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Formation Continue du Supérieur
16 octobre 2010

Le premier palmarès des universités

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau03.jpgPremière enquête nationale d'insertion professionnelle des diplômés de master.
Avec la participation des universités, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a réalisé pour la première fois une enquête nationale sur l'insertion professionnelle de leurs diplômés. Les indicateurs d'insertion ont été élaborés en collaboration avec la Conférence des Présidents d'université, le CEREQ (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) et le délégué interministériel à l'orientation. Ils ont pour objectif  d'évaluer la situation professionnelle des étudiants 30 mois après avoir obtenu leur diplôme. L'enquête a porté sur les diplômés de master de 2007, elle a été réalisée entre décembre 2009 et juillet 2010.
Les résultats de l'enquête donnent les taux d'insertion par université, par grand domaine (4 grands domaines: Droit-Economie-Gestion, Lettres-Langues et Arts, Sciences humaines et sociales, et Sciences, Technologies et Santé) et par discipline. Source: enquête d'insertion professionnelle à 30 mois des diplômés de Master de 2007. Collecte: enquête effectuée par les universités, traitement et synthèse réalisés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Champ: étudiants de nationalité française diplômés en master en 2007 dans les universités de France métropolitaine et DOM. Télécharger l'enquête complète.

Pour les Universités PACA, seule l'Université de Toulon
est au-dessus de la moyenne nationale.
Aix-Marseille 1     85.0%
Aix-Marseille 2     89.4%
Aix-Marseille 3     91.1%
Avignon    88.9%    
Nice       89.4%
Toulon    91.8%

