Pôle emploi va réduire de deux tiers la sous-traitance au privé en 2011

"Le recours aux opérateurs privés va baisser de l'ordre de deux tiers en 2011", a affirmé M. Charpy, lors d'une conférence de presse au siège de Pôle emploi. Il a précisé qu'il s'agissait d'une proposition de la direction soumise au Conseil d'administration chargé de valider le 17 décembre le budget 2011.
Selon lui, en 2010, "de l'ordre de 200.000" demandeurs d'emploi étaient pris en charge par des une trentaine d'opérateurs privés, dont Manpower et Adecco. En 2011, ils devraient être "de l'ordre de 80.000 à 85.000". "Les contraintes financières qui pèsent sur Pôle emploi en 2011 font que nous n'aurons pas autant de moyens à consacrer aux opérateurs privés", a souligné M. Charpy précisant que le bouclage du budget 2011 était "compliqué", compte tenu des recettes en moins.
"La baisse attendue des crédits" accordés au privé est "de deux tiers", "ce qui permettra d'avoir un budget à l'équilibré, a-t-il souligné. 'De l'ordre de 200.000' demandeurs d'emploi étaient pris en charge par des une trentaine d'opérateurs privés, dont Manpower et Adecco. En 2011, ils devraient être 'de l'ordre de 80.000 à 85.000'. Il n'a pas précisé quels prestataires seraient congédiés, rappelant que leurs contrats - passés en 2009- avaient une durée de deux ans -un an renouvelable - s'arrêtant en juin 2011.
"Certains contrats seront arrêtés au bout de deux ans et d'autres maintenus pour une troisième année". Le principe, a-t-il dit, sera de "maintenir plutôt l'ensemble des contrats qui visent à prendre en charge les licenciés économiques".
Selon M. Charpy, "le recours aux opérateurs privés avait été extrêmement important en 2009 et 2010" en raison de la crise et de la nécessaire réorganisation de Pôle emploi, mais désormais ce besoin est moindre. Quant au bilan du recours aux opérateurs, il est "trop tôt" pour se prononcer, a estimé M. Charpy en précisant qu'une enquête quantitative et qualitative était en cours, dont les premiers résultats seront connus au premier trimestre 2011. "Globalement, selon lui, le système a bien fonctionné".
Pôle emploi avait choisi, à l'été 2009, 31 prestataires privés (groupes d'intérim, de reclassement) pour accompagner des demandeurs d'emploi, avec 425 millions d'euros prévus sur deux ans. En juillet dernier, M.Charpy avait dénoncé la pratique de certaines sociétés qui avaient sciemment facturé hors taxes des prestations alors qu'elles étaient soumises à la TVA. Il avait promis une régularisation

L'enseignement supérieur dans l'UE

Pourtant, si le programme Erasmus a favorisé la mobilité des étudiants, force est de constater que ce phénomène reste marginal (environ 4% des étudiants européens). La part des travailleurs qui trouvent un emploi dans un autre Etat membre est encore plus faible.
Comment expliquer la faible mobilité des ressortissants de l'Union européenne, alors même que les frontières ont été abolies entre les 27 Etats membres? Barrière de la langue, de la culture ? Oui, certainement. Mais pas seulement.
Si l'Union européenne a créé de nombreux programmes en faveur de la mobilité étudiante, les systèmes d'enseignement supérieur restent disparates dans l'Union européenne. De même, bien que la majorité des Etats membres se soient engagés à appliquer les accords de reconnaissance mutuelle des diplômes, celle-ci est rarement effective. Son absence est un frein à la mobilité des travailleurs.
Alors, dans une Union européenne qui compte désormais vingt-sept membres, peut-on imaginer qu'un jour les études supérieurs soient les mêmes partout? Peut-on envisager un marché du travail européen où chaque diplôme aurait la même valeur? En signant la Déclaration de Bologne en 1998, c'est ce que se sont engagés à faire 47 pays membres du Conseil de l'Europe. Le but: construire un Espace européen de l'enseignement supérieur.
Le Processus de Bologne dépasse l'Union européenne, mais celle-ci en est le moteur : grâce au système LMD (Licence/Master/Doctorat), mais aussi au crédits ECTS mis en place dans le cadre d'Erasmus (système de crédits qui permet aux différentes formations d'être sanctionnées par un diplôme de valeur équivalente), l'UE tente aujourd'hui d'harmoniser son système universitaire.
Découvrez à travers ce dossier les origines du Processus de Bologne et les grandes étapes d'un Espace européen de l'enseignement supérieur encore en construction. Harmonisation des systèmes universitaires, gouvernance des universités, reconnaissance des diplômes, trouvez dans ces pages les clés indispensables pour se repérer dans ce vaste espace de l'enseignement supérieur en Europe.

