2ème bilan de la charte de l’égalité dans la fonction publique

Des progrès restent néanmoins à réaliser notamment au niveau de l’évaluation des procédures de recrutement et de gestion des carrières, de l’attribution des primes, des promotions au choix et des mobilités. La gestion des carrières des agents dans la fonction publique doit s’appuyer des procédures plus objectives, transparentes et traçables.
Le Président de la HALDE a annoncé deux axes de travail avec la DGAFP pour l’année 2011: la formation et la sensibilisation des personnels de l’encadrement à la lutte contre les discriminations, et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Dans une délibération du 13 décembre 2010, la HALDE rappelle le cadre juridique dans lequel s’inscrit l’accès à l’emploi des personnes handicapées dans la fonction publique et précise les pratiques pouvant être développées par les employeurs publics pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées.
Les discriminations liées à l’état de santé et au handicap représentent 19 % des réclamations reçues par la HALDE. Et elles constituent la première cause de réclamations dans l’emploi public en 2010.
Télécharger: Bilan de la charte de l’égalité dans la fonction publique signée avec la HALDE et mesures pour l’emploi des salariés handicapés et Délibération relative à l’emploi dans la fonction publique des personnes handicapées.

Iraqi Academics Come Together to Debate Future of Higher-Education System

These and other issues were debated here this week as part of a unique conference designed to bring together Iraqi scholars in exile and education officials from the country. The meeting, "Reconstruction of Higher Education in Post-Conflict Iraq," drew 100 Iraqi academics, along with education-ministry officials and 22 university presidents. They discussed—sometimes heatedly—the present and future state of higher education in their country. The conference was organized by the Institute of International Education in coordination with the Post-War Reconstruction and Development Unit at the University of York. The New York-based institute runs the Scholar Rescue Fund, which awards scholarships to academics around the world who fear for their lives, helping them find positions at host institutions. A dedicated Iraq relief fund was established in 2007 and has helped hundreds of threatened Iraqi scholars find safe haven. Most of them have relocated to Jordan.
Iraq's once-renowned universities have been crippled by years of sanctions and the destruction that accompanied and followed the 2003 American invasion. Academics have also suffered from the ethnic, sectarian, and political violence that has rocked the country. Since 2003, at least 451 scholars have been the victims of assassinations.
One of the goals of this conference, say organizers, was to keep Iraqi professors outside the country in touch with the academic community back home, and make them aware of opportunities to go back.
While returning to his or her country of origin is each professor's choice, the administrators of the Scholar Rescue Fund say the program is designed to encourage academics to do so when they feel safe. In his opening remarks, the group's chairman, Henry Jarecki, said its goal was "brain protection, not brain drain."
Most of the academics The Chronicle spoke to—many of whom have faced attacks or abductions—say they are too afraid to go back to Iraq. Some point to cases of colleagues who were killed within days of returning to their hometowns.
Dlawer Ala'Aldeen, minister of higher education and scientific research of the Kurdish region of Iraq, said scholars should consider taking jobs in the region's now-booming higher-education sector. "Kurdistan is your home," the minister told the assembled professors. "You can come and be there until the rest of Iraq is ready for you."
The conference used scholarship to bring scholars and administrators together, said Sultan Barakat, director of the Post-war Reconstruction and Development Unit, a master's program at the University of York. When he first heard of the Scholar Rescue Fund, he said, "I felt there should be some focus on the future of Iraq." Mr. Barakat also notes that "there is very little research written by Iraqis about Iraq. The vast majority is written by Western academics." So, he said, the idea emerged: "Why not combine the rescue effort with a research component that specifically focuses people's minds on reconstruction?"
The conference was organized around a series of original research papers, which will eventually become a scholarly volume edited by Mr. Barakat. Several of the papers were collaborations between Iraqi academics inside and outside the country.
Given how riven Iraqi society is by sectarian and political divisions, it's important, say Mr. Barakat and the conference organizers, "to bring everyone together."
Up for Debate
Yet there was also plenty of debate. A statistical analysis of higher-education financing, for example, was criticized by a number of attendees. The paper noted that although millions have been spent by Iraq, the United States, and international donors to reconstruct the country's higher-education sector, universities have suffered from a lack of coordination and strategic vision, and from "dramatic shifts in plans and allocation." In addition, the paper argued that the Iraqi government does not prioritize higher education, spending only 1.2 percent of its budget on it—a lower percentage than under Saddam Hussein's government. Higher-education ministry officials and university presidents questioned its accuracy, though, with some presidents arguing that academics who have fled the country haven't kept up with the significant improvements and investments that have taken place.
