Dictionnaire raisonné de l'apprentissage
Au moment où le Président de la République renouvelle ses déclarations en faveur du développement de cette voie de formation et où le gouvernement prépare une réforme de l’apprentissage, l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie vient d’éditer le « Dictionnaire raisonné de l’apprentissage ».
Présenté à la presse le jeudi 17 février, cet ouvrage, tout en rappelant la position des CCI sur le sujet, rassemble une information objective sur tous les aspects de la filière à partir de plus de 60 définitions et près de 100 mots clés.
Apportant des réponses précises aux questions fréquemment posées, ce Dictionnaire est à la disposition de tous les acteurs concernés : services de l’Etat et Régions, CFA et Entreprises…
Un taux de chômage des jeunes élevé et persistant qui, comme un mal chronique, frappe les individus d’exclusion et menace la cohésion nationale, tel est l’un des principaux drames sociaux des trois dernières décennies dans notre pays. L’inadaptation de notre système de formation explique notamment cette situation.
Aux grands maux, les bons remèdes et l’apprentissage en est l’un des plus évidents. C’est pourquoi, au nom du réseau des CCI, j’ai plaidé il y a déjà longtemps pour un développement quantitatif et qualitatif de l’apprentissage dans un ouvrage intitulé "Un million d’apprentis en France, c’est possible". Notre pays en comptait alors seulement 250 000.
Le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie, qui forme aujourd’hui un apprenti sur quatre en France, a toujours été convaincu de l’efficacité de cette voie de formation première pour faciliter la poursuite d’études, particulièrement pour les jeunes mal à l’aise dans le système de formation traditionnel. L’apprentissage réconcilie les savoirs réputés « nobles » et les savoir-faire, tous les savoir-faire. La préparation par l’apprentissage s’étend en effet à presque tous les métiers, notamment ceux des services; des démarches de qualité sont engagées pour rapprocher les centres de formation des entreprises employeurs; l’ouverture de formations aux niveaux supérieurs a sorti la filière de son ghetto et légitime son développement.
L’apprentissage avait failli disparaître avant 1985.
Aujourd’hui un consensus national autour de ses mérites semble enfin réalisé. La bataille des idées est gagnée! Reste que, dans ce dossier complexe, trop de contrevérités circulent encore, au risque de fausser les diagnostics et d’influencer les décisions qui ont été ou seront prises. Pour soutenir cette grande cause nationale et au moment où les pouvoirs publics se penchent à nouveau sur les modalités d’organisation et de financement du dispositif, nous avons voulu ce « Dictionnaire raisonné de l’apprentissage ».
De A comme Apprenti à T comme Taxe d’apprentissage, en passant par R comme Région, il s’efforce d’offrir une information aussi complète et structurée que possible ainsi que les éléments de réflexion que nous autorise la formation des 200 000 apprentis ou étudiants dans nos établissements. Les jeunes, tous les jeunes de notre pays, quels que soient leur origine, leur quartier, leur parcours, ont des talents qui ne demandent qu’à s’exprimer. Encore faut-il leur en donner l’occasion.
J’ai rencontré des milliers d’apprentis dans leurs CFA ou lors de réunions publiques. Tous ont l’extraordinaire fierté d’avoir pris leur vie en main et le sentiment de trouver leur place. Lors d'une réunion à Lille, interrogé par un journaliste qui soulignait les exigences de l’apprentissage, l’un d’entre eux répondait, serein : « Quand on est passionné, rien n’est difficile ». Développer l’apprentissage, c’est aussi développer la confiance des jeunes en eux-mêmes, en leur propre avenir et dans notre avenir collectif.
CCI et Universités
Pour favoriser le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, les CCI, en dehors des formations développées dans leurs propres écoles, se sont associées à des universités pour offrir aux jeunes une filière complète de formations en apprentissage, allant du CAP au master. A titre d’illustration, la formation d’ingénieur E2I - anciennement IFITEP (spécialité électronique et informatique industrielle du CFA de l’UPMC) est le fruit d’un partenariat entre la CCI de Versailles Val d’Oise/Yvelines et l’Université de Paris Pierre et Marie Curie. Il a été pendant longtemps le seul CFA intégré à une université.
Ha a köztársasági elnök ismételten támogató nyilatkozataira fejlődésének ez a folyamat kialakulása és a kormány reformot készít elő a tanulás, a közgyűlés a francia kamara Kereskedelmi és Iparkamara nemrég tette közzé a "Szótár a tanulás".
