08 septembre 2010

Building Competence for Europe

APL-Bud european CONFERENCE. 29-30 september 2010, Holiday Inn Garden Court (at Brussels Expo). Apl bud conference programme.
Recognition of Prior Learning for the Construction Industry APL-Bud is a two year Transfer of Innovation project, funded under the European Lifelong Learning Programme, finishing October 2010.
The project has developed and tested methods and instruments to recognise construction workers competences and to validate prior learning, which may be the results of formal learning (in learning institutions), non-formal or informal learning at the workplace.
The assessment (validation) of prior learning has been developed initially for bricklayers, roofers and plumbers. The experience from the pilots will be useful for other construction occupations as well as other sectors beyond.
Recognition/validation of prior learning is closely linked to the recognition of qualifications and is of interest for: VET-policy at European and national levels; impact on the European labour market; labour, education and training in the construction industry.

Posté par pcassuto à 21:44 - - Permalien [#]


Le numérique s'installe dans l'université française

MESRUn an après son lancement, le plan de développement du numérique à l'université a permis de doubler le nombre de bornes d’accès à internet à haut débit sans fil existantes sur les campus (accès gratuit pour les étudiants en tout point de l'établissement) et de tripler le nombre d'heures de cours disponibles en podcast.  A la rentrée 2010, 95% des étudiants disposent d’un accès à leur environnement numérique de travail et à des ressources en ligne (vidéos, cours complets, exercices et auto-évaluations, animations, simulations...).
Valérie Pécresse a présenté, un an après son lancement, les avancées du plan de développement du numérique à l’université pour la rentrée 2010. Le plan  "Wifi, Podcast, Environnement numérique de travail pour tous"  avait notamment pour objectif d’achever la couverture Wifi des campus et d’impulser le développement des équipements nécessaires à la diffusion des cours et supports de cours en Podcast (ou balado-diffusion).
Deux fois plus de bornes Wi-FI

La ministre a annoncé que le nombre de bornes d’accès à internet à haut débit sans fil existantes a été doublé (20000 cette année, contre 10000 en 2009). Les étudiants disposent ainsi d’un accès gratuit et en haut débit à internet, en tout point de l’établissement (bibliothèques, salles d’enseignement, lieux de restauration, hall, etc.). Une dizaine d’établissements a d’ailleurs un taux de couverture compris entre 95% et 100%, comme par exemple, Nantes, Lyon 2, Nice, Rennes 1et  2, ou encore Paris 3.
30 000 heures de cours disponibles en podcast

Le volet "Podcast" a permis d’accélérer l’accès aux ressources pédagogiques en ligne. Le site "Universités numériques" (www.universites-numeriques.fr) a été rénové et propose davantage de contenus en libre accès avec 20% de ressources en plus. Les établissements d’enseignement supérieur (amphithéâtres, salles de cours) sont aujourd’hui équipés en outils professionnels et automatisés de captation, et le nombre  d’enseignants formés à la prise en main des matériels a été doublé. De même, le volume d’heures de cours disponibles a été triplé (30 000  heures en 2010, contre 12 000 en 2009). Grâce à la diffusion de cours en Podcast, les étudiants peuvent gérer leur rythme d’apprentissage, ou encore rattraper un cours.
Les nouveaux usages mobiles en plein essor

