16 décembre 2010
Provence-Alpes-Côte d’Azur reste une région attractive, mais perd des étudiants

Les migrations relèvent le niveau de diplôme de la population
Au jeu des migrations, Paca gagne des personnes diplômées de tout niveau. Plus de 40% sont cependant diplômés de l’enseignement supérieur. Plus précisément, sur un gain de 54000 arrivants en cinq ans de plus de 14 ans, 42% sont diplômés du supérieur (contre 21% dans la population de Paca), 15% bacheliers (contre 17%), 19% détenteurs d’un CAP ou BEP (contre 21%) et 24% sans diplôme ou possédant uniquement un BEPC (contre 41%).
En cinq ans, la région gagne ainsi 2,8 diplômés du 2e et 3e cycle sur 100 habitants ayant ce niveau d’étude. Par ailleurs, elle gagne aussi, en cinq ans, 2,5 diplômés du 1er cycle, et 2,1 titulaires d’un baccalauréat professionnel ou technologique, sur 100 en 2006.
En Paca, les diplômés de l’enseignement supérieur représentent 21,5% de la population des 15 ans ou plus en 2006; en l’absence de migrations, ils seraient 21,2%. Les migrations permettent donc d’accroître la part des diplômés de l’enseignement supérieur de 0,3 point. Si cet effet reste faible, il est cependant significatif comparativement aux autres régions de province. Paca est la région de province qui gagne le plus de diplômés. Encore une fois, ce gain ne résulte pas d’un fort pouvoir d’attraction. Il s’explique davantage par la capacité de la région à retenir les diplômés.
Les étudiants en PACA
Comment interpréter la perte significative d’étudiants par la région ? Cela tient-il à la qualité et à la nature des enseignements ? Aux conditions d’accès aux services et au logement pour les étudiants ? Comment enrayer ce mouvement ?
En revanche, PACA perd des étudiants
À l’inverse, les migrations ont fait perdre à Paca plus de 5 000 étudiants en cinq ans, ce qui correspond à 3% de sa population étudiante en 2006. La part des étudiants baisse dans la région du fait des migrations. Ce n’est pas le cas en Île-de-France, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes. Dans le Languedoc-Roussillon, elle reste quasiment stable. Trois régions accueillent l’essentiel des étudiants qui quittent Paca: l’Île-de-France (30%), Rhône-Alpes (20%) et Languedoc-Roussillon (19%).
Les étudiants quittent l’espace rural : - 4000 en cinq ans, soit une perte très importante de 8 étudiants pour 10 présents en 2006. Plus d’un tiers part vers l’aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, pôle régional universitaire et un peu moins de 30% vers une autre région. Ce sont les petites aires urbaines de la région qui sont les plus impactées par ces arrivées d’étudiants. À Gap et Digne, le gain représente respectivement 9 et 7% de la population étudiante en 2006. Ces deux aires urbaines possèdent en effet des sites universitaires.
Des arrivées d’étudiants
Au jeu des migrations, l’aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence gagne beaucoup d’étudiants (11000 en cinq ans), dont 2400 en provenance des autres régions de métropole. Elle en gagne en provenance de toutes les aires urbaines de la région, en particulier de Toulon (moins de Nice) et de l'espace rural. Les migrations accroissent significativement la population étudiante de l’agglomération: un gain de 15 étudiants pour 100 présents en 2006. Cette attractivité pour les étudiants est toutefois moins marquée que dans d’autres grandes agglomérations de province, comme Toulouse (35%) et Bordeaux (30%). La moindre prédisposition des étudiants des autres régions à venir s’installer en Paca en est la cause. À l’inverse, les étudiants quittent massivement la couronne périurbaine et le reste du pôle urbain pour venir s’installer dans les communes de Marseille et d’Aix-en-Provence.
Au jeu des migrations, l’aire urbaine de Nice perd des étudiants au profit de Marseille-Aix-en-Provence et des autres régions métropolitaines