Mutatja be a sajtónak csütörtök február 17, ebben a kötetben, de emlékeztet a helyzet az ICC a témában, gyűjt objektív minden szempontból az iparág több mint 60 meghatározások és mintegy 100 kulcsszót.
Biztosítva a pontos választ a gyakran ismételt kérdéseket, ez a szótár rendelkezésre áll az összes érdekelt fél: kormányzati szolgáltatások és a régiók, CFA és üzleti ...
A ráta a fiatalok magas munkanélküliség és a tartós, mint a krónikus, érinti az embereket a kirekesztés és a fenyegető nemzeti összetartás, ez egy nagy társadalmi drámák az elmúlt három évtizedben hazánkban. Még több...
« Universitaires de tous les pays… »

Les coopérations entre nos universités et celles de l'ensemble de cette région, anciennes et profondes, témoignent d’une forte imbrication de nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche. La présence d’étudiants et d’enseignants-chercheurs issus du pourtour de la Méditerranée dans nos universités et d’enseignants chercheurs français dans leurs universités, les échanges constants entre nos universités ont peu à peu façonné une communauté d’appartenance qui explique que nous nous sentions si touchés par ce qui se passe actuellement dans cette zone et dans d’autres pays qui nous sont proches.
Le propre des communautés universitaires, où qu’elles soient, est d’être en prise avec les enjeux et les aspirations des nations: elles en accueillent et forment la jeunesse, elles en forment les élites, créent et diffusent les connaissances et sont le moteur de l'élévation globale du niveau de formation des sociétés. Ce rôle irremplaçable a permis, même si les universités sont nécessairement inscrites dans les institutions maîtrisées par les gouvernements, que des aspirations à la démocratie, à l'élévation du niveau de vie, à un meilleur fonctionnement des institutions mûrissent et s'expriment, alimentées par différents canaux, que ce soit sur internet, dans la presse, dans la rue.
Le renversement des régimes en place depuis plusieurs décennies place la communauté universitaires dans une position particulière de responsabilité pour entrer dans une nouvelle ère, donner à la société les cadres auxquels elle aspire et bâtir de nouvelles institutions dans lesquelles prévaudront les valeurs de démocratie, de progrès de la connaissance et d'ouverture intellectuelle.
L’Université est indispensable au développement, au bien-être et au progrès des sociétés et aucune atteinte aux libertés universitaires ne saurait être tolérée. La notion même de valeurs éthiques et de progrès humain, propres aux démocraties, sont au cœur du projet universitaire. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui plus que jamais, la CPU continuera à apporter son soutien aux universités et universitaires acteurs des changements en cours qui peuvent compter sur son appui pour participer, par nos coopérations, à l’instauration de sociétés démocratiques de la connaissance.

التعاون بين جامعاتنا وتلك التي في المنطقة بأسرها ، قديمة وعميقة ، تظهر العلاقة القوية بين أنظمتنا التعليم العالي والبحث العلمي. وجود من الاساتذة والطلاب من حافة البحر الأبيض المتوسط في جامعاتنا والمدرسين الباحثين الفرنسية في جامعاتهم ، شكلت التبادلات المستمرة بين جامعاتنا تدريجيا المجتمع بالانتماء هذا هو السبب في أننا ورأى لمست ذلك نحن بما يحدث في هذا المجال في بلدان أخرى والتي هي قريبة لنا.
السمة المميزة للمجتمعات جامعة ، أينما كانوا ، ومن المقرر ان تشارك مع قضايا وتطلعات الأمم المتحدة : انها موضع ترحيب والشباب ، هم النخبة ، وخلق ونشر المعرفة وهي المحرك مستوى أعلى عموما من شركات التدريب. وقد سمح هذا الدور الفريد ، حتى إذا تم تضمين بالضرورة الجامعات في المؤسسات التي تسيطر عليها الحكومات ، والتطلعات من أجل الديمقراطية ورفع مستويات المعيشة ، وتحسين أداء المؤسسات الناضجة والتعبير عن أنفسهم ، تغذيها من خلال قنوات مختلفة ، سواء على شبكة الانترنت ، في الصحف ، في الشارع.
الاطاحة به في ظل الأنظمة القائمة لعدة عقود والأوساط الأكاديمية في موقف خاص للمسؤولية لدخول عصر جديد ، وإعطاء المديرين التنفيذيين الشركة أنها تمتص وبناء المؤسسات الجديدة التي تسود قيم الديمقراطية والتقدم المعرفة والانفتاح الفكري.