Election du nouveau bureau de la CPU

Pour ces prochaines élections, deux trios se sont déclarés.
Alain Béretz (Université de Strasbourg), Jean-Paul Caverni (Université Aix Marseille 1 Provence) et Françoise Moulin-Civil (Université de Cergy-Pontoise) constituent le 1er trio.
Le 2ème trio est composé de Louis Vogel (Université Panthéon Assas - Paris II) avec à ses côtés Yvon Berland (Université de la Méditerranée Aix Marseille II) et Anne Fraïsse (Université Paul Valéry Montpellier III).
L’élection du nouveau bureau se fera sous la présidence du doyen d’âge présent assisté des deux plus jeunes membres de la Conférence. Elle a lieu au scrutin secret à deux tours. La majorité absolue des suffrages exprimés est nécessaire pour être élu au premier tour. La majorité relative suffit au second. Seuls les membres de droit ou agrées peuvent voter. Les membres associés (PRES) n’ont pas le droit de vote. Le résultat des votes devrait être connu jeudi 16 vers midi. Vous trouverez en téléchargement les textes adressés par les candidats aux membres de la CPU. Texte Alain Béretz, Jean-Paul Caverni, Françoise Moulin Civil. Texte Louis Vogel, Yvon Berland, Anne Fraïsse.

Vers un droit à l’orientation tout au long de la vie

L’orientation fait aujourd’hui l’objet de toutes les attentions. En période de crise, le rôle qu’elle joue dans le retour à l’emploi s’avère plus que jamais déterminant. C’est d’autant plus vrai que les mutations économiques imposent à de nombreux salariés des mobilités contraintes, d’ordre géographique ou professionnel. Au contraire de l’orientation scolaire, l’orientation des adultes présente la caractéristique d’intervenir parfois tardivement dans un parcours. La nature du conseil donné à un adulte ne peut avoir le même contenu que celui qui s’adresse à un adolescent. Il diffère également d’un individu à un autre.
Orienter ne peut se résumer à informer, et pour être en mesure de répondre aux publics adultes, demandeurs d’emploi ou actifs, les services d’orientation professionnelle doivent relever un certain nombre de défis. Les pistes de réflexion sont nombreuses, elles visent à faciliter l’accès de tous à une information et des conseils de qualité dans les domaines de l’éducation, de la formation et du travail, y compris au sein même des entreprises.
Les « orienteurs » sont invités par le rapport Guégot à se doter d’un langage commun pour faciliter leur montée en compétences. Qu’il intervienne dans le cadre d’une Mission locale, de Pôle emploi, d’un OPCA, d’une plate-forme de reconversion ou encore d’un organisme de formation, un conseiller ne saurait maîtriser toute la complexité du paysage de la formation.
Mais il doit assumer un rôle de première information sur les droits, les actions financées, les certifications, les métiers et les débouchés. Et plus encore d’accompagnement, dans le but de permettre à toute personne de gérer elle-même son parcours. L’offre de formation est également concernée, en cela qu’elle doit prouver sa capacité d’adaptation afin de s’inscrire pleinement dans la logique de continuité entre orientation, formation et emploi.
De son côté, la loi du 24 novembre 2009 s’est donnée pour ambition de garantir à tous le droit à être informé, conseillé et accompagné, sans rupture entre formation initiale et formation continue. Elle insiste également sur l’importance des actions menées par les collectivités locales, de la Région au bassin d’emploi, dans les politiques d’information et d’orientation, ainsi que l’implication des partenaires sociaux dans le cadre du bilan de compétences, de l’entretien professionnel ou encore de la Validation des acquis de l’expérience. La volonté de « faire émerger une politique forte » ouvre la voie à des nouveaux partenariats autour de l’objectif commun qu’est l’accès à l’orientation tout au long de la vie, dans le cadre d’un Service public de l’orientation et avec l’appui d’outils tels que ceux mis en place par l’ARFTLV, en particulier le Passeport orientation formation régional et la Ligne Horizon.

PLF 2011, un amendement pour les crédits de la Mires

Le PLF 2011 a été adopté le 7 décembre dernier avec 176 voix pour et 153 contre. Un amendement déposé par le gouvernement a été voté par les sénateurs. Ce dernier prévoit une majoration de 95000 euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement le budget de la Mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur » (Mires).
Les 95000 euro, ajoutés « à titre non reconductible » se répartissent de la façon suivante :
* 60000 euros sur le programme « formations supérieures et recherche universitaire », action 15 « pilotage et support du programme »;
* 15000 euros sur le programme « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », action 05 « recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie, biotechnologies et santé »;
* 20000 euros sur le programme « recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle », action 02 « soutien et diffusion de l'innovation technologique ».
Le projet de loi de finances doit passer en CMP (commission mixte paritaire) le 13 décembre 2010. Le texte qui en sera issu sera soumis à l'Assemblée et au Sénat le 15 décembre pour adoption définitive.