A la rentrée 2010, 95% des étudiants disposent d’un accès à leur environnement numérique de travail (contre 80% en 2009). Cet espace de travail leur permet d’accéder à des ressources en ligne (vidéos, cours complets, exercices et auto-évaluations, animations, simulations...), aux services de l’université et de dialoguer avec leurs professeurs. C’est aussi le développement de nouveaux usages mobiles, auquel près d’un million d’euros a été consacré.
Le plan "Wifi, Podcast, Environnement numérique de travail pour tous" a permis de généraliser les usages des outils numériques dans les universités. Il s’agit d’un enjeu essentiel pour l’acquisition de compétences numériques, l’égalité des chances et la réussite des étudiants.
Le numérique, une composante clé de la stratégie d’investissement du ministère
La ministre a rappelé qu’au-delà de l’effort du plan de relance, le numérique est désormais une composante clé de la stratégie d’investissement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui consacre 8.5 millions d’euros chaque année, avec deux axes prioritaires pour 2011: poursuivre la formation des enseignants et développer de nouveaux usages.  De même à l’avenir, les opérations immobilières pilotées par le ministère comporteront un volet numérique: * des learning centers sur les nouveaux campus, comme  à Lille, ou Montpellier; * l’accès au haut débit pour toutes les nouvelles résidences étudiantes.
Enfin, elle a ajouté qu’il était nécessaire de développer des services innovants, qui contribuent à l’émergence d’une filière numérique dédiée à la formation des étudiants. Ainsi, la ministre a annoncé, dans le cadre du programme Investissements d’avenir, le lancement d’un appel à projets  "Solutions numériques innovantes pour l’enseignement" d’ici le mois de décembre. Il aura pour objectif de développer fortement les usages, autour de deux axes : d’une part, les contenus pédagogiques et leurs évolutions, et d’autre part, le développement de plateformes destinées aux enseignants, aux élèves et étudiants (serious games, vidéo, outils de création de ressources, réseaux sociaux...).
La ministre a également proposé, toujours dans ce même cadre, l’acquisition d’archives de revues et de collections de livres numériques. Cette acquisition permettra notamment de faire bénéficier de la dynamique d’excellence de ce programme à l’ensemble des étudiants, des enseignants et des chercheurs. En effet, l’accès à des ressources documentaires scientifiques et techniques numériques est un enjeu majeur de la compétitivité de l’enseignement et de la recherche français, et aussi d’égalité d’accès aux contenus scientifiques sur l’ensemble du territoire. Une telle opération constitue un pas majeur pour doter la France des "bibliothèques universitaires du XXIe siècle".
MoRIsang taon pagkatapos nito ilunsad, ang pag-unlad plano ng mga digital na unibersidad ay may lambal sa bilang ng mga istasyon ng base sa mataas na bilis ng wireless internet na makukuha sa campus (libre para sa mga mag-aaral sa anumang point sa pagtatatag) at triple ang bilang ng mga oras na magagamit bilang isang podcast. Sa Set 2010, 95% ng mga mag-aaral ay may access sa kanilang mga digital na kapaligiran sa trabaho at mga online na mapagkukunan (video, ang buong kurso, pagsasanay at sa sarili pagtasa, animations, simulations...). Valerie Pecresse iniharap, isang taon pagkatapos nito ilunsad, developments ng mga digital na pag-unlad plano para sa unibersidad bumalik sa 2010.Ang plano ng "Wi-Fi, podcast, mga digital na kapaligiran sa trabaho para sa lahat ng" A pangunahing layunin ng kumpletong wireless coverage sa campus at upang mapalakas ang pag-unlad ng mga kagamitan na kailangan para sa ang paghahatid ng mga kurso at mga kurso na materyales sa podcast (o podcasts- pagsasabog). More...

Posté par pcassuto à 19:27 - - Permalien [#]
Tags :

Evaluation de la méthode de recrutement par simulation

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)La méthode de recrutement par simulation (MRS), mise en place pour aider les employeurs rencontrant des difficultés de recrutement, a fait l'objet d'une étude en juillet 2010 par Pôle emploi. L'étude établit que la méthode contriburait également à mieux positionner sur des emplois disponibles, des personnes considérées a priori comme éloignées de l'emploi.
Ce mode de recrutement concerne avant tout des entreprises d’assez grande taille dont les besoins de recrutement sont importants et récurrents. Selon elles, la première vertu de la MRS est d'ouvrir le champ de la sélection à des personnes qui n'auraient pas bénéficié d'un recrutement fondé sur des critères plus classiques. La méthode présente également un avantage économique pour l'employeur puisqu'elle permet de sélectionner gratuitement et rapidement des candidats. De plus, les recruteurs soulignent la pertinence de la méthode, notamment des exercices utilisés afin d'identifier les « habiletés » nécessaires aux candidats pour occuper les postes à pourvoir.
Si les entreprises respectent certains principes de la MRS, notamment en recevant tous les candidats évalués positivement quel que soit leur profil, elles ont souvent du mal à abandonner totalement leurs pratiques de recrutement antérieures, fondées en particulier sur l'examen du CV. La MRS apparaît donc comme un outil efficace, mis à disposition des recruteurs mais qui ne conduit pas souvent à des modifications en profondeur des processus et critères de sélection.
Logo van het Gewestelijk Agentschap van het levenslang leren (ARFTLV Poitou-Charentes)De wijze van werving simulatie (MRS), opgericht om werkgevers te helpen met problemen te kampen te werven, is het onderwerp van een studie in juli 2010 door de werkgelegenheid centrum. De studie constateert dat de methode ook contriburait betere positie op beschikbare banen, mensen a priori beschouwd als ultraperifere werkgelegenheid.
Deze methode van werving is vooral bezig met vrij grote bedrijven met werving behoeften zijn belangrijk en terugkerend
. Meer...

