bac +5 dont plus de 80% forment aux métiers en agence. En effet, nous recrutons majoritairement des commerciaux », indique Franck Raynel, responsable de recrutement au Crédit du Nord. Ainsi des conseillers commerciaux, conseillers de clientèle particuliers, professionnels, des assistants commerciaux entreprises, des conseillers en patrimoine sont particulièrement recherchés. Des postes sont également proposés aux profils master dans les directions fonctionnelles: RH et marketing. Plus d'infos sur les contrats en alternance et les rémunérations dans notre dossier Alternance.

Diversité + Université = Chômage?

Mardi 29 mars 2011, 8h30 – 13h30, CELSA 77, rue de Villiers 92200 Neuilly Sur Seine, Metro : Pont de Levallois - Bécon (Ligne 3). Programme.
Chaque année, l’AFIP prend de nouvelles initiatives pour faire avancer le débat et explorer de nouvelles solutions. Depuis 2004, elle organise un colloque annuel sur de grands sujets émergents en matière de lutte contre les discriminations et d’insertion professionnelle.
Le thème de cette année abordera la réflexion sous l’angle de la responsabilité partagée des entreprises et des universités dans l’accès à l’emploi des diplômés issus de la diversité.
Si on considère que plus de 60% des candidats de l’AFIP ont un diplôme universitaire, et que ces mêmes connaissent un taux de chômage quatre fois plus élevé que la moyenne nationale. Diversité et Université constituent-elles un double frein pour l’emploi ? Pourquoi les entreprises peinent-elles encore à recruter à tous les niveaux de responsabilités des formations universitaires? Comment pourrait-on accompagner les universités à réviser leurs pratiques pour s’adapter aux besoins des entreprises ? Les entreprises ne devraient-elles pas s’ouvrir à d’autres compétences? Quelle est la position des étudiants ? Quelles sont les solutions innovantes pour ensemble relever le défi de l’insertion professionnelle des jeunes et plus particulièrement de ceux issus de la diversité ?
PROGRAMME
TABLE RONDE 1 : Diplômés issus de la diversité et de l’université: double handicap? Animateur : Pascale COLISSON - Vice-présidente de l’association des femmes journalistes. Alain GAVAND - PDG Alain Gavand Consultants, Quel est le taux de placement des candidats issus de la diversité et de formation universitaire? Julie COUDRY – Fondatrice et directrice générale de LA MANU, agence qui fabrique le lien entre les étudiants des universités et les entreprises. Le lobbying associatif auprès des universités et des entreprises. Pierre BAGOT – Chargé de mission relations Entreprises - Université UPMC, Comment créer des passerelles pérennes avec les entreprises? Camille GALAP – Président de l’Université du Havre, Les formations universitaires sont-elles adaptées aux besoins des entreprises? Sylviane BALUSTRE-D’ERNEVILLE – Direction des Relations Ecoles et du Recrutement France – L’OREAL, L’entreprise est-elle prête à s’ouvrir à toutes les formations universitaires et à tous les niveaux de compétences?
TABLE RONDE 2 : Universités et Entreprises : même combat?
Animateur : Pascale COLISSON – Vice-présidente de l’association des femmes journalistes. Fabrice LACOMBE, Président France Michael Page International, Tous les diplômes universitaires ont-ils la même valeur sur le marché de l’emploi? Julie COSTA, Présidente de la CEVPU –Vice - Présidente Etudiante - Université Paris Est Créteil-Val de Marne, Le point de vue des étudiants. Jean Louis CARVES – Responsable diversité Groupe IBM, La professionnalisation des diplômes universitaires à travers les stages et l’apprentissage. Ludovic GUILCHER – Responsable du réseau des anciens diplômés HEC, L’université doit elle s’inspirer de la démarche professionnalisante des grandes écoles pour répondre aux besoins de l’entreprise? Jean-Maurice PIKA – Docteur en traitement de signal - Institut INHNI, Quand l’entreprise et l’université s’associent pour favoriser l’employabilité des collaborateurs.
POUR CONCLURE
Jean Claude TCHICAYA – Consultant - Chercheur practicien, Diversité et université : déconstruire les stéréotypes et les représentations pour faciliter l’accès à l’emploi. Carole DA SILVA, Fondatrice et Directrice de L’AFIP, Les propositions de l’AFIP. Kag SANOUSSI, Secrétaire Générale de la charte de la diversité, Quels engagements des universités en faveur de la promotion de la diversité. François HILAIRE, adjoint au Délégué Interministériel à l’Orientation.

