Le portail des Universités numériques thématiques (UNT)
Objectifs et missions
Mutualisons les ressources pédagogiques !
Un enjeu: mettre à disposition des ressources pédagogiques
Les Universités numériques thématiques (UNT) mutualisent, à l’échelle nationale, des contenus pédagogiques:
* produits par des enseignants des établissements d'enseignement supérieur français;
* de toute nature (documents, cours, exercices, exemples, etc.);
* dans tout domaine disciplinaire;
* pour toute forme d’enseignement (présentiel ou non).
Ces ressources pédagogiques numériques s’adressent autant aux enseignants qu’aux étudiants. Elles s’inscrivent dans les parcours de formation et sont validées par les communautés scientifiques des UNT.
Il existe sept UNT. Elles couvrent les domaines suivants :
- Sciences de la Santé et du sport: UNF3S;
- Sciences de l'ingénieur et technologie: UNIT;
- Économie et gestion: AUNEGE;
- Environnement et développement durable: UVED;
- Sciences humaines et sociales, langues et arts: UOH;
- Sciences juridique et politiques: UNJF;
- Sciences fondamentales: UNISCIEL.
La mission des UNT s’inscrit ainsi dans la dynamique de l’accès ouvert au savoir.
Les ressources mutualisées par les établissements adhérents peuvent être:
* gratuites et ouvertes à tous;
* gratuites et réservées aux établissements adhérents (formation initiale);
* payantes : commercialisées par les établissements adhérents (ressources intégrées dans des formations continues).
Les missions du CERIMES (Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur): - faciliter l'accès des enseignants, chercheurs et étudiants de l'enseignement supérieur aux ressources audiovisuelles et multimédias et de les aider à les intégrer dans l'enseignement. A ce titre, il participe au repérage de ces ressources, à leur organisation et leur indexation, leur gestion, leur diffusion et leur valorisation, en particulier en ce qui concerne les ressources produites par les établissements d'enseignement supérieur et de recherche; - produire ou coproduire des documents audiovisuels ou multimédias à la demande d'enseignants ou de chercheurs; - informer sur les dispositifs de formation à distance des établissements de l'enseignement supérieur.
L'équipe du CERIMES: Hervé Lièvre: directeur, Anne Bardin: adjointe du directeur/responsable du site Formasup, Manuel Laurent: responsable informatique, Catherine Mercier: administratrice, Peggy Domeyne : responsable du site Cerimes, diffusion, banque d'images, Valérie Mercier: responsable du site Canal-U, Damien Poïvet: responsable de l'UTLS sur Canal-U et du site Signets des Universités,Marie-Laure Lemaire-Crespy: responsable du site Science.gouv et du site IMNE 2010, Michel Lavacry: responsable du site BibNum et du site Jeux-sérieux.fr, Marcel Lecaudey: directeur de production, réalisateur, Loïc Quentin: monteur, réalisateur, opérateur, Javier Garcia: responsable de la duplication, Christophe Durieu: duplication, expédition, numérisation, Nicole Dely: distribution et accueil.
Objectives and missions
A challenge: to provide educational resources
Thematic digital universities (UNT) mutualize, national, educational content:
* Produced by teachers of French higher education institutions;
* Any kind (papers, lectures, exercises, examples, etc.).
* In any subject area;
* Any form of education (face or not).
These digital learning resources aimed at both teachers and students. They are part of the golf course and are validated by the scientific communities of UNT.
There are seven UNT. They cover the following areas:
- Science Humanities and Social languages and arts: UOH... More...
L’enquête Formation et Qualification Professionnelle (FQP)
L’enquête Formation et Qualification Professionnelle (FQP): une source inépuisable pour la recherche en sciences sociales. Économie et Statistique - 431-432 - octobre 2010
Résumé
Aujourd’hui, l’enquête FQP reste largement perçue comme « l’enquête sur la mobilité sociale française », et de fait, elle a, à chacune de ses six éditions, donné lieu à un grand nombre de recherches sur les liens existant entre origine sociale, réussite scolaire et destinée sociale (Monso et Thévenot, 2008). Elle n’est pas la seule enquête à aborder ce thème puisque l’enquête Emploi inclut également, depuis 1982, une question sur la profession du père, et, depuis 2003, une question sur la profession de la mère, permettant d’apprécier la mobilité sociale entre générations. Cependant, l’enquête FQP permet de produire des analyses bien plus riches des différences de réussite selon l’origine sociale que ne l’autorise l’enquête Emploi.