L’aire urbaine de Nice possède des universités. Elle perd pourtant 850 étudiants, en grande partie par ses échanges d'étudiants avec les autres régions de métropole (- 1700) et l’aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence (- 650). Elle en gagne cependant sur le reste de la région. L’impact sur la population étudiante de l’aire urbaine est assez faible (3% de la population étudiante en 2006). Par contre, les étudiants de l’aire urbaine ont, plus qu’ailleurs, tendance à s’installer dans la ville-centre.
L’aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence attire beaucoup d’étudiants en provenance de celle de Toulon
Au jeu des migrations, l’aire urbaine de Toulon perd 2 500 étudiants en cinq ans, ce qui correspond à 15,5% de sa population étudiante en 2006. Elle en perd particulièrement au profit de Marseille-Aix-en-Provence (- 2 000), beaucoup moins au profit de Nice (- 300). À l’inverse, elle en gagne 600 en provenance des autres régions de métropole. Les migrations font donc fortement diminuer la population étudiante dans l’aire urbaine. Les mouvements d’étudiants à l’intérieur de l’aire urbaine de Toulon sont moins nombreux qu’ailleurs. Si on constate un attrait de la ville-centre, il est beaucoup moins important que dans les aires urbaines de Marseille-Aix-en-Provence et de Nice.
L’aire urbaine d’Avignon perd des étudiants au profit des autres régions et de l'aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence
Comme celle de Toulon, l’aire urbaine d’Avignon perd beaucoup d’étudiants: 900, soit l’équivalent de 10% de sa population étudiante en 2006. Ces mouvements se font au profit des autres régions de métropole et de l'aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence (- 1600). L'aire urbaine d'Avignon gagne au contraire 700 étudiants au jeu des migrations avec les autres territoires de la région. Les mouvements intra-urbains sont peu nombreux. Comme dans les autres grandes aires urbaines de la région, les étudiants viennent s’installer dans la ville-centre.
Question 2: Qui sont les étudiants que perd Paca ?
Ils partent surtout du Vaucluse, s’installent surtout en Île-de-France et Languedoc-Roussillon, et ont entre 18 et 21 ans. En cinq ans, Paca perd plus de 5000 étudiants au jeu des migrations par le biais de 21 500 entrées et de 27 500 sorties. Tous les départements de Paca, sauf celui des Bouches-du-Rhône, perdent des étudiants au jeu des migrations avec les autres départements métropolitains. Celui qui en perd le plus en effectif est le Vaucluse. Relativement à leur population étudiante, les départements les plus impactés sont ceux des Hautes-Alpes et du Vaucluse. La perte correspond respectivement à 45 % et 21 % de leur population étudiante en 2006. La proximité de villes universitaires extra-régionales comme Grenoble pour les Hautes-Alpes ou Lyon et Montpellier pour le Vaucluse en est la cause. Paca gagne des étudiants sur la Corse, les régions du centre, du nord et de l’est de la France. Elle en perd surtout au profit de l’Île-de-France et de ses voisines du Languedoc-Roussillon et de Rhône-Alpes.
Domanda 2: Chi sono gli studenti che perdono Paca?
Lasciano la maggior parte della Vaucluse, si insediarono soprattutto in Linguadoca Ile-de-France-Roussillon, e tra i 18 ei 21 anni. In cinque anni, Paca perde più di 5000 studenti nella migrazione gioco attraverso 21 500 27 500 entrate e le uscite. Tutti i reparti della Paca, ad eccezione delle Bouches-du-Rhone, gli studenti perdono la migrazione gioco ad altri servizi della metropolitana. Relazione ai loro studenti, la maggior parte dei reparti coinvolti sono quelli di alta montagna e Vaucluse. La perdita corrisponde al 45% e il 21% della loro popolazione studentesca nel 2006. La vicinanza di città universitarie extra-regionali, come Grenoble per Hautes-Alpes e Lione e Montpellier per Vaucluse è la causa. Paca guadagna studenti in Corsica, le regioni dell'Europa centrale, settentrionale e orientale della Francia. Si perde molto a vantaggio dell 'Ile de France e la sua vicina Languedoc-Roussillon e Rhône-Alpes. Maggiori informazioni...
La coopération franco-allemande joue la carte de l’apprentissage