Posté par pcassuto à 19:16 - - Permalien [#]

La France en tête pour le nombre de diplômés du supérieur

Par J.B., Les Echos. L'Hexagone se rapproche du seuil des 50 % de diplômés de l'enseignement supérieur dans une classe d'âge.
La France se rapproche pas à pas du fameux « objectif de Bologne » : 50 % de diplômés de l'enseignement supérieur dans une classe d'âge. En 2008, cette proportion était de 41 % chez les 25-34 ans, contre 20 % chez les 45-54 ans, selon le rapport annuel sur l'Education de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), rendu public hier. L'Hexagone se situe ainsi au-dessus de la moyenne de l'OCDE (35 %), devant la Finlande (38 %), le Royaume-Uni (38 %) ou l'Espagne (39 %), mais derrière le Japon (55 %), le Canada (56 %) ou la Corée (58 %).
« Depuis trente ans, la France a rattrapé son retard en matière d'éducation : la massification a été une réussite », confirme Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'Education de l'OCDE. Cette « inflation scolaire », parfois critiquée, porte pourtant ses fruits : le diplôme reste un sésame pour décrocher, et garder, un emploi. Le rapport montre en effet que, dans les pays de l'OCDE, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur est resté inférieur ou égal à 4 %, celui des diplômés de l'enseignement secondaire est resté inférieur à 7 %, alors que celui des individus qui ne sont pas titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires a franchi le cap des 10 % à plusieurs reprises depuis 1997. Une équation qui reste vraie pendant la crise économique : le taux de chômage des 15-29 ans ayant un niveau inférieur au baccalauréat a augmenté de 4,8 points entre 2008 et 2009 dans les pays de l'OCDE contre + 1,7 point pour les diplômés de l'enseignement supérieur.
« Lutter contre l'échec »

Le défi est donc double pour la France : limiter le nombre d'élèves qui sortent chaque année du système éducatif sans diplôme (140.000) et continuer d'augmenter la proportion de diplômés de l'enseignement supérieur. Dans le secondaire, la question n'est pas tant celle des moyens. La France dépensait, en 2007, 9.532 dollars par collégien ou lycéen, contre 8.267 dollars en moyenne dans les pays de l'OCDE. L'enjeu est plutôt « de personnaliser et d'individualiser les parcours scolaires », a insisté Michel Quéré, directeur de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) au ministère de l'Education nationale, hier lors de la présentation du rapport. L'orientation à l'issue du secondaire doit aussi faire l'objet d'une attention particulière, souligne Eric Charbonnier, notamment pour « lutter contre l'échec en première année à l'université ». Permettre à de plus en plus de jeunes d'accéder à l'enseignement supérieur implique aussi, selon lui une «  augmentation des débouchés de certaines filières, notamment en sciences humaines, et une réflexion sur les frais d'inscription ».
By JB in Les Echos. The Hexagon approaches the threshold of 50% of graduates of higher education in an age group.
France is stepping closer to the famous "goal Bologna: 50% of graduates of higher education in an age group.
In 2008, this proportion was 41% for 25-34 years, against 20% for 45-54 years, according to the annual Education at the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD), released yesterday.  The Hexagon is well above the OECD average (35%), followed by Finland (38%), the United Kingdom (38%) or Spain (39%), but behind Japan (55%), Canada (56%) or Korea (58%). More...