Other papers discussed the role of gender in higher education in Iraq; quality-assurance mechanisms; and the extremely high levels of post-traumatic stress disorder among Iraqi academics. The work presented highlights the contributions that Iraq's academic diaspora can make to the nation's reform of higher education. "Through displacement" the refugee scholars have "rediscovered academia, been exposed to new research methodologies," Mr. Barakat said. "They are more of an asset now than when they left." And "whether the scholars can go back or not," said Daniela Z. Kaisth, vice president for strategic development at the Institute of International Education, through collaborations and long-distance mentoring, "they can contribute."
Coup d’envoi de la POE
Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi, Philippe Rosay, Président national AGEFOS PME et Jean-Philippe Leroy, Vice-président national AGEFOS PME vienne de signer l’avenant POE de la convention cadre AGEFOS PME/Pôle emploi. La signature s'est déroulée en présence de Nadine Morano, Ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle. En savoir plus sur la POE.
La formation des demandeurs d'emploi a franchi une nouvelle étape avec la signature de cette convention cadre sur la Préparation opérationnelle à l'emploi (POE) « renforcée ». « Je souhaite que la POE se déploie le plus vite possible et que les OPCA soient nombreux à se mobiliser. [...] C'est une rencontre entre l'offre et la demande, entre une entreprise et un demandeur d'emploi » à précisé la Ministre. Développer la POE est un enjeu majeur pour l'emploi et cette signature vient officialiser l’engagement politique et opérationnel du gouvernement, de Pôle emploi et d’AGEFOS PME. Le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) consacrera pour sa part 25 millions d'euros à la POE.
AGEFOS PME, 1er signataire, affiche un objectif ambitieux
Les TPE-PME témoignent régulièrement de leurs difficultés de recrutement. Hors, leurs besoins doivent être pourvus rapidement et de façon adaptée. Pour AGEFOS PME, la POE est une vraie solution pour répondre aux besoins des TPE-PME. Elle permet, en effet, une logique d'intervention qui a fait ses preuves dans le réseau AGEFOS PME qui se décline en 3 points: *assurer un service de proximité auprès de l’entreprise, *approcher globalement ses besoins Emploi-Formation, *mobiliser les réseaux d’acteurs susceptibles d’y répondre.
« Nous nous engageons avec force et détermination dans le développement de la POE » précise Philippe Rosay, Président national, « et notre objectif est d’atteindre 5 000 POE conclues d’ici à fin 2011 ». La présence de la Ministre est un signal d'encouragement fort pour AGEFOS PME et démontre l'importance de la POE pour faciliter l’insertion ou la réinsertion professionnelle. La relation AGEFOS PME/Pôle emploi est au cœur de la réussite du développement de la POE, celle-ci s’inscrit dans un travail en commun engagé, en particulier en 2010, à travers la gestion de près de 15 000 parcours de formation dans le cadre de la CRP ou du CTP. « Pôle emploi n’a pas vocation à travailler seul. Il doit savoir s’entourer de tous les acteurs d’aide au retour à l’emploi pour en faire de vrais partenaires. Cette convention est l’aboutissement d’un travail engagé depuis plusieurs mois avec AGEFOS PME autour de la POE. Notre objectif commun est d’adapter les compétences d’une personne à un poste par un dispositif simple et souple » ajoute Christian Charpy, directeur général de Pôle emploi.
POE, un dispositif phare
A l'initiative de la CGPME et portée par les partenaires sociaux en 2009 dans le cadre de l’Accord national interprofessionnel du 5 octobre, la POE a trouvé sa place parmi les dispositifs et les financements actuels. « C'est la première fois que l'on signe une POE renforcée, qui permet la contribution financière d'un Organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) à ce dispositif de mise en adéquation de l'offre et de la demande d'emploi », a également souligné la Ministre.
Un demandeur d'emploi peut bénéficier d'une formation allant jusqu'à 400 heures pour acquérir les compétences spécifiques identifiées par une offre d'emploi. La CGPME a été à l'origine de ce nouveau dispositif créé par la loi de 2009 réformant la formation professionnelle continue. Voir l'article Tout sur la POE sur le blog.