الجامعة أمر أساسي لرفاه والتنمية والتقدم من الشركات وليس التعدي على الحرية الأكاديمية لا يمكن السكوت عليها. مفهوم جدا من القيم الأخلاقية والتقدم البشري ، محددة للديمقراطيات ، هي في صميم مشروع الجامعة . لهذا السبب ، اليوم أكثر من أي وقت مضى ، وحدة المعالجة المركزية ستواصل تقديم الدعم للجامعات والجهات الفاعلة جامعة التغيير الجارية التي قد تعتمد على دعمه لمشاركة تعاوننا ، وتأسيس الشركات ديمقراطية المعرفة.
Tuteur de stage : une mission large et exigeante

Accueillir
C'est au tuteur qu'il revient d'accueillir le jeune en entreprise, sur son nouveau lieu de formation. Il s'agit de lui présenter l'entreprise, mais aussi de le présenter à l'entreprise. Le tuteur se charge de lui faire visiter les lieux, de le présenter aux différents services tout en l'informant sur le rôle et la fonction des différents départements. La visite des locaux et ce premier contact sont également l'occasion de faire connaître les règles de vie collective de l'entreprise ou du chantier (tenue, horaires, règles, procédures de sécurité, pause-repas, partage des tâches, rangements, astreinte). Le jeune, même s'il ne peut tout retenir dès le début, aura ainsi le sentiment d'être intégré.
Communiquer, informer
Un bon tuteur est celui qui transmet oralement les informations au moment voulu. Son rôle est de communiquer et d'informer le jeune sur les tenants et les aboutissants en essayant toujours de donner une vision globale, d'intégrer la mission ou les tâches du jeune dans la globalité de l'entreprise. Le tuteur présente donc le travail dans son contexte, il explique la nature de son activité et en rappelle les finalités. Il donne en quelque sorte un sens à une tâche. Par rapport à l'activité du jeune, il l'informe des différentes méthodes possibles, de leurs avantages et inconvénients respectifs. Il souligne l'importance de la responsabilité personnelle et collective par rapport à la qualité du travail ; il attire l'attention sur les effets néfastes que peut générer une mauvaise pratique. Il précise les contraintes de réalisation (critères de qualité, normes de sécurité). Il informe également le jeune sur des données spécifiques à l'entreprise (structure, produits, personnes).
Organiser, suivre
Le tuteur est chargé de l'organisation de l'activité du jeune dans l'entreprise. Pour ce faire, il doit penser à adapter sa demande s'il voit que le jeune ne suit pas, mais il doit également susciter son intérêt et lui donner l'envie de se dépasser. Il lui propose des tâches réelles, des situations de travail formatrices. Il doit également prévoir et organiser les séquences d'évaluation du jeune, notamment dans le cas de l'apprentissage.
Montrer, expliquer, transmettre
Telle est la méthode pédagogique du tuteur en entreprise. Il indique le résultat à atteindre et explique la démarche à suivre. Qu'il s'agisse d'une tâche manuelle ou pas, il indique la bonne façon de faire (par exemple comment répondre à la demande d'un client par téléphone), soit en montrant au jeune, soit en le guidant par des explications orales. C'est au tuteur que revient la responsabilité de transmettre la démarche et le geste professionnels.
Apprécier, évaluer
Dans une finalité de formation, le tuteur a également pour rôle d'apprécier, voire d'évaluer le jeune. C'est à lui de mesurer ses progrès, de l'encourager si nécessaire, en particulier dans le cadre d'un contrat de professionnalisation. L'évaluation finale de l'activité du jeune sur le terrain lui revient car c'est lui qui l'a suivi tout au long de sa formation en entreprise. Pour ce faire, il recueille l'avis de ceux qui ont travaillé avec lui avant de se prononcer.

Merħba
Hija r-responsabbiltà-tutur biex jakkomoda l-żgħażagħ fil-kummerċ, is-sit tagħha ta 'taħriġ ġdid. Huwa għandu jissottometti-negozju, iżda wkoll jippreżentaw lill-kumpanija.Il-gwardjan jieħu ħsieb ta 'lilu madwar il-post, biex jissottomettu għal servizzi varji waqt li jagħtu pariri dwar l-irwol u l-funzjoni ta' diversi dipartimenti. Iż-żjara tal-fond u dan l-ewwel kuntatt huma wkoll l-opportunità li jkunu jafu r-regoli tal-ħajja kollettiva tal-kumpannija jew sit (skedi azjenda, regoli, proċeduri ta 'sigurtà, lunch, qsim, ħażna, penali ). Il-żgħażagħ, anke jekk ma tistax tiftakar kollox mill-bidu, is-sensazzjoni se jinbnew. More...