Kedd, március 29., 2011, 8:30-1:30, Celsa 77, rue de Villiers 92200 Neuilly Sur Seine, Metro: Pont de Levallois - Becon (3. sor). Program.
Minden évben, a AFIP az új kezdeményezéseket, hogy elősegítse a vitát és új megoldásokat. 2004 óta, ő szervez évente konferenciát a főbb kérdésekben felmerülő megkülönböztetés elleni küzdelemben és a foglalkoztathatóság. A téma ebben az évben fog kinézni a reflexió szemszögéből közötti felelősségmegosztás vállalatok és az egyetemek számára a munkavállalásban, a diplomások eltérő háttérrel. Ha valaki úgy véli, hogy több mint 60%-a jelölt a AFIP egy egyetemi diplomával, és hogy e tapasztalható munkanélküliségi ráta négyszer magasabb, mint az országos átlag. Még több...
Organismes de formation : bientôt une liste nationale et actualisée ?

- Dans un objectif de clarification, un site Internet publiant « une liste nationale et surtout actualisée, donc remise à jour en temps réel, des organismes de formation enregistrés […] devrait voir le jour à l’automne 2011 selon les services du gouvernement », indiquent les députés Gérard Cherpion (UMP, Vosges) et Jean-Patrick Gille (PS, Indre-et-Loire) dans la partie consacrée à l’offre de formation de leur rapport.
- Dans cette partie de leur rapport, les députés s’appuient principalement sur les éléments apportés par les services de l’État pour dresser un état des lieux des mesures en faveur d’une meilleure lisibilité de l’offre de formation et de celles relatives au contrôle de cette offre. Les deux rapporteurs soulignent ainsi que, « une année après la publication de la loi », il reste « difficile de rendre compte de l’offre de formation » professionnelle en France.
- La difficulté dans la mise en ligne d’un inventaire actualisé de l’offre de formation tient au fait qu’une « telle liste est quotidiennement obsolète compte tenu du fait qu’en moyenne, 35 organismes de formation sont déclarés chaque jour sur l’ensemble du territoire ».
- Un site Internet national doitdonc être mis en ligne en 2011 pour permettre à chaque organisme de formation « de renseigner en ligne sa déclaration. Son dossier sera traité dès réception des pièces justificatives (l’intéressé sera informé de son état d’avancement). Les modèles fixés par la circulaire seront intégrés au système d’information pour faciliter les tâches administratives des services et leur permettre de se concentrer sur l’analyse de l’action présentée afin de déterminer si celle-ci entre dans le champ de la formation professionnelle. » Cet outil « devrait permettre de traiter l’ensemble des dossiers dans les délais fixés », estiment les rapporteurs.

- Fil-kjarifika ta 'l-iskop, pubblikazzjoni websajt "lista nazzjonali u speċjalment preżent, għalhekk aġġornata fi żmien reali, irreġistrati organizzazzjonijiet ta' taħriġ [...] għandhom jiġu rilaxxati fil-ħarifa 2011 mill-Uffiċċju tal-Gvern" jindikaw membri Gerard Cherpion (UMP, Vosges) u Jean-Patrick Gille (PS, Indre-et-Loire) fit-taqsima dwar l-opportunitajiet ta 'taħriġ għall-rapport tagħhom. More...
Classement mondial des universités: comment mesurer la réputation et la valeur?

Des surprises? Sans doute l’excellente place de l’Ecole Polytechnique fédérale de Zurich (24ème) ou de l’université Lomonosov de Moscou (33ème) alors que l’université de Pékin atteint la 43ème place. Eh oui, vues du monde entier, elles ont une meilleure réputation que les universités françaises ou allemandes (la première allemande classée est l’université de Munich, 48ème).
Comme tous les classements, ce dernier peut sembler anecdotique mais il reflète bien l’opinion de la communauté académique mondiale sur la notoriété des établissements. Il est d’ailleurs intéressant de le comparer à l’autre classement du Times Higher Education, réalisé lui sur des critères objectifs (nombre de professeurs, citations dans des revues de recherche, etc.).
Si le haut du classement ne bouge guère, on constate de vraies différences ensuite. Au bénéfice par exemple des universités japonaises qui passent de la 26ème à la 8ème place (Tokyo) et de la 57ème à la 18ème place (Kyoto), ou de l’université du Massachussets (56ème et 19ème), sans doute grâce à l’effet MIT. Sans parler de la London School of Economics qui gagne près de 50 places ou la Delft University qui progresse de 100 places. Mais il y aussi de sévères chutes, comme celle de l’Ecole Polytechnique, qui perd près de 30 places selon qu’on considère sa valeur intrinsèque ou sa réputation.
Certaines universités sont mêmes seulement présentes dans le classement «réputation». C’est le cas de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne ou de l’université Lomonosov de Moscou. Et, fort logiquement, d’autres disparaissent lorsqu’on parle seulement de réputation comme la Pohang University of Science and Technology (Corée du Sud) ou… les écoles normales supérieures de Paris et Lyon.
Les Top 50 du Times Higher Education selon la réputation et selon des critères objectifs
Vous trouverez dans la première colonne, le classement du Times Higher Education selon la réputation et, dans la troisième, le rappel de son classement «classique». Cela peut révéler de vraies différences que je souligne en rouge. NC = non classé.