Dans quel contexte et perspective s’inscrit ce partenariat ?
Le contexte politique est très favorable. Lors de la Présidence française européenne, le président Sarkozy avait exprimé sa volonté de créer un "Erasmus" des apprentis. Message particulièrement bien reçu par l’Allemagne et la France qui ont une véritable avance puisque les chambres de métiers et de l’artisanat des deux pays travaillent ensemble à ces échanges depuis cinquante ans. Ces initiatives sont pilotées et financées par l’office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ) dans le cadre de ses programmes de développement. Pour sa part, l’APCM, très impliquée dans la mobilité des apprentis, propose depuis 2003 un dispositif d’appui aux chambres de métiers et de l’artisanat, coordonné au niveau national et relayé par une cinquantaine de correspondants Europe en France. La DHKT, quant à elle, vient de créer en 2009 le projet "Berufsbildung ohne Grenzen" qui mobilise un réseau de vingt quatre conseillers dédiés au développement de la mobilité des apprentis. Il ne restait plus aux trois organismes qu’à passer à la vitesse supérieure en renforçant leur coopération dans ce domaine. C’est l’objectif du protocole d’accord qui vient d’être signé pour rapprocher les expériences et les programmes respectifs de la DHKT, de l’OFAJ et de l’APCM.
Comment seront financées ces actions de coopération entre les deux acteurs signataires ?
Les actions de coopération seront financées chaque année par l’OFAJ en fonction des axes de travail définis par la convention, l’APCM et la DHKT y contribuant en mobilisant leurs correspondants Europe et conseillers en mobilité pour mettre en œuvre ces actions.
Quels en sont les objectifs ?
Les objectifs portent à la fois sur l’organisation d’un nombre plus important d’échanges et sur leur déroulement dans des conditions optimales. Bien que la mobilité France/Allemagne tienne le haut du pavé avec 30% d’apprentis qui « s’échangent » chaque année, 400 apprentis sont envoyés en Allemagne par an. Sur un total de 180000, c’est très faible. Pour y remédier, nous avons travaillé activement sur les causes, et en priorité sur le rapprochement des réglementations française et allemande en terme d’apprentissage. Nous avons également avancé dans l’harmonisation des systèmes de formation et des diplômes. Grâce à ces évolutions, il est désormais plus facile de valoriser les échanges auprès des jeunes et des chefs d’entreprise qui sont leurs maîtres d’apprentissage. N’oublions pas que l’entreprise continue à rémunérer le jeune pendant son absence ! Notre responsabilité est de les convaincre que la dimension européenne du monde du travail fait partie intégrante de l’ouverture et de la formation du jeune. Les artisans qui ont fait l’expérience d’envoyer un jeune en Allemagne le savent bien, car ils retrouvent un apprenti plus autonome et ayant acquis d’autres compétences, avec une approche nouvelle du métier. Nous avons une obligation de professionnalisation de ces échanges, avec notamment la reconnaissance de l’échange européen dans le cursus de formation.
Qu’en est-il des synergies avec les organismes publics de la formation ?
Pour l’instant, ces synergies n’existent pas car les OPCA interviennent en priorité sur la formation continue. Pour autant, c’est une piste qui a déjà été explorée avec succès par certaines branches professionnelles qui ont contribué à l’envoi de jeunes à l’étranger. Le développement et la valorisation de la mobilité européenne vont certainement provoquer des changements et créer les synergies dont vous parlez.