Sommaire
L’enquête Formation et Qualification Professionnelle: une source inépuisable pour la recherche en sciences sociales
Dominique Goux. Aujourd’hui, l’enquête FQP reste largement perçue comme « l’enquête sur la mobilité sociale française », et de fait, elle a, à chacune de ses six éditions, donné lieu à un grand nombre de recherches...
Les questionnements sur la société française pendant quarante ans d’enquêtes Formation et Qualification Professionnelle
Olivier Monso et Laurent Thévenot. Les enquêtes sur la Formation et la Qualification Professionnelle examinent, de manière approfondie, le parcours de la personne interrogée dont elles reconstituent diverses étapes de son histoire...
La mobilité professionnelle: facteurs structurels et spécificités de l’Île-de-France
Frédéric Lainé. Pour les personnes occupant un emploi, la mobilité professionnelle recouvre plusieurs types de changement : d’entreprise, de métier, de poste ou encore de niveau de qualification. Ces mobilités dépend...
La mobilité socioprofessionnelle des professions intermédiaires: fluidité, promotion et déclassement
Jérôme Deauvieau et Céline Dumoulin. En 2003, 19 % de ceux qui étaient professions intermédiaires cinq ans auparavant n’appartiennent plus à ce groupe socioprofessionnel, en 1985 cette proportion s’élevait à 12 %. Parmi l’ensemble des gr...
Les trajectoires professionnelles en début de vie active: quel impact des contrats temporaires?
Sylvie Blasco et Pauline Givord. L’impact de la flexibilité du marché du travail sur l’insertion des jeunes reste un objet de controverse. Si occuper un emploi temporaire permet d’acquérir de l’expérience professionnelle et peut cons...
Emploi et sécurité des trajectoires professionnelles - La nature de l’emploi détermine la sécurité des parcours professionnels
Mireille Bruyère et Laurence Lizé. L’analyse du parcours des salariés sur le marché du travail ne saurait se réduire à la caractérisation de leur profil individuel. Les caractéristiques des emplois qu’ils ont occupés dans le passé sont...
Accès à la formation continue en entreprise et caractéristiques des marchés locaux du travail
Cécile Détang-Dessendre. Tous les salariés n’ont pas les mêmes chances d’accéder à la formation continue financée par leur entreprise. Le salarié pour qui cette probabilité est la plus élevée n’est novice ni dans son poste ni sur le marché du travail, occupe un emploi de cadre ou une profession intermédiaire dans une grande entreprise (plus de 500 salariés) de service ou du secteur industriel à haut niveau technologique. Ce salarié a plus d’une chance sur deux d’avoir suivi une formation financée par son entreprise au cours de l’année précédente, alors que la moyenne est plus proche d’une chance sur quatre. Une fois contrôlées ces caractéristiques du salarié et de l’entreprise, il reste des différences spatiales d’accès à la formation continue: la probabilité d’accès diminue lorsque la densité des marchés locaux du travail (mesurée à l’échelle de la zone d’emploi) augmente. Les meilleurs appariements employé-poste et le turnover plus élevé sur les marchés denses seraient déterminants pour expliquer le moindre recours à la formation continue dans ces espaces. Le rôle négatif de la densité concernerait uniquement les salariés des entreprises urbaines et l’accès à formation continue serait moins fréquent pour les salariés des firmes rurales que pour ceux des firmes urbaines.
Position sur le marché du travail des descendants directs d'immigrés en France: les femmes doublement désavantagées?
Dominique Meurs et Ariane Pailhé. Les descendants directs d'immigrés maghrébins, aussi bien les femmes que les hommes, sont toutes choses égales par ailleurs, plus exposés au risque de chômage que les personnes nées françaises de deux...
