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Formation Continue du Supérieur
23 février 2011

Quel usage pour le CIF en période de crise ?

Des demandeurs d’emploi plus actifs, des salariés attentistes ou qui, à l’inverse, anticipent: dans un contexte économique instable, les contraintes du chômage pèsent davantage sur les choix de mobilité professionnelle et modifient les pratiques d’utilisation du CIF (Congé individuel de formation).
- C’est le constat de « Trajectoires & Transitions », une publication du Carif-Oref des Pays-de-la-Loire, qui consacre son numéro de janvier 2011, intitulé « Se former dans un contexte économique en crise : regard sur les demandes de congés individuels de formation dans les Pays-de-la-Loire », à l’observation des comportements des demandeurs de CIF du Fongecif, dans un contexte économique contraint.
- Ce numéro met en évidence des usages différenciés du CIF: les salariés l’utilisent pour se reconvertir et changer de métier, et les demandeurs d’emploi profitent de cette transition pour se qualifier sur le métier occupé.
- La progression des demandes de CIF enregistrées par le Fongecif Pays-de-la-Loire (75% des CIF financés dans la région) a ralenti en 2009 : +6%, contre +10% en 2008.
- L’étude du Carif-Oref montre également que les usages du CIF diffèrent selon les publics : pour les salariés, 70% des demandes de CIF s’inscrivent dans une logique de reconversion motivée par un souhait de changement de métier ; pour les demandeurs d’emploi, les motivations de changement sont en lien avec le souhait d’obtenir une formation pour optimiser le retour à un emploi stable.
Attentistes contre pro-actifs
- Face à la dégradation du marché du travail, on distingue deux types de salariés : les « attentistes » ou les « pro-actifs ».
« La situation économique semblerait avoir un effet ciseaux: développement de projets individuels pour les salariés de niveau bac et plus, très forte baisse des projets des salariés sans diplôme », notent les auteurs de l’étude, qui relèvent une augmentation de 50% des demandes de salariés diplômés au moins du bac, et une baisse de 60% des demandes des salariés sans diplôme.
Parmi les salariés diplômés, les bac+2 utilisent le CIF pour obtenir une qualification supplémentaire dans leur métier ou leur filière. Un peu plus inquiets que les plus diplômés, ils chercheraient à conforter leur emploi. De leur côté, les bac+4 et bac+5 utilisent le CIF pour acquérir des compétences complémentaires et tenteraient de se repositionner sur des postes plus stratégiques et mieux rémunérés. « Dans un marché du travail restreint, cette catégorie de salariés utiliserait cette période pour rebondir », conclut l’étude.
Il-persuni li jfittxu impieg aktar attivi, l-impjegati interessati, jew għal kuntrarju, jistennew: f'ambjent ekonomiku instabbli, l-istress tal-qgħad jiżnu aktar fuq l-għażla tal-mobilità okkupazzjonali u bidla fil-prattiki tax-xogħol tal-prezz CIF (Leave taħriġ individwali).
- Dik hija l-konstatazzjoni ta '" tranżizzjonijiet & trajettorji ", pubblikazzjoni ta 'Orefi Carife Pays-de-la-Loire, li jiddedika 2011 tagħha Jannar intitolata" Taħriġ fil żmien ta 'kriżi ekonomika: A Iffoka fuq Talbiet għat-taħriġ individwali ma jħallu fil-Pays de la Loire "fl-osservazzjoni ta 'l-imġiba ta' applikanti għall-Fongecif CIF f'ambjent ekonomiku kostretta. More...
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