19 septembre 2010
Le poids des seniors dans les ruptures amiables
C'est une statistique instructive qui a été adressée hier aux partenaires sociaux en préparation du bureau de l'Unedic d'aujourd'hui, en pleine réforme des retraites. Elle concerne la proportion, dans les motifs d'inscription de seniors au chômage, des ruptures conventionnelles, ces séparations à l'amiable entre un employeur et un salarié créées en 2008. Ce motif représente 17 % des entrées à Pôle emploi des 55-60 ans et 12,9 % de celles des 60 ans et plus, contre 11,8 % tous âges confondus au premier trimestre. Cette surreprésentation, qui serait sans doute encore plus marquante si l'on disposait de statistiques sur la tranche 58-60 ans, est le signe d'un détournement de son usage vers une préretraite qui ne dit pas son nom, financée par l'assurance-chômage. Pour preuve, a contrario, la faible représentation des ruptures conventionnelles dans les inscriptions à Pôle emploi des personnes de 50 à 55 ans, trop jeunes pour que le chômage indemnisé fasse la jointure avec la retraite (7,6 %).
It is a statistic that has been instructive sent yesterday to the social partners in preparation for the office Unedic today in full pension reform. It relates to the proportion in the reasons for the inclusion of older unemployed, conventional breaks, the separation amicably between an employer and an employee created in 2008. This pattern represents 17% of admissions to the employment center of 55-60 years and 12.9% of those aged 60 and over, against 11.8% for all ages in the first quarter. More...
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