Christian Charpy, CEO ta 'ċentru impjieg, Philippe Rosay, President Nazzjonali AGEFOS SMEs u Jean-Philippe Leroy, Nazzjonali Viċi President SMEs AGEFOS ġejjin sabiex jiffirma l-addendum għall-Konvenzjoni Kwadru POE AGEFOS SME ċentru impjieg. L-iffirmar attendew Nadine Morano, Ministru responsabbli għat-Tagħlim u Taħriġ. Tgħallem aktar dwar il-BUD.
Mezz Ġodda għal maġġuri
It-taħriġ ta 'min ikun qed ifittex laħqet mira oħra ma' l-iffirmar tal-Konvenzjoni Qafas dwar Operattiv Rieda Impjiegi (POE) "tissaħħaħ". "Nittama li l-BUD hija skjerata malajr kemm jista 'jkun u li OPCA x'aktarx jimmobilizzaw. [...] Huwa jiltaqgħu bejn provvista u domanda, bejn kumpannija u l-applikant għall-impjieg "qal il-Ministru. Jespandu l-BUD hija sfida maġġuri għall-impjiegi u din il-firma formalizes l-impenn ta 'politika u operazzjonali minn ċentru gvern impjieg, u AGEFOS-SMEs.Il-Kumitat Konġunt tal-karriera Fond sigurtà (FPSPP) sabiex jallokaw sehem tiegħu ta 'EUR 25 miljun għall-BUD. More...
2011 Top 20 Leadership Training Companies
TrainingIndustry.com continuously monitors the training marketplace looking for the best providers of Leadership training services. As part of our commitment to the industry and service to our community members and website visitors, we announce Top Company Lists to help buyers of leadership training programs, products and services choose a partner that does it best.
Selection of the Top 20 Leadership Training Companies was based on the following criteria:
* Thought leadership, assessments or research to support programs
* Strength of clients and audiences served
* Geographic reach and participants trained
* Company size and growth potential
* Industry recognition, innovation and impact
Due to the diversity of services included in leadership training programs, no attempt is made to rank the “Top 20.”
A remarquer: une seule entreprise européenne dans ce Top 20
- Hemsley Fraser, société spécialisée dans la formation professionnelle et filiale du groupe Demos, a annoncé, le 25 janvier 2011, sa nomination dans le top 20 des sociétés leaders en formation professionnelle dans le monde. Nomination qui s’est faite au titre de l’édition 2011 du classement annuel du site américain TrainingIndustry.com.
- Dans l’édition 2011 du classement de TrainingIndustry.com, Hemsley Fraser est la seule société européenne à figurer dans le top 20.
- « Nous sommes fiers que, pour la seconde année consécutive, Hemsley Fraser figure parmi les vingt premières entreprises de formation professionnelle à travers le monde. Ce classement récompense le formidable travail que nous réalisons pour nos clients. Le fait que nous soyons la seule société européenne du top 20 témoigne de notre forte position sur le marché, notamment en Amérique du Nord », déclare Todd Turner, directeur général de Hemsley Fraser.
- « Cette reconnaissance renforce la légitimité du groupe Demos à répondre aux besoins de formation de grands comptes internationaux, tant en Europe qu’outre-Atlantique. Elle valide les choix de notre stratégie internationale qui nous permettent d’enrichir et de déployer progressivement l’ensemble de nos offres dans tous les pays ou nous sommes présents », commente Jean Wemäere, PDG du groupe Demos.
Voeux au monde de l'enseignement supérieur et de la recherche
A l'occasion de ses voeux au monde de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse a rappelé sa volonté de replacer l'université et la recherche au coeur de la société française pour y jouer leur rôle de moteur du progrès scientifique, économique et social.
Au moment de vous présenter mes vœux pour cette nouvelle année, la quatrième que j’aurais le privilège de passer à vos côtés, je voudrais partager avec vous l’optimisme et la confiance qui m’animent.
J’en suis en effet profondément convaincue, excellence académique et professionnalisation peuvent et doivent aller de pair. Pour deux raisons: la première, c’est que l’insertion des étudiants est aussi une reconnaissance sociale de la qualité de la formation universitaire; la seconde, c’est que la culture académique, tout comme la formation à la recherche par la recherche, développent des qualités qui sont attendues de tous les professionnels: la créativité, la rigueur, l’indépendance d’esprit, la capacité à poser un problème et à innover pour le résoudre. Voilà tout ce qui fait la force des diplômés de l’université, et notamment de ses docteurs.