L'université nouvelle est arrivée

Ces initiatives ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Beaucoup d'universitaires se démènent au quotidien pour donner à la fac un autre visage que celui d'une institution en crise perpétuelle. Sans tambour ni trompette, à tous les niveaux et pour toutes les ambitions. En témoigne le succès de la Prep'ENA de Paris-I qui, cette année, a damé le pion aux IEP (institut d'études politiques) en faisant entrer onze de ses préparationnaires à l'école nationale d'administration. "Cela démontre que les talents sont partout", relève l'ex-directeur de l'ENA, Antoine Durrleman.
Le Centre universitaire Jean-François-Champollion (Figeac-Albi-Castres) a pour sa part été distingué dans un classement ministériel qui lui a décerné la première place en termes de valeur ajoutée pour la réussite en licence de ses étudiants. "Pour le dire simplement, nous offrons le meilleur rapport qualité/prix", se félicite Jean-Louis Darréon, directeur du CUJFC. Dans un pays où 90000 jeunes sortent chaque année avec un "bac+rien" du premier cycle universitaire, la plus-value apportée aux étudiants par ce centre universitaire "proche des vaches et des brebis" n'est pas négligeable.
EXCELLENT RAPPORT QUALITE/PRIX
Ce n'est pas le moindre avantage de l'université que de proposer de faibles frais de scolarité (174 euros en licence, 237 en master et 359 en doctorat). Ce bon rapport qualité/prix, c'est ce que revendique d'ailleurs Michel Bergougnoux, le responsable du master gestion de patrimoine dispensé à l'université Clermont-I. Pour des frais universitaires s'élevant à 237 euros, ce master offre une formation très professionnalisante avec une quasi-certitude d'embauche, trois mois après l'obtention du diplôme et des rémunérations moyennes annuelles oscillant entre 36000 et 38000 euros bruts. "Quand je vois les tarifs pratiqués en école de commerce, je rêve de ce que nous ferions si nous en avions ne serait-ce que le tiers!", note Michel Bergougnoux...
BIEN CHOISIR SON DIPLÔME
Etudier est un métier et, pour réussir, mieux vaut être acteur de son parcours. Formations pléthoriques, intitulés illisibles pour les employeurs, diplômes sans débouchés, les pièges à éviter sont nombreux. "En licence pro comme en M2 (deuxième année de master), il y a des formations sur des créneaux qui sont trop étroits et il y a un problème avec le nombre de M2 [NDLR : plusieurs milliers], explique Denis Lamar, directeur général de l'Afij (Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés). Au sein des établissements, il existe des hiérarchies entre les M2. De loin, ça ne se voit pas mais au niveau local, c'est bien identifié."
Avant de se lancer dans une formation, mieux vaut donc prendre le temps d'examiner attentivement certaines données de base. Car les diplômes qui marchent usent souvent de la même recette: bon taux d'encadrement, professionnalisation, stages en entreprise, réseau d'anciens élèves, apprentissage. La formation dispensée doit s'équilibrer entre intervenants extérieurs, qui assurent le lien avec le monde professionnel, et enseignants d'université qui garantissent la bonne tenue des savoirs et compétences académiques. Le stage et sa durée sont des éléments importants à prendre en compte dans votre choix. C'est en effet durant cette période que vous découvrirez le monde de l'entreprise et pourrez acquérir votre première expérience professionnelle. "Ce sont les stages qui m'ont fait comprendre les processus de recrutement", explique Laurianne Bonnet, qui suit un double master 2 droit des affaires et droit pénal à Paris-II Assas.
Il faut également lire attentivement les enquêtes d'insertion professionnelle qui font le point sur le nombre de répondants, les salaires, la nature des contrats et, bien sûr, la durée de l'insertion sur le marché du travail. Elles tendent aujourd'hui à se développer et leur absence est souvent mauvais signe. Sur le modèle de ce qui se pratique au sein des grandes écoles, le dynamisme du réseau d'anciens est aussi une preuve d'attachement des diplômés et sera plébiscité par les recruteurs. "Dans la vie, il n'y a pas que le diplôme, il y a aussi la capacité à entrer dans le réseau", rappelle ainsi Virginie Reitzer, déléguée générale du Club des entreprises de l'institut de management de l'université de Savoie. "Le parchemin, ce n'est pas tout", ajoute le président de Paris-II, Louis Vogel, pas peu fier d'avoir publié en 2010 le premier annuaire des anciens de son université. Voir l'article entier.