Utafiti wa Mafunzo na Professional Qualification (FQP): chanzo inexhaustible kwa ajili ya utafiti katika sayansi ya jamii. Uchumi na Takwimu - 431-432 - Oktoba 2010
Abstract: Leo, FQP utafiti ni sana alijua kama "uchunguzi ndani Kifaransa kijamii resor," na kwa kweli ina, katika kila moja ya sita ya matoleo yake, ni matokeo ya kura ya utafiti juu ya uhusiano baina ya background kijamii, mafanikio ya kitaaluma na hatima ya kijamii (Monso na Thévenot, 2008). Si ya utafiti tu suala hili kwa sababu utafiti pia ni pamoja na kazi tangu 1982, na swali juu ya kazi ya baba, na tangu 2003, swali juu ya kazi ya mama, na kutathmini kijamii resor kati ya vizazi. Hata hivyo, utafiti wa FQP inaweza kuzalisha kiasi tajiri uchambuzi wa tofauti za mafanikio na asili ya kijamii kuliko inaruhusiwa chini ya Utafiti wa Ajira.
Muhtasari: Utafiti wa Mafunzo na Professional Qualification: chanzo inexhaustible kwa ajili ya utafiti katika sayansi ya jamii. Zaidi...
La formation comme outil facilitateur de retour à l'emploi
Rencontres nationales - Insertion par l'activité économique et formation: les débats en direct. Voir les vidéos: IAE Clamart, IAE Alfortville, IAE Alsace, IAE Anjou (IAE = Insertion par l'Activité Economique).
Aujourd'hui les débats des Rencontres nationales « Insertion par l'activité économique et formation : mobiliser pour l'emploi » sont retransmis en direct sur ce site. Elles rassemblent plus de 400 participants: services de l'Etat, structures d'insertion et des réseaux les représentant, de Pôle emploi, des OPCA, ainsi que des collectivités territoriales… autour des enjeux de la formation comme outil facilitateur de retour à l'emploi.
Guide de la formation pour les SIAE.
Ce guide a été présenté lors des Rencontres nationales « IAE et formation » qui ont réuni près de 350 participants, le 2 décembre à Paris. TÉLÉCHARGER LE GUIDE.
La validation des acquis de l’expérience
La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne de faire reconnaître son expérience, notamment professionnelle, en vue d’obtenir une certification professionnelle, c’est-à-dire un diplôme ou titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification figurant sur la liste établie par une Commission paritaire nationale pour l’emploi (CPNE) d’une branche professionnelle, enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles. La condition requise est de justifier d’une expérience professionnelle de trois ans (en continu ou non) dans l’exercice d’activités salariées, non salariées ou bénévoles, en rapport avec la certification visée. Pour être financée par les fonds de la formation professionnelle continue, la démarche de VAE doit viser une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles. Des actions de VAE peuvent être inscrites dans le cadre du plan de formation ou du DIF. Par ailleurs, le salarié peut effectuer une démarche de VAE à titre personnel et vous demander une autorisation d’absence pour congé VAE (CVAE).
Au-delà des éléments de méthode, ayez toujours en tête que:
- la formation est un investissement qui doit bénéficier à la fois aux personnes formées et à votre structure;
- vous devez raisonner en termes de compétences (et pas seulement en termes de postes de travail et de besoins/attentes des personnes), en vous rapprochant des entreprises de votre territoire;
- vous devez anticiper au maximum vos besoins de formation afin de positionner vos salariés sur les actions pertinentes et, en interne, vous préparer à leur absence temporaire;
- votre OPCA n’est pas seulement votre organisme de collecte, il est également votre interlocuteur privilégié en termes de conseil et d’accompagnement;
- certains ont peut-être déjà répondu aux questions que vous vous posez: sollicitez les réseaux de l’IAE et les différents centres de ressources pour vous éclairer et vous orienter.
Nationale bijeenkomsten - Inbrengen van de economische activiteit en opleiding: de debatten live. Zie de video: Clamart IAE, IAE Alford, IAE de Elzas, Anjou PSI (PSI = aanbrengen door economische activiteit).