L’enjeu, aujourd’hui, c’est bien sûr d’affirmer la dimension professionnalisante des études supérieures, en développant les enseignements transversaux et les stages dès la licence. Mais l’enjeu, c’est aussi de rendre plus visibles par le monde professionnel les qualités que développe la culture académique. C’est tout l’esprit des référentiels que nous allons élaborer pour la licence d’ici l’été. (Lire la suite de l’article)
La « préférence nationale » appliquée à l'apprentissage

Sous le logo de la République française, on vous demande de remplir votre identité, état civil et parcours scolaire. Enfin, les voeux. Après réflexion, ce sera un DUT informatique en apprentissage. Choix de la formation, détails, sélectionner. Écran blanc. Et un message: « Seuls les candidats de nationalité française peuvent s'inscrire dans une formation en apprentissage sur APB ». Car Camille Durand est de nationalité malienne. Mais Camille Durand peut devenir belge ou portugaise (magie de l'informatique), elle verra le même message apparaître. Si seule la fictive Camille Durand était concernée, l'affaire ne serait pas si grave. Mais des étudiants en chair et en os ont déjà fait cette désagréable expérience.
C'est ainsi que la semaine dernière, les professeurs du lycée Albert-Schweitzer au Raincy (Seine-Saint-Denis) ont vu arriver une élève portugaise dans l'impossibilité de s'inscrire. Ils ont d'abord cru à une fausse manipulation avant de lire l'incroyable message. Depuis, ils essayent en vain d'obtenir des éclaircissements du ministère et du rectorat. « C'est antidémocratique, discriminatoire et contraire au droit européen », énumère Emmanuel Mahé, enseignant d'histoire-géo qui n'hésite pas à parler de « préférence nationale ».
« C'est totalement illégal, confirme Stéphane Maugendre avocat et président du Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés). C'est le refus d'un service à raison de la nationalité. » D'autant que les étudiants étrangers ont le droit de suivre des formations en apprentissage à condition qu'ils aient une carte de séjour adéquate. Quant aux ressortissants communautaires, ils bénéficient de la liberté de circulation et d'installation dans l'espace Schengen.
Alors que le serveur APB est ouvert depuis une semaine, l'affaire crée un vent de panique dans les IUT. Et pour cause : puisque le serveur refuse leur inscription, les élèves appellent directement les instituts dans le but de pouvoir y déposer directement leur dossier. Un directeur d'IUT souhaitant garder l'anonymat dénonce une « mise à mal de l'égalité républicaine » et menace, dans ces conditions, de n'inscrire « aucun étudiant étranger cette année ».

Under the logo of the French Republic, you are asked to fill out your identity, marital status and schooling. Enfin, les voeux. Finally, the vows. Upon reflection, it will be a DUT computer learning. Choice of training, details, select it. White screen. And a message: "Only the French national candidates may enroll in an apprenticeship on PDB. For Camille Durand is a Malian. But Camille Durand can become Belgian or Portuguese (magic of computers), she sees the same message appear. More...
L’évolution de la formation professionnelle continue: une perspective internationale
Par Arnaud Chéron, Directeur de Recherche, EDHEC Business School (28 pages). Dans une perspective internationale (essentiellement européenne) et historique, l’objectif de la présente étude est d’examiner en détail la place et l’évolution de la formation professionnelle continue des travailleurs en situation d’emploi. Télécharger L’évolution de la formation professionnelle continue: une perspective internationale.
Il s'agit de discuter les déterminants de l'hétérogénéité entre pays et de son évolution dans le temps, pour évaluer la pertinence d'un éventuel accroissement des dépenses des Etats en faveur de la formation professionnelle continue.
Cette réflexion s'appuie en partie sur le rapport rédigé par Bassanini, Booth, Brunello, De Paola, Leuven [2005] pour le compte de l'OCDE. En préambule, nous proposerons une brève synthèse de ce rapport permettant d'identifier les grands traits caractéristiques de la formation continue dans divers pays, et plus particulièrement en Europe. Ce rapport exploite différentes sources de données relatives à la fin des années quatre-vingt-dix.
Partant de là, nous souhaitons aborder differents aspects de l'enjeu de la formation au cours de la vie professionnelle et de l'action de l'Etat dans ce domaine. Tout d'abord, d'un point de vue purement factuel de statistique descriptive et afin de décrire la situation sur le passé récent, nous prolongeons les travaux de BPL, en examinant : d'une part, le rôle des différents aspects de la formation professionnelle continue (volume horaire et 6 taux de participation) dans l'explication des différences européennes de dépenses en la matière réalisées par les entreprises; d'autre part, l'évolution de l'accès à la formation professionnelle continue en Europe entre 1999 et 2005; enfin, l'évolution des dépenses des Etats en faveur de la formation professionnelle continue jusqu'au milieu de la première décennie des années deux mille.