L’AERES se lance sur les réseaux sociaux !

Après la mise en ligne de son nouveau site Internet, en mars 2010, l'Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur se lance sur les réseaux sociaux.
L’agence crée sa page officielle Facebook et son compte Twitter avec pour objectifs de:
* Créer une relation plus étroite avec ses différents publics et plus particulièrement avec les étudiants
* Informer sur l’actualité de l’agence
* Promouvoir l’activité de l’agence et la culture de l’évaluation dans l’enseignement supérieur et la recherche
Restez ainsi connecté pour communiquer avec l’agence et suivre son actualité !
http://twitter.com/TwittAeres, http://www.facebook.com/pages/Aeres-Agence-devaluation-de-la-recherche-et-de-lenseignement-superieur/126184864110635?v=app_7146470109&ref=sgm.

Na de lancering van haar nieuwe website in maart 2010, het Agentschap Evaluatie Onderzoek en Hoger Onderwijs begonnen op sociale netwerken.
Het bureau maakt zijn officiële Facebook-pagina en Twitter-account met de volgende doelstellingen... Meer...
Mission de découverte du marché de la formation professionnelle en Roumanie et Pologne

L’évolution à moyen et long terme des économies roumaine et polonaise passe par une hausse de la productivité et le passage d’une économie « low-cost » de sous-traitance à une économie créatrice de plus de valeur ajoutée.
Les fonds européens dont la Pologne et le Roumanie sont les principaux destinataires jouent un effet de levier sur le marché avec 3,2 milliards d’euros de subvention en Pologne rien que pour la formation continue en entreprise et 4,2 milliards d’euros en Roumanie dans le cadre du Programme Opérationnel Sectoriel Développement des Ressources Humaines, 2007-2013.
Les Missions économiques UBIFRANCE de Varsovie et de Bucarest organise un programme complet de rendez-vous avec les acteurs incontournables du secteur :
- les organismes institutionnels,
- les DRH des filiales françaises et des grands groupes nationaux et internationaux,
- les intégrateurs-distributeurs de logiciels,
- les acteurs privés de la formation continue qui cherchent à développer des partenariats.

L'innovation en formation, thème du prochain Forum Formation régional des 10 et 11 février 2011

L’élévation des compétences s’impose comme un atout majeur pour la productivité et la compétitivité des entreprises et des territoires; elle passe par la formation mais aussi la transformation sociale. L’innovation en formation n’est évidemment pas uniquement technologique mais aussi et surtout sociale, organisationnelle, financière… Elle naît de l’inventivité des différents acteurs à l’écoute des bénéficiaires, elle se transmet dans les échanges et la communauté des pratiques.
La Région a lancé en septembre 2010 un appel à candidature auprès d'organismes de formation, de collectivités, d'entreprises, d'établissements de formation et d'enseignement, d'organismes de conseil, d'associations pour concourir aux « Trophées de l’innovation en formation ». Le Forum sera donc, comme chaque année, un temps de communication entre chercheurs et praticiens, des ateliers permettront la rencontre et le partage d’expériences et il sera également l'occasion de récompenser le (ou les) candidat qui ont mis en oeuvre une action particulièrement innovante.
Au programme de ce 6e Forum Formation :
Des conférences :
- Norbert ALTER de l'Université Paris Dauphine,
- Jean BESANÇON de l'Université ouverte des compétences - Club stratégies
Des tables rondes :
- une table ronde « recherche »,
- une table ronde « organismes de formation ».
Des ateliers sur les thèmes :
- Orientation, aide au choix, conseil professionnel
- Formation, outils, ingénierie pédagogique
- Accompagnement, insertion, intégration
Les échanges dans les ateliers s'articuleront autour des questions suivantes:
- Quelles nouvelles pratiques, quelles nouvelles relations génère l'innovation en formation?
- Comment assurer ou développer la transférabilité? Pour vous inscrire, suivez ce lien.

Quelle orientation en formation ? Soyons précis !