Vandaag heeft de nationale debatten Encounters "integratie door middel van economische activiteit en onderwijs: het mobiliseren voor de werkgelegenheid" worden live uitgezonden op de site. Zij brengen meer dan 400 deelnemers, waaronder de overheid diensten, integratie structuren en netwerken die hen vertegenwoordigen, werkgelegenheid centrum, de OPCA en lokale overheden ... rond kwesties van de opleiding als een enabler om terug te keren werkgelegenheid. Meer...
Journée CPU des chargés de communication

Comment communiquer vers les futurs étudiants et les étudiants étrangers? Quelles initiatives mettre en place pour animer ses campus lors de la rentrée universitaire? Comment sensibiliser les étudiants à la citoyenneté? Comment créer un réseau autour de ses anciens étudiants? Autant de questions qui ont permis aux communicants de nos établissements membres d’échanger leurs pratiques et leurs expériences.
Ouvert par Simone Bonnafous, le séminaire s’est déroulé sur une journée, et décliné en 4 temps:
- La communication et l’étudiant avant l’entrée à l’université: intervention de Véronique Duchange de l’Université de Pau et Pays de l’Adour;
- La communication pour la rentrée: intervention de François Tavernier de l’Université Paris- Est Créteil;
- La communication pendant l’université: interventions de Camille Galap de l’Université du Havre et de Anne Benoit de CampusFrance;
- La communication après l’université: interventions de Véronique Raoult, de l’Université Pierre et Marie Curie et de Katja Ebel, de l’Université de Heildelberg.

How to communicate to prospective students and foreign students? What initiatives put in place to facilitate its campus during the academic year? How to educate students for citizenship? How to create a network around its alumni? All these questions have enabled communicators of our member institutions to share their practices and experiences.
Opened by Simone Bonnafous, the seminar took place on one day, and divided into 4 stages:
- Communication and the student prior to university entrance: Véronique Duchange intervention of the University of Pau and Pays de l'Adour . More...
Promouvoir l'excellence à l'université

Concilier enseignement et recherche
Ce lieu symbolique ne doit rien au hasard. Vous avez voulu, chère Marie-Claude Maurel, non seulement fêter dignement l’anniversaire de l’institution que vous administrez, mais surtout marquer l’enracinement de l’IUF dans l’université française. Je ne peux que souscrire à cet engagement. Car la vocation de l’IUF, c’est non seulement de reconnaître l’excellence, mais aussi de permettre aux talents qui ont grandi dans nos universités de continuer à s’affirmer dans ces mêmes enceintes universitaires.
La démocratisation de notre enseignement supérieur a, je le sais, exigé beaucoup de nos enseignants-chercheurs. Pour répondre aux besoins d’étudiants de plus en plus nombreux et de plus en plus différents, chacun d’entre vous a du consacrer une part croissante de son temps à l’enseignement, mais aussi à l’accompagnement de vos étudiants et ce en plus de vos travaux scientifiques. Cet engagement fait la noblesse du métier et de la vocation des universitaires de notre pays, qui contribuent non seulement au progrès des savoirs, mais transmettent aux étudiants le goût de la science en marche.
Et c’est cet engagement, votre entrée au sein de l'IUF vient également la reconnaître, en vous offrant davantage de temps et davantage de moyens pour mener à bien vos projets de recherche tout en poursuivant vos activités d’enseignement. C’est tout le sens de la dotation de 20000 euros dont bénéficient désormais les membres de l’Institut pour financer leurs travaux et renforcer leurs équipes, une dotation à laquelle vient s’ajouter la prime d’excellence scientifique dont j’ai souhaité porter le montant à minimal à 6000 euros pour les membres juniors et à 10000 euros pour les seniors. J’ajoute, car je suis très attachée à ce principe, que si les lauréats de l’IUF bénéficient d’une décharge d’enseignement, celle-ci reste partielle pour garantir à nos étudiants qu’ils resteront au contact de nos meilleurs enseignants-chercheurs.