De begroting 2011 werd aangenomen wetsvoorstel op 7 december vorig met 176 stemmen voor en 153 tegen. Een amendemant ingediend door de regering werd aangenomen door de Senaat. CER laatste voorziet in een verhoging van 95.000 euro aan vastleggings-vergunningen en betalingskredieten begroting van het Interministerieel missie "Onderzoek en Hoger Onderwijs" (Mires). Meer...
L'étude sur l'évolution des métiers de la branche de la formation
L'étude sur l'évolution des métiers de la branche publiée
Retrouvez dès maintenant les détails de l' enquête menée par la Branche sur l'évolution des métiers de la formation qui identifie les principaux facteurs d'évolution de l'activité des organismes. Quelles perspectives de changement pour les structures de formation? Quelles grandes tendances se dessinent? Cliquez ici pour retrouver l'étude finalisée et sa synthèse.
Le périmètre du secteur
Le secteur représente un ensemble plus large que la branche. Il désigne tous les organismes de formation privés ou non, dont l’activité principale est l’enseignement ou la formation et qui réalisent des actions de formation professionnelle continue.
Outre les organismes de la branche, le secteur comprend également: Des organismes publics et parapublics, - GRETA, - Universités, - CNAM, - AFPA, - Autres organismes sous tutelle publique, parapublique ou territoriale, Des organismes relevant des réseaux consulaires, - CCI et organismes rattachés, - Chambres d’agriculture et organismes rattachés, - Chambres de métiers et organismes rattachés, Des organismes relevant des entreprises ou leurs représentants, - Organismes rattachés à une ou plusieurs branches professionnelles, - Organismes dépendant d’un groupement professionnel, - Organismes rattachés à une entreprise ou un groupement d’entreprises, Des organismes associatifs relevant de l’éducation populaire et de l’insertion économique et sociale, Des sociétés unipersonnelles juridiques et des intervenants individuels hors structures
Le périmètre de la filière
La filière désigne l’ensemble des acteurs ayant compétence à intervenir dans le champ de la formation professionnelle continue.
Outre l’ensemble des organismes du secteur, la filière comprend également: - les donneurs d’ordre publics et privés (dont l’Etat, les Régions, les CPNEFP, les entreprises) et les instances de concertation (dont le CNFPTLV, les CCREFP, les COPIRE), - les financeurs et/ou acheteurs de la formation (dont l’Etat, les Régions, Pôle Emploi, les OPCA/OPACIF, les entreprises), - les prescripteurs (dont Pôle Emploi, les missions locales, les réseaux Cap Emploi), - les structures d’accueil, d’information et d’orientation.
Objectifs et présentation de l’état des lieux socio-économique
Le portrait qui en résulte est présenté selon trois chapitres :
1. l’analyse du marché de la formation : elle comporte un état des lieux quantitatif structuré autour des deux grands axes d’analyse que sont la demande et l’offre de formation continue. Les indicateurs-clés retenus visent à fournir une vision synthétique des caractéristiques du marché, tant à l’échelle du secteur que de la branche.
2. l’activité des organismes de formation de la branche : elle comporte une analyse de la typologie des organismes de la branche et rend compte des spécificités de leurs activités respectives, qu’il s’agisse de la manière dont ces activités sont financées, structurées ou encore des publics auxquels elles sont destinées.
3. les caractéristiques de l’emploi et des ressources humaines : ce chapitre comporte une analyse du volume et des caractéristiques sociodémographiques des effectifs de la branche, des pratiques de recrutement et de formation des organismes de la branche, des pratiques de mobilité de leurs salariés ainsi que des éléments sur les caractéristiques de l’offre et de la demande d’emploi.
En 2007, une dépense globale de formation en hausse… - Un montant de 28,4 milliards d’euros soit + 5% en un an. - Une « commande employeur » qui représente les 2/3 du marché. - Pour la première fois, une dépense à la même hauteur pour les Régions et l’Etat… - Les actifs occupés, principaux bénéficiaires des fonds de la formation (62%). …Qui bénéficie aux organismes de formation de la branche… - Une progression du chiffre d’affaires global de 7,5%. - Les entreprises, premier client des organismes de la branche (38% du chiffres d’affaires des organismes en 2007). - En 2007, les organismes de la branche forment 60% des stagiaires du secteur et réalisent près de la moitié des heures-stagiaires. - Entre 2004 et 2007, la branche a accueilli 20% de stagiaires supplémentaires et accru son volume d’heures de formation de 12%.
De studie over de evolutie van de werkgelegenheid in de sector gepubliceerd
Zoek nu de details van het onderzoek door de afdeling op de ontwikkeling van vaardigheden opleiding die organismen identificeert de belangrijkste factoren veranderen van de activiteit van. Wat zijn de toekomstperspectieven voor verandering in de structuur van het onderwijs? Wat de belangrijkste trends zijn in opkomst? Klik hier om terug te keren van de studie voltooid en de synthese ervan. Meer...