22 décembre 2010

La CTI et l’étude de l’AERES sur les formations universitaires d’ingénieurs

http://www.cti-commission.fr/local/cache-vignettes/L114xH80/siteon0-38e4a.jpgL’AERES vient de publier (15/12/2010) une étude sur « La formation universitaire au métier d’ingénieur ». La CTI constate qu’elle a été tenue à l’écart de la conception et de la rédaction de cette étude qui concerne son domaine de compétences, fixé par la loi. Communiqué à propos de l’étude de l’AERES.
Depuis plusieurs années, la CTI a cherché à coordonner ses activités avec celles de l’AERES ; elle constate la difficulté de cette dernière à engager un dialogue serein sur leurs champs d’intervention réciproques. Le rapport souhaite faire émerger un modèle de formation universitaire d’ingénieurs, sensé se différencier des modèles d’écoles d’ingénieurs autonomes (école en 3 ans après CPGE ou intégrée en 5 ans). Après une première analyse, la CTI souhaite souligner les points suivants:
- Le modèle « CPGE + école en 3 ans » est présenté comme dominant, il l’est pour les écoles les plus sélectives; mais quantitativement la moitié seulement des ingénieurs diplômés chaque année a suivi cette voie.
- Actuellement 40 universités – au sens strict- sont habilitées à délivrer le titre d’ingénieur; 3 dossiers de création sont en cours de traitement par la CTI, et elle a reçu 3 lettres de projet. Ainsi, à quelques unités près, toutes les universités ayant un potentiel significatif en sciences et technologie, ont des formations d’ingénieurs accréditées par la CTI.
- Aussi, la majorité des grades de masters en sciences et technologie délivrés dans les universités, sont déjà des titres d’ingénieur: phénomène amplifié par les doubles inscriptions des élèves ingénieurs dans les diplômes de masters, phénomène qui mériterait d’être mieux quantifié.
- Le document ne traite pas des écoles polytechniques universitaires qui se sont largement installées sur le territoire selon un standard unique: il y a là un modèle existant de « formation universitaire d’ingénieurs » qui aurait dû être analysé.
La CTI n’est pas a priori opposée à l’émulation entre écoles et formations universitaires ; dans le passé, les écoles d’ingénieurs se sont développées, avec en parallèle dans les universités, les Maîtrises de Sciences et Techniques (MST), les Diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS), puis les Instituts Universitaires Professionnalisés (IUP).
Si une nouvelle labellisation des formations à visée professionnelle dans les universités devait voir le jour, la CTI souhaite que cela se fasse dans la clarté et l’équité pour les formations -formations d’ingénieurs et nouveaux masters- et les instances qui les accréditent. Cette situation conduirait à des exigences nouvelles pour les universités, notamment pour la cohérence de leur offre de formation, cohérence sur laquelle la CTI serait particulièrement attentive lors des campagnes d’habilitation.
B.Remaud, président de la CTI
Voir aussi sur le blog ETUDE « Formation universitaire au métier d’ingénieur ».

http://www.cti-commission.fr/local/cache-vignettes/L114xH80/siteon0-38e4a.jpgAERES just published (15/12/2010) a study on "University Education in the engineering profession." The ITC found that it was kept out of the design and drafting of this study on its remit, set by law. release about the study AERES. For several years, CTI has sought to coordinate its activities with those of AERES, she notes the difficulty of the latter to initiate a peaceful dialogue on their mutual areas of intervention. The report seeks to bring out a model of university education of engineers, is supposed to differentiate features of autonomous engineering schools (schools in 3 years after CPGE or integrated in 5 years). Also on the blog STUDY "University education in engineering profession". More...

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Arrêté du 3 décembre 2010 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires

Retourner à la page d'accueil de Légifrance Arrêté du 3 décembre 2010 modifiant l'arrêté du 6 novembre 1989 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires, paru au JORF n°0296 du 22 décembre 2010.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche,
Vu le décret n° 83-1175 du 23 décembre 1983 modifié relatif aux indemnités pour enseignements complémentaires institués dans les établissements publics à caractère scientifique et culturel et les autres établissements d'enseignement supérieur relevant du ministère de l'éducation nationale;
Vu le décret n° 2010-761 du 7 juillet 2010 portant majoration de la rémunération des personnels civils et militaires de l'Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation;
Vu l'arrêté du 6 novembre 1989 modifié fixant les taux de rémunération des heures complémentaires, notamment son article 3,
Arrête:
Article 1
Les taux fixés au a de l'article 1er de l'arrêté du 6 novembre 1989 susvisé sont modifiés comme suit :
« Cours : 61,35 € ;
Travaux dirigés : 40,91 € ;
Travaux pratiques : 27,26 €. »
Article 2

A l'article 2 du même arrêté, le montant de « 7 637,90 € » est remplacé par celui de « 7 676,09 € » et le montant de « 119,33 € » par celui de « 119,93 € ».
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