Ma conviction profonde, c’est que la tension que vous ressentez parfois entre votre activité d’enseignement et vos travaux de recherche se dénoue à l’échelle d’une carrière: dans une vie d’universitaire, il est des moments où l’on peut se consacrer largement à l’enseignement. C’est une nécessité absolue, car ce qui fait le prestige et l’identité de l’université, c’est la rencontre, dans une salle de TD ou dans un amphithéâtre, des étudiants avec de grands professeurs qui sont aussi de grands chercheurs. Mais il est aussi d’autres moments où un universitaire éprouve le besoin, parfaitement légitime, de pouvoir se consacrer avec plus d’intensité encore à ses travaux. Et le rôle de l’Institut universitaire de France, c’est de répondre à ce besoin aux différentes étapes d’un parcours personnel, qui s’inscrit toujours dans l’aventure d’une équipe et d’un établissement.
Une chose est certaine: membres juniors ou membres séniors, vous vous êtes déjà beaucoup investis dans la vie de votre université. Votre entrée à l’IUF ne marque pas la fin de cet engagement, bien au contraire, elle vous offre la possibilité de l’accentuer et de le poursuivre sous d’autres formes. Et c’est parce que je sais que cette possibilité vous est précieuse et qu’elle est source de dynamisme et de rayonnement accrus pour vos équipes et vos établissements que j’ai fait le choix d’augmenter, depuis 2008, le nombre de lauréats de l’IUF sélectionnés chaque année. Ce sont désormais 150 nouveaux membres qui promotion après promotion rejoignent vos rangs: c’est un signe très net de notre volonté de placer l’université au cœur de notre système de recherche, en permettant aux enseignants-chercheurs de construire des parcours où leurs missions se conjuguent de manière souple et harmonieuse. Promotion 2010 de l’Institut Universitaire de France. L’Institut universitaire de France au coeur du système d’enseignement supérieur et de recherche. Promouvoir l’excellence scientifique.

Coût de l'éducation en 2009

En 2009, la France a consacré 132,1 milliards d’euros à son système éducatif, soit une dépense en hausse de 1,3% (en euros constants) après trois années de stabilité. Cela représente 6,9% du PIB et 2 050 euros par habitant.
La dépense d’éducation se répartit, en 2009, à hauteur de 38,2 milliards d’euros pour le premier degré (soit 28,9% de la DIE), 55,4 milliards d’euros pour le second degré (soit 42,0% de la DIE) et 26,3 milliards d’euros pour le supérieur (soit 19,9% de la DIE). Le reste de la DIE, soit 12,1 milliards d’euros (9,1%), concerne le financement de l’apprentissage (scolaire et supérieur), de la formation continue et des enseignements extrascolaires. Ces chiffres sont à rapprocher de ceux de la dépense nationale la formation professionnelle et l’apprentissage: 29,8 milliards d’euros en 2008, la dépense nationale pour la formation professionnelle et l’apprentissage s’accroît de 5,3% par rapport à 2007.
La dépense moyenne par élève ou étudiant est de 7990 euros: 5690 euros pour un écolier, 9380 pour un élève de l’enseignement secondaire, 11260 pour un étudiant. La part du secondaire (42,0%) dans la dépense intérieure d’éducation (DIE) tend à décroître, celle du supérieur (19,9%) progresse de 2,3 points depuis 2005.
Dans l’enseignement supérieur, la DIE est multipliée par 2,5 et sa part au sein de l’ensemble de la DIE croît de 14,6% en 1980 à 19,9% en 2009, avec une hausse plus marquée au cours des années récentes.
Dans le supérieur, la dépense par étudiant s’élève à 11260 euros (calculée sur l’ensemble des étudiants inscrits en université ou dans des établissements du second degré ou dans toute autre école supérieure). De 1980 à 2005, la dépense a progressé de 28,0%, soit de 1,0% en moyenne par an. Cette hausse s’accélère à partir de 2006 avec une croissance moyenne de 3,1% par an. Certaines aides (majoration du quotient familial, allocation logement social) de l’État n’apparaissent pas dans la DIE définie ici car elles sont d’ordre fiscal ou non directement liées au statut étudiant. Leur prise en compte porterait le coût d’un étudiant de 11260 à 12520 euros. Dans l’enseignement supérieur, la part de l’État est encore plus importante (73,2%) tandis que les collectivités territoriales prennent en charge 9,8% de la DIE. Dans l’enseignement supérieur, que ce soit pour la dépense moyenne par étudiant (12770 PPA dollars en France contre 12910 PPA dollars pour la moyenne des pays de l’OCDE) ou pour le coût d’un étudiant de manière cumulée sur l’ensemble de la durée moyenne des études supérieures (51350 PPA dollars contre une moyenne de 53280 PPA dollars), la France se situe légèrement en retrait de la moyenne des pays de l’OCDE.