Ensuite, nous proposons d'étudier les arguments théoriques susceptibles, d'expliquer l'accès à la formation professionnelle et son évolution et de justifier l'évolution observée sur le passé récent des dépenses publiques de formation.
Introduction
La stratégie arrêtée au Conseil européen de Lisbonne en mars 2000 par les quinze Etats membres de l’Union européenne visait à faire de l’économie européenne « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici à 2010, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ». Le volet éducation et formation de cette stratégie était initialement structuré autour d’objectifs chiffrés concernant cinq grands axes: le pourcentage (1) d’élèves en difficulté (apprentissage de la lecture), (2) de sorties prématurées du système scolaire, (3) de diplômés du secondaire, (4) de diplômés de l’enseignement du supérieur, et enfin (5) d’adultes (entre 25 et 64 ans) participant à des actions d’éducation ou de formation.
Conclusion
Le début des années deux mille a été caractérisé par une diminution des dépenses effectuées par les entreprises pour former leurs employés, et ce dans des pays européens où initialement les entreprises formaient beaucoup, comme au Royaume-Uni ou dans les pays de l’Europe du nord. Nous avons identifié un constat similaire en ce qui concerne les dépenses publiques visant à soutenir la formation pour un grand nombre de pays incluant la France, l’Europe du nord, le Royaume-Uni, mais aussi les Etats-Unis, l’Australie ou le Canada.
Notre réflexion théorique a mis en exergue différents arguments permettant tout d’abord d’éclairer les raisons susceptibles d’expliquer que les entreprises choisissent d’être plus sélectives en matière de formation professionnelle continue de leurs employés. Elle a ensuite souligné que la diminution observée des dépenses publiques, pourtant contradictoire avec la stratégie globale de Lisbonne, pouvait également se justifier. Le trait commun de nos analyses théoriques repose sur le rôle d’un choc macroéconomique qualifié de turbulence économique. Ce phénomène de turbulence traduit le fait que les formations obtenues en emploi sont devenues plus difficilement transférables, sujettes à un risque plus grand de dépréciation. Dans ce contexte, nous avons souligné que les travailleurs attribuent une valeur relativement plus faible aux formations générales, et ils se trouvent de ce fait moins disposés à accepter les modérations salariales réclamées par les entreprises afin de partager les coûts de formation. Ceci génère un surcoût salarial pour l’entreprise par rapport à une situation de moindre turbulence, ce qui contribue à réduire les dépenses de formation professionnelle engagées par les entreprises. Enfin, dès lors que les formations dispensées ont tendance à être relativement moins transférables par définition même de la turbulence, le problème d’insuffisance des investissements en formation professionnelle se pose relativement moins, car les externalités sociales négligées par les entreprises tendent finalement à s’amenuiser.
Globalement, même s’il s’agit quelque part d’un lieu commun, notre étude conclut donc que la priorité de la politique publique en matière de formation professionnelle ne devrait pas tant être de dépenser plus, que de dépenser mieux.
Által Arnaud Cheron , kutatási igazgató, EDHEC Business School (28 oldal). Nemzetközi szemszögből nézve a (főként európai) és a történelem, a jelen tanulmány célja, hogy részletesen vizsgálja a szerepe és alakulása a szakképzés a munkavállalók foglalkoztatás. Letöltése fejlődése képzés Folyamatos szakmai fejlődés: nemzetközi perspektívában.
Ennek célja, hogy megvitassák a meghatározó a heterogén országok közötti és időbeli alakulását, hogy értékeljék az esetleges növekedése az állami kiadások a folyamatos szakmai képzés.
Ez a mérlegelés alapja részben a jelentés Bassanini, Booth, Brunello, De Paola, Leuven [2005] nevében az OECD. A preambulumban, javasoljuk egy rövid összefoglaló a meghatározó jelentés főbb jellemzői a képzés különböző országokban, különösen Európában. Ez a jelentés használ különböző adatforrások a késői kilencven. Akkor javasoljuk, hogy tanulmányozza az elméleti érvek valószínű, hogy elmagyarázza a szakképzéshez való hozzáférés és annak fejlődését, és igazolja a fejlesztés a közelmúltban az állami kiadások a képzés. Még több...