L’orientation professionnelle est devenue foisonnante en lien avec l’explosion des prestataires de bilans de compétences et, plus largement, des prestations mobilisées par les intermédiaires du marché de l’emploi. L’orientation en formation (longtemps réduite à l’orientation scolaire) s’est, parallèlement, dévitalisée et atomisée. Or ce déséquilibre a des effets négatifs en matière de réussite des moins qualifiés dans les dispositifs postscolaires de formation qualifiante ou diplômante (apprentissage, contrats de professionnalisation, congé individuel de formation, formations qualifiantes des programmes et dispositifs publics). Car l’élaboration d’un projet professionnel, sous-tendu par le souhait d’exercer un métier, donné ne solutionne pas complètement la question de la réussite d’une formation visant à ce métier. La compréhension de l’activité de formation est indispensable à l’identification des conditions de réussite des personnes. Elle suppose des démarches de suivi, c’est-à-dire une observation instrumentée des parcours de formation réels des personnes orientées dans des cursus censés mobiliser un large éventail de réponses pédagogiques (effet de l’individualisation). Ce suivi permet de corriger certains dysfonctionnements des formations mais aussi les insuffisances des méthodes d’orientation. Orienteurs et formateurs doivent pouvoir communiquer et échanger sur leurs appréciations respectives des réussites et des difficultés des personnes en formation.
Si l’orientation professionnelle doit plutôt relever d’une fonction indépendante des entreprises et des organismes de formation, l’hypothèse d’une autonomie fonctionnelle entre orienteurs en formation et formateurs n’a pas de consistance. L’orientation formative est donc un élément dynamique de l’ingénierie de formation en tant qu’accompagnement indispensable de l’engagement des personnes en formation. Elle apporte des éclairages sur les motifs d’engagement en formation, sur les décrochages ou les échecs, elle se distingue en cela de l’orientation professionnelle qui se focalise sur les convergences entre les compétences des personnes et les métiers.
L’interaction entre orientation professionnelle et orientation en formation est indispensable mais elle suppose une compréhension de ce qui sépare les deux fonctions. L’orientation en formation ne peut plus être considérée comme une fonction d’amont strictement limitée à l’alimentation des organismes de formation. Elle doit s’organiser dans une logique d’appui et de soutien aux stagiaires, notamment dans les formations en alternance ou les systèmes de formation qui mobilisent plusieurs modalités d’apprentissage (présentiel, à distance, espaces autonomes, groupes de travail dirigés, etc.). Cet appui est la prolongation logique de l’orientation « pré-formation » et permet de l’affiner en identifiant les éléments qui permettent de comprendre les écarts entre les pronostics de réussite en formation et le parcours de formation lui-même.
Beaucoup d’organismes, faute de services d’orientation, désignent des formateurs référents pour tenir ce rôle qui, en réalité, nécessite des compétences spécifiques (psycho-sociales) qui ne sont pas exactement celles des formateurs (même si des formateurs expérimentés acquièrent cette compétence de façon empirique). L’accompagnant/référent doit être en mesure de décrypter des situations personnelles qui échappent au formateur, notamment dans les systèmes à entrées décalées ou quand le nombre de formés est important… En fait dans les situations où il est difficile pour le formateur de préserver une relation bi-latérale avec chacun des apprenants. On mesure ainsi l’importance et l’intérêt d’une fonction d’orientation formative intégrée dans le fonctionnement de tout organisme de formation gérant des flux de stagiaires importants et hétérogènes.

Louis Vogel, élu président de la Conférence des présidents d'université

La liste Vogel s'est largement imposée contre la liste menée par Alain Beretz, de l'université de Strasbourg (avec Jean-Paul Caverni - Aix Marseille-I et Françoise Moulin-Civil - Cergy-Pontoise). Sur 103 membres votants, Louis Vogel a obtenu 61 suffrages, contre 40 à son opposant, et deux bulletins nuls.
Parti beaucoup plus tard en campagne qu'Alain Beretz, pourtant soutenu par le très influent Axel Kahn, Louis Vogel s'est imposé grâce à une "campagne éclair", un choix de liste parlant à tous les présidents, de droite comme de gauche, et une personnalité assez forte. Il a en particulier à son actif une réforme pédagogique de l'université d'Assas, une faculté pourtant réputée très conservatrice.
"L'ÉGALITARISME PRODUIT SOUVENT L'INÉGALITÉ"
Son arrivée à la tête de l'institution marque un virage important pour la CPU... En effet, dans son essai paru en septembre, L'université, une chance pour la France (PUF), Louis Vogel défend l'approfondissement des réformes universitaires pour consolider l'autonomie universitaire et la différenciation des universités selon leur spécialité. Un choix pas toujours assumé au sein de la communauté universitaire.
Le 20 septembre 2010, il expliquait à La Lettre de l'éducation du Monde que "l'université générique a fait son temps. Avec l'autonomie, il faut que les universités répondent selon leurs propres modalités aux besoins spécifiques de leur environnement. Il faut aujourd'hui cesser d'agir comme si toutes les universités étaient semblables et donner à chacun la possibilité de développer ses qualités particulières. L'égalitarisme produit souvent l'inégalité. Cela ne veut pas dire que certains établissements sont meilleurs que d'autres. Ils sont simplement différents".

Voir aussi: Election du nouveau bureau de la CPU, le blog de Pierre Dubois, le communiqué de Valérie Pécresse, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche et le communiqué de la CPU.