L’État reste le premier financeur de l’éducation (59,2%), devant les collectivités territoriales (24,6%) dont la part a augmenté de 4 points depuis 2005. Avec 6,0% de son PIB consacré à l’éducation en 2007, la France se situait 0,3 point au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE sur un champ restreint ne comprenant pas la formation continue (données internationales 2007 publiées en 2010). Voir aussi l'article du blog 10220 euros par an, coût moyen d'un étudiant à l'université.

In 2009, France has spent 132.1 billion euros in its educational system, an expenditure increase of 1.3% (in constant euros) after three years of stability. This represents 6.9% of GDP and 2,050 euros per capita. Education expenditure is divided in 2009, up from 38.2 billion euros in the first degree (or 28.9% of the EIS), 55.4 billion euros for the second degree (42 , 0% of the EIS) and 26.3 billion euros for the superior (or 19.9% of the EIS). The rest of the EIS, or 12.1 billion euros (9.1%), the financing of learning (school and higher), continuing education and extracurricular lessons. These figures are closer to those of the national expenditure on vocational training and apprenticeship: 29.8 billion euros in 2008, national expenditure for vocational training and learning is growing by 5.3% 2007. The average expenditure per student is 7990 Euros: 5690 Euros for a schoolboy, 9380 for a student of secondary education, 11 260 for a student. The share of secondary (42.0%) in the domestic education expenditure (DEE) tends to decrease, that of higher (19.9%) was up 2.3 points since 2005. See also the blog entry 10220 euros per year average cost of a university student. More...
Suivez le colloque "Territoires, développement et formation" en WebTV

Il est peu de questions, en matière économique ou sociale, qui ne soient aujourd’hui posées en référence à la notion de territoire. Au delà de la simple désignation d’un espace pertinent pour penser les faits, définir les politiques et agir, le territoire est plein de significations et de pistes originales qui commencent seulement à être explorées par les chercheurs, les responsables politiques et les acteurs de terrain. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de poser, en termes de relation entre finalités et ressources, la question du développement des espaces, des organisations et des personnes ainsi que le rôle que peut y jouer la formation. Ce premier colloque organisé par l’Institut Joseph Jacotot, en partenariat avec la revue EDUCATION PERMANENTE, vise deux objectifs : mettre d’une part en évidence la richesse théorique et pratique de l’articulation entre les notions de territoire, de développement et de formation, avec le projet de renouveler la réflexion et de susciter des démarches nouvelles ; d’autre part proposer un lieu de rencontre et de débat entre acteurs, décideurs politiques et chercheurs sensibles à une approche « territoire » des questions économiques, écologiques et sociales. Ce colloque s’adresse aux membres des conseils régionaux et généraux, des agences, organismes, administrations, services de l’emploi, des réseaux éducatifs, de formation, d’insertion, d’orientation et de développement. Les apports seront pluridisciplinaires, les réalisations présentées et discutées viendront d’opérateurs de terrain français et étrangers et la perspective proprement politique ne sera pas oubliée. Le colloque est organisé de façon à ce que les échanges avec les conférenciers et entre les participants soient rendus possibles. Des ateliers thématiques seront introduits par des conférenciers experts et un discutant qui lanceront les débats ; des tables rondes feront interagir plusieurs intervenants, en dialogue avec la salle.

Er zijn weinig onderwerpen in de economische of sociale, die nu wordt gevraagd in verwijzing naar de notie van het grondgebied. Verder dan de loutere aanwijzing van een gebied, die relevant om te handelen rekening houden met de feiten, het beleid en het grondgebied is vol van betekenissen en originele tracks die nu pas worden onderzocht door onderzoekers, beleidsmakers en veldwerkers. Meer...