Moyenne nationale     91.4%

http://caput-mortum.com/caputmortum/wp-content/uploads/2009/09/monogramme_figaro.jpgDu jamais vu en France : fac par fac, filière par filière, les étudiants peuvent désormais connaître les diplômes qui marchent pour décrocher un job. Le Figaro Magazine publie en exclusivité le palmarès des performances par discipline et par université. Le palmarès (en pdf).
En quoi ce classement (L'intégralité de l'enquête est disponible sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr) est-il une première?
Valérie Pécresse - Non seulement c'est le premier du genre, mais c'est aussi une vraie révolution des mentalités ! Longtemps, les universités ont considéré que leur responsabilité s'arrêtait à la délivrance du diplôme. Depuis la loi de 2007 sur l'autonomie des universités, l'insertion professionnelle et l'orientation sont devenues leurs nouvelles missions, comme le souhaitaient les étudiants, aux côtés de la formation et de la recherche. Seules quelques universités menaient leur propre enquête concernant le devenir de leurs étudiants sur le marché du travail. La méthodologie n'était pas harmonisée et les résultats n'étaient pas comparables. Aujourd'hui, nous avons un classement national, avec une même méthodologie, un seul indicateur. Nous avons demandé aux universités d'enquêter sur l'insertion professionnelle de leurs étudiants trente mois après l'obtention de leur diplôme. L'enquête a démarré en décembre dernier et porte donc sur les étudiants sortis en juin 2007 avec un DUT, une licence professionnelle ou un master, soit près de 90.000 diplômés. Aujourd'hui, nous disposons des résultats pour le master.
La filière arts et lettres peut-elle être considérée comme sinistrée, avec le taux d'insertion le plus faible et seulement 57% de cadres à bac +5?
Il y a visiblement une forme de « déclassement » au démarrage avec trop peu de cadres, mais ces diplômés progressent ensuite plus vite dans l'entreprise grâce à la culture acquise à l'université. Ces premiers résultats montrent en tout cas qu'il faut davantage de professionnalisation dans ces études, trop éloignées du marché du travail. Nous devons d'ailleurs encourager celle-ci, dès la licence : j'ai ainsi décidé de ne plus habiliter de nouvelle licence sans un stage obligatoire en entreprise.
Trente mois, n'est-ce pas un délai un peu long pour juger de la capacité d'un diplômé à trouver un emploi?
C'est un début. Et n'oubliez pas que nous étions dans un contexte exceptionnel de récession en 2008 et 2009. Nous voulions amortir l'«effet crise» pour cette première enquête. C'est un travail extrêmement lourd et complexe pour les universités car, à la différence des grandes écoles, elles ne disposent pas encore toutes d'annuaires des anciens élèves. Le ministère les a d'ailleurs aidées financièrement pour la collecte de l'information. Nous n'avons tenu compte des résultats que lorsque nous avions au moins 30% de réponses sur l'échantillon interrogé. L'enquête apporte des indications sur l'insertion mais également sur le niveau de recrutement, le statut de l'employeur (fonction publique, entreprise privée...) et la part des contrats à durée indéterminée. Même s'il ne contient pour l'instant pas d'indication sur les salaires, c'est un tableau de bord très complet et très utile. Nous allons d'ailleurs demander une certification Insee pour qu'il soit pleinement reconnu.
Qu'est-ce qui vous a le plus surprise?
Le nombre de préjugés qui tombent à la lecture de l'enquête. Tout d'abord, les résultats sont bons, très bons même, avec un taux global d'insertion de 91,4%. Ils peuvent donc être fièrement assumés par l'université et montrent à quel point celle-ci a eu tort, jusqu'ici, de ne pas s'y intéresser. Ce sont des taux presque comparables à ceux des grandes écoles. On s'aperçoit aussi que les entreprises privées recrutent deux diplômés sur trois.Autre idée préconçue battue en brèche : les universités de proximité n'ont rien à envier aux grandes. Elles affichent souvent d'excellents résultats: c'est le cas notamment de Pau, La Rochelle, Chambéry, Angers... Elles sont plus ouvertes sur le monde économique, plus attentives au devenir de leurs étudiants, et, contrairement à ce que j'entends souvent, elles sont dans une vraie dynamique d'échanges avec leur territoire. Certaines font même mieux que les universités reconnues internationalement, qui considèrent parfois que leur réputation suffit. Autre motif de satisfaction: les formations universitaires insèrent leurs étudiants de façon durable, puisque les deux tiers des diplômés trouvent un emploi à durée indéterminée.
Peut-on déduire de cette enquête qu'il y a des filières qui marchent et d'autres qui ne marchent pas sur le marché du travail?
Elle montre qu'il y a des progrès à faire dans certaines disciplines. Les résultats en biologie, par exemple, sont très inférieurs à la moyenne. Sans doute les études de biologie sont-elles trop théoriques et éloignées des préoccupations professionnelles. Il faudra aussi faire évoluer les études d'histoire et géographie, trop spécialisées : personnellement, je crois beaucoup aux bi-diplômes. Si l'on ajoutait de l'anglais, des technologies de l'information, du droit ou de la gestion, les diplômés en histoire pourraient plus facilement trouver à être embauché - comme en Allemagne ou en Angleterre - dans les métiers du tourisme, du journalisme ou de la culture. En psychologie, en revanche, le taux d'insertion est excellent. Il y a une forte demande dans les ressources humaines ou la santé. Mais attention: notre enquête ne porte que sur les diplômés bac + 5. Si l'on regarde au niveau licence, les résultats sont nettement moins bons. Il y a un effet d'entonnoir massif dans cette filière : le nombre de diplômés au niveau master est trop faible par rapport à tous ceux qui démarrent des études de psychologie. Nous devons ouvrir des licences professionnelles à bac + 3 dans les nouveaux métiers d'accompagnement des malades que réclame par exemple le plan Alzheimer.
L'hyperspécialisation, c'est terminé?
Mai 68 a morcelé l'université française. Aujourd'hui, cet éclatement des disciplines est préjudiciable aux étudiants. La réforme que je mène est en train de réparer cela pour leur plus grand bénéfice. Sur 83 universités, seule une poignée (dont Dauphine, Jussieu) n'a pas participé à l'enquête ou n'a pas fourni de données fiables.

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/design/front_office_recherche/images/bandeau/bandeau03.jpgPrima indagine nazionale di occupabilità dei laureati di maestro.
Con la partecipazione di università, il Ministero dell'Istruzione Superiore e della Ricerca ha condotto la prima indagine nazionale sul loro occupabilità dei laureati. Indicatori di integrazione sono stati sviluppati in collaborazione con la Conferenza dei Presidenti delle Università, CEREQ (Centro di studi e ricerche sulle qualifiche) e l'orientamento delegato interministeriale. Essi mirano a valutare la situazione occupazionale degli studenti 30 mesi dopo la laurea. L'indagine focalizzata sui diplomati di master nel 2007, è stata condotta tra dicembre 2009 e luglio 2010. I risultati del sondaggio ha indicato il tasso di integrazione da parte dell'università, di area grande (4 aree: Giurisprudenza, Economia, Lettere, Lingue e Arti, Lettere e Scienze Sociali, e della Scienza, Tecnologia e Salute) e dal campo. Scarica l'indagine completa.

PACA per le università, solo l'Università di Tolone
è superiore alla media nazionale.

Aix-Marseille 1    85,0%

Aix-Marseille 2    89,4%
Aix-Marseille 3    91,1%
Avignone   88,9%
Nice    89,4%
Tolone     91,8%
Media nazionale del 91,4%. Maggiori informazioni...
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