Rénover le BTS

Pour une meilleure réussite des étudiants
Pour lutter contre le taux d’échec important (51%) des étudiants issus du baccalauréat professionnel, mais aussi les abandons et les redoublements trop nombreux en première année, Valérie Pécresse propose de mieux tenir compte des différents publics accueillis en filière BTS: diversifier les méthodes pédagogiques, constituer des sections homogènes et renforcer le suivi personnalisé des étudiants. La ministre souhaite aussi favoriser "l’innovation pédagogique, notamment par la pédagogie par projets".
Poursuivre ses études plus facilement
Aujourd'hui, un tiers environ des diplômés poursuit des études après avoir obtenu un BTS. Les étudiants qui en ont "l’envie et les capacités" doivent pouvoir poursuivre leurs études après leur BTS, a souligné Valérie Pécresse, qui veut développer les dispositifs dans ce sens. Notamment les classes ATS (classes d’adaptation pour techniciens supérieurs qui préparent à l’entrée en école d’ingénieurs), ou les dispositifs favorisant l’accueil en écoles de commerce ou en licence professionnelle. Rappelons que les titulaires de BTS représentent environ 40% des inscrits en licence professionnelle.
Favoriser les passages vers les autres formations du cycle licence
La ministre propose par ailleurs de multiplier les passerelles avec les autres formations du cycle licence (licences universitaires, préparation du diplôme universitaire de technologie, classes préparatoires générales ou technologiques). Des partenariats universités-lycées se mettent déjà en place pour favoriser la constitution de passerelles permettant l’accueil en STS en février et la mise en place d’enseignements de rattrapage et d’adaptation au second semestre. De plus, l'organisation de l'année en modules devrait être développée pour favoriser les réorientations, tant en accueil qu’en sortie, et l'individualisation des parcours. 5 diplômes de BTS seront réorganisés en modules d’ici la rentrée 2011.
Adapter les STS aux spécificités régionales en terme d'emploi
La conclusion de contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles, d'ores et déjà prévue, permettra de déterminer les objectifs "sur la base d’une analyse des besoins en termes d’emplois et de compétences par bassin d’emploi". "L’occasion de procéder à une révision générale de la carte des implantations", précise le ministère. Valérie Pécresse propose également de permettre aux BTS de prendre en compte les spécificités des entreprises et des emplois locaux, à l'instar de ce qui existe dans les IUT, au sein desquels 20% des enseignements peuvent faire l’objet d’une adaptation locale.

La VAE vue par Pôle Emploi
La VAE est un dispositif permettant l'obtention de tout ou partie d'une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification professionnelle) sur la base d'une expérience professionnelle salariée, non salariée (commerçant, collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur ou artisan...) et/ou bénévole (syndicale, associative) et/ou volontaire. Cette expérience, en lien avec la certification visée, est validée par un jury. Ne manquez pas notre vidéo sur le sujet en cliquant sur l'image ci-dessous!
APEL is a device capable of producing all or part of a qualification (diploma, professional title or certificate of qualification) on the basis of professional experience employed, self-employed (merchant, trader assistant, occupation liberal farmer or craftsman...) and/or volunteer (association, associations) and/or voluntary. Cette expérience, en lien avec la certification visée, est validée par un jury. This experience, in conjunction with the certification referred to, is validated by a jury. Do not miss our video on the topic by clicking the image below!
Payer pour un stage: les universités rejoignent le mouvement

Cette dérive est confirmée de consort par Génération Précaire et Georges Asseraf, secrétaire général du Comité de suivi des Stages, qui ont alerté le Rectorat de Paris. « De fausses boîtes proposent 4 heures de cours par correspondance, et au bout d’une semaine envoient la convention aux jeunes », dénonce Julien Bayou porte-parole de ce collectif de stagiaire. « Au cours de l’année, nous avons recensé deux organismes bidons : StageOne –dont le site internet ne fonctionne plus- et Athéna Formation –qui a refusé de délivrer à notre fausse stagiaire une convention sans inscription à un vrai cursus-», confirme pour sa part Georges Asseraf...
Les universités rejoignent le mouvement
Un petit business, à la fois sûr et lucratif, qui commence même à séduire quelques universités, désireuses de contourner la loi face à de jeunes diplômés en quête d’expérience professionnelle. Depuis la rentrée, les facs ayant anticipé l’entrée en vigueur de la loi sur la formation professionnelle, ont en effet institué des formations vides de tout contenu. Au programme : un dispositif baptisé « Passerelle pour l’emploi » à l’université Pierre Mendès-France de Grenoble, un tout nouveau DU réservé à ses anciens élèves tout juste diplômés pour Paris-Dauphine, d’après les informations fournies par Génération Précaire… « L’une des exceptions contenue dans le décret d’application concerne les formations non-qualifiantes, c’est-à-dire celles assurées par les universités. Or, certaines d’entre elles acceptent d’intégrer de jeunes diplômés, pour leur permettre de faire des stages » à condition qu’ils s’acquittent -bien entendu- des frais d’inscription, condamne Julien Bayou, porte-parole de collectif dont la mobilisation face à la dégradation du statut de stagiaire a permis la rédaction de ce texte de cette loi.
Au CIO sup de l’Université grenobloise, le malaise est palpable lorsque l’on évoque ce cursus au nom très étrange : « C’est une sorte de diplôme pour faire un stage, mais il concerne uniquement les étudiants de Master 1 qui n’ont pas trouvé de M2… On le conseille assez peu aux M2 qui n’ont rien, tente-t-on de se défendre, mais ça peut servir à des M2 qui n’ont pas fait de stage durant leur cursus ». « Vous savez, si des universités se livrent à cette pratique, c’est avant tout parce qu’il y a une forte demande des étudiants. Cette situation n’est pas liée à la mis en place de la nouvelle loi », poursuit-on. Petit problème : la formation « Passerelle pour l’emploi, hors cursus » qui existerait depuis des années ne figure, bizarrement, toujours pas sur son site internet. Reste que cette petite combine peut coûter très cher aux jeunes, les tarifs d’inscription de minimum 180 euros –auxquels s’ajoute 200 euros de Sécurité sociale- étant laissés au bon vouloir des universités. Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle, alors que les stagiaires ne sont rémunérés que 417 euros mensuel dès le deuxième mois de présence dans l’entreprise?
Certes, ce sont les jeunes diplômés qui décident librement de s’inscrire auprès de ces établissements, pour effectuer un stage. Mais ces écoles bidon s’en mettent aujourd’hui plein les poches, sur le dos de jeunes ne trouvant pas de travail. Une pratique qui reste tout de même « marginale », tient à rassurer Georges Asseraf. Mais si rien n’est entrepris pour relancer l’emploi de cette catégorie d’actifs, de nombreux « étudiants fantômes » continueront de déserter les amphithéâtres. Car c’est bien là, la source de toutes ces dérives.

This trend is confirmed by Consort Precarious Generation Asseraf and Georges, Secretary General of the Monitoring Committee of Courses, which alerted the Academy of Paris. "False boxes offer 4 hours of correspondence courses, and after one week send the convention for youth, "Julien Bayou denounces spokesman for this group of trainees." During the year, we have identified two bodies cans: StageOne-whose website no longer works, and Athena, who refused Training to deliver to our fake student enrollment without an agreement with a real curriculum, "says George Asseraf for its part...
Universities join the movement
A small business, to be both safe and lucrative, which is even starting to attract some universities, seeking to circumvent the law against young graduates seeking work experience. More...