L’effet “Pres”
Or, contre toute attente, les Pres, appuyés sur leur statut d’établissement public de coopération scintifique (EPCS), ont de l’effet. Ils deviennent, à la faveur des actions qu’ils mènent et notamment de leur rôle dans les grandes opérations nationales comme le plan campus ou, actuellement, les investissements d’avenir, des vecteurs de convergence des établissements, des catalyseurs de réflexions et d’évolutions parfois spectaculaires. Dans ce contexte, que l’on veuille les renforcer et l’on accentue la coopération qu’ils ont instaurée ; que l’on veuille les marginaliser et l’on choisit souvent de les surpasser en intensité, puisqu’on propose alors la constitution de nouveaux établissements universitaires plus englobants. Bref, il semble qu’on ne puisse guère échapper aux logiques de mutualisation que les Pres mettent en œuvre. Il me semble donc que les Pres ont quelques mérites. A défaut d’être toujours aussi performants qu’on pourrait le souhaiter, ils permettent de mettre en exergue (y compris lorsqu’ils ne fonctionnent pas et là c’est par défaut qu’ils agissent) quelques points significatifs.
1. Tout d’abord ils montrent, par le seul fait de la démarche de les composer à l’échelle d’un territoire pertinent (local ou régional), l’inanité du maillage actuel de l’enseignement supérieur. En territorialisant la réflexion, la constitution d’un Pres souligne l’absence flagrante de logique d’organisation cohérente de notre système universitaire. Celui-ci s’est instauré sous une double contrainte : celle de l’implosion des universités facultaires après 68 au profit de la constitution de nouvelles entités dont le périmètre a été souvent défini (dans les grandes villes françaises) par d’autres impératifs que ceux liés aux nécessités de la formation et de la recherche ; celle de la hiérarchisation explicite établie en France entre les formations « nobles » (les écoles, les filières sélectives des universités, dont la médecine et dans une moindre mesure les IUT, puis les autres formations à entrées régulées) et les formations viles (toutes celles qui ne sont pas sélectives, donc « universitaires »). Il en a résulté une atomisation qui rend incompréhensible l’ensemble et ce d’autant plus que la massification de l’enseignement supérieur est passé par là, renforçant au passage le mépris des élites pour l’université qui a assuré le plus gros de l’effort nécessaire. Bref, le Pres, en rassemblant sous une même bannière ce qui jusque-là était séparé et se concevait comme radicalement tel, souligne la facticité de ces clivages et appelle à la mise en place d’une nouvelle cohérence. Ils contribuent ainsi à faire passer le message de l’égale dignité de toutes les voies de formation et de tous les types de recherche.
2. Les Pres sont des instruments qui prouvent la possibilité d’une coopération institutionnelle entre des établissements qui jusque-là s’ignoraient, voire se concurrençaient ostensiblement, et qui trouvent désormais des terrains d’entente autour de projets collectifs. Et ce tout simplement parce que, du fait même de l’évolution des activités d’enseignement supérieur et de recherche, les universitaires, quels que soient leurs établissement d’origine, ont depuis longtemps établi des coopérations fructueuses (ce que montrent bien les évaluations actuelles de l’AERES, site par site). Parce que bien des fonctionnements au jour le jour sont déjà très « métissés » (cf. notamment, un peu partout en France au sein des principaux sites métropolitains, les écoles doctorales, les équipes de recherche, le montage de grands programmes ANR et européens, le fonctionnement des clusters, des activités internationales, des programmes de master, voire de licence, la valorisation etc.) et donc qu’un grand nombre d’établissements partagent de fait des activités et des objectifs nombreux, il semble logique de vouloir et pouvoir franchir une étape et passer de l’informel (qui a certes ses délices et ses avantages) à une formalisation pragmatique! Il paraîtrait même paradoxal de fonctionner quotidiennement de manière transversale et de continuer de croire à la fiction des établissements qui seraient autant de silos clos, sans contacts entre eux. Et d’ailleurs, là où les Pres peinent, c’est presque toujours du fait de rivalités de personnes, de volonté de certains de refuser le partage des stratégies et des moyens d’action, du choix égoïste de rejeter le principe de coopération. Il n’y a dans ces cas pratiquement jamais d’arguments rationnels, mais des rhétoriques identitaires et des discours de clôture et de protection.
