
A l’occasion de sa 2e campagne d’information, l’AFPA révèle les résultats inédits d’une enquête BVA qui croise les regards des jeunes et des recruteurs sur la formation professionnelle. 84% des DRH et 72% des jeunes estiment qu’un jeune qui a effectué une formation professionnelle a plus de chance de trouver un emploi qu’un jeune qui n’en a pas suivi. Chez les DRH et les chefs d’entreprise, la motivation est le 1er critère de recrutement à 67% tandis que l’épanouissement sur le lieu de travail est le 1er critère des jeunes (à 52%) pour choisir un emploi.
Alors que la situation des jeunes sur le marché de l’emploi n’a jamais été si précaire avec un taux de chômage de 23,3%2, alors qu’il est de plus en plus complexe d’intégrer une entreprise et d’y exercer de manière pérenne son métier, l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) est allée, avec BVA, interroger 1018 DRH ou chef d’entreprise ainsi que 2003 jeunes pour croiser leurs regards et leurs perceptions de l’employabilité et de la formation professionnelle à l’occasion de sa 2ème campagne d’information sur ce sujet.
Les enseignements sont limpides: en tant que formule d’acquisition de compétences, la formation professionnelle est plébiscitée par les DRH comme par les jeunes qui y voient le meilleur chemin vers l’emploi. Plus généralement, l’enquête BVA met en lumière un hiatus entre les attentes des jeunes et des recruteurs : alors que les savoirs être professionnels, au-delà des seules compétences, sont de plus en plus prisées par les recruteurs, les jeunes n’y voient pas une priorité bien au contraire, privilégiant l’épanouissement personnel sur le lieu de travail : plus qu’un emploi, les jeunes recherchent un métier durable.
Les savoir-être professionnels, une priorité des recruteurs sous-estimée par les jeunes
La question des savoirs-être professionnels intéresse de plus en plus les recruteurs. Savoir rédiger un CV, savoir se présenter, comprendre les règles de l’entreprise, exprimer sa motivation sont autant de compétences transverses qui vont bien au-delà des savoir-faire. Ces éléments sont une priorité pour les recruteurs et les chefs d’entreprises, pour qui la motivation est le 1er critère de recrutement (à 67%), avant même la formation ou le niveau de diplôme.