3. Les Pres permettent aussi de montrer tout l’intérêt de revenir à l’idée d’université généraliste (« complète » comme l’on dit dans le monde francophone), là où les partitions des années 1970-80 avaient conduit à l’éclatement en établissements amputés d’une grande part des champs de savoir. On le sait aujourd’hui, composer des universités de sciences expérimentales d’un côté, de sciences humaines et sociales de l’autre, de sciences juridiques au milieu, voire de sciences de la santé ailleurs, fut sans doute confortable pour le corporatisme universitaire et la sanctuarisation des clivages politiques, mais fut une catastrophe pour la dynamique intellectuelle et scientifique de nos universités et pour leur rayonnement social, culturel, économique. Le président de la nouvelle université de Strasbourg, Alain Beretz, née de la fusion de 3 établissements, insiste à raison sur ce bénéfice immense de la création de la nouvelle entité.
4. Il insiste aussi sur le gain en termes d’image, à la fois localement, nationalement, internationalement. La constitution d’une grande université généraliste, très identifiée à son territoire, renforce puissamment la considération que les acteurs locaux et les citoyens portent à cet établissement. A l’échelle internationale, il est possible de ne plus s’empêtrer dans des explications incompréhensibles pour tenter de faire comprendre à des collègues incrédules la « spécificité » du « modèle » français d’enseignement supérieur et de recherche. Le retour de notre pays au standard mondial de l’université publique pourrait être une des meilleures nouvelles que nous ayons eu à connaître depuis longtemps.
Bien sûr, les Pres ne règlent rien d’un certain nombre de problèmes de fond. Bien sûr, ils ne constituent pas des formes très stabilisées d’établissement. Bien sûr, ils ne sont pas suffisamment connus et appropriés par les personnels et les étudiants. Mais ils ont au moins le mérite de conforter l’idée que d’autres manières de concevoir l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche, sur la base d’une forte logique territoriale, étaient envisageables. Ce n’est pas un hasard si partout en France, à la faveur des réponses à l’appel d’offre « initiative d’excellence » des grands investissements d’avenir, des projets de nouvelles universités recomposées naissent — qui, si elles étaient créées, feraient logiquement disparaitre les actuels EPCS qui auraient donc catalysé une mutation et seraient en quelque sorte victimes consentantes de leur succès. Le Pres Université de Lyon, que je préside, est ainsi porteur d’une réflexion très originale et stimulante sur la constitution, à l’horizon de 2015, de l’université fédérale de Lyon. Je ne sais ce qu’il en adviendra précisément, mais je suis sûr qu’un mouvement est lancé. Quoi de plus réjouissant que de voir l’université en marche?
Yet, against all odds, Pres, leaning on their status as a public cooperative scintifique (EPCS), have an effect. They become, in favor of their actions including their role in major operations such as national or campus plan, at present, future investments, vectors of convergence of institutions, catalysts for reflection and sometimes dramatic changes. In this context, we want to strengthen them and it reinforces the cooperation they have established, that we want to marginalize them and they often choose to surpass in intensity since then proposes the establishment new academic institutions more inclusive. In short, it seems that little can escape the logic of sharing that Pres implement. It seems to me that Pres have some merit. Failing to always be as efficient as we might wish, they can highlight (including when they are not working and there is failure to act by) some significant points. More...
Réforme du réseau des chambres de commerce et d’industrie

S’inscrivant dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), cette réforme renforce l’échelon régional du réseau des chambres de commerce et d’industrie.
Cette mutualisation doit permettre aux chambres d’accroître leur efficacité et d’offrir aux entreprises des services de qualité au meilleur coût sur tout le territoire.
Elle s’accompagne d’une baisse de la taxe payée par les entreprises pour financer les chambres.
Le décret détermine les conditions d’application de la loi du 23 juillet 2010 pour les chambres de commerce et d’industrie. Il précise l’organisation du réseau et fixe notamment les missions qui sont obligatoirement mutualisées au niveau régional. Décret n° 2010-1463 du 1er décembre 2010, JO du 2 décembre.