Posté par pcassuto à 10:14 - - Permalien [#]

Les universités des pays riches concurrencées par celles des pays émergents

Par M.P., Les Echos. Le rapport 2010 de l'Organisation de coopération et de développement économiques sur l'éducation publié hier fait ressortir une concurrence accrue entre les pays d'accueil d'étudiants étrangers. Les offres se diversifient au détriment des pays qui traditionnellement attirent le plus d'étudiants venus d'ailleurs.
Le marché international de l'enseignement est en pleine ébullition. A l'instar de l'économie mondiale, il est en passe de connaître un déplacement de balancier vers des pays qui auparavant étaient absents ou très peu représentés parmi les destinations choisies par les étudiants étrangers. Ainsi, selon le rapport annuel publié hier par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2000 et 2008, la part de marché de la Fédération de Russie a augmenté de 2 points, à 4,3%, dépassant notamment le Japon (3,8%) dans le classement mondial des répartitions des étudiants étrangers dans l'enseignement tertiaire par pays d'accueil. Ce bond traduit le retour sur la scène économique internationale de la Russie, le bon niveau général des spécialisations ainsi que des coûts de formation plus modérés que dans les grands pays développés. En revanche, les universités russes n'offrent presque pas de cursus en anglais, ce qui constitue une limite certaine à leur rayonnement global.
Concurrence accrue
Moins spectaculaires, les avancées d'un point de pourcentage de l'Australie, de la Corée du Sud et de la Nouvelle Zélande ne sont pas moins significatives. La région Asie Pacifique bénéficie, au dire des experts de l'OCDE, « de politiques de marketing proactif » en matière d'internationalisation. « L'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont par exemple pris des mesures qui facilitent l'installation sur leur territoire des étudiants étrangers qui y ont fait des études : leur dossier d'immigration est crédité de points supplémentaires », ajoutent les spécialistes de l'Organisation internationale. A l'inverse, quatre des cinq principaux pays d'accueil d'étudiants étrangers ont vu leur part de marché flancher (voir graphique). La contraction est ainsi très significative pour les Etats-Unis (de 26 à 19%). « La progression relativement faible du nombre d'étudiants étrangers enregistrée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni entre 2000 et 2008 et la diminution de la part de marché des Etats-Unis durant cette période s'expliquent vraisemblablement par les droits de scolarité relativement élevés qui sont réclamés aux étudiants en mobilité internationale », souligne l'OCDE. « l'internationalisation de l'enseignement tertiaire s'est intensifiée durant les treize dernières années, reflétant la mondialisation croissante des économies et des sociétés », résume l'Organsiation. Entre 2000 et 2008, le nombre d'étudiants scolarisés dans un pays dont ils ne sont pas ressortissants est passé de 1,8 à 3,3 millions, un bond de 83%. D'où la concurrence accrue entre pays d'accueil et notamment entre pays anglophones proposant des formations similaires à des frais très différents.
Am MP, Les Echos. Mae'r adroddiad yn 2010, sef y Sefydliad ar gyfer Cydweithrediad a Economaidd Addysg a gyhoeddwyd ddoe yn dangos cystadleuaeth rhwng gwledydd llu o fyfyrwyr tramor. Les offres se diversifient au détriment des pays qui traditionnellement attirent le plus d'étudiants venus d'ailleurs. Tendrau arallgyfeirio i niwed o wledydd sy'n draddodiadol yn denu mwy o fyfyrwyr o fannau eraill. Mwy...

Posté par pcassuto à 10:08 - - Permalien [#]

L'Université: une chance pour la France

Revenir à l'accueil EducPros.fr, un site de l'EtudiantEducpros vous livre en exclusivité les bonnes feuilles du livre de Louis Vogel « L'Université : une chance pour la France ». Différencier les universités entre elles, adapter leurs parcours de formations aux différents publics étudiants plutôt que de sélectionner à l'entrée : le président de l'université Panthéon-Assas et du PRES Sorbonne Universités donne sa vision de l'avenir des universités françaises, seules à même selon lui de relever le défi de l'économie de la connaissance. Si, à long terme, Louis Vogel rêve d'intégrer en leur sein le potentiel des grandes écoles et des grands organismes de recherche, il donne des propositions de réforme de l'université, en s'inspirant de son établissement. Comme une réponse à son concurrent de la rue Saint-Guillaume... L'ouvrage, publié aux PUF, sort le 15 septembre 2010.
« Différencier les établissements »

« Le plus grand des maux de l'université, la sélection par l'échec au cours des premières années, disparaîtra quand chaque établissement affichera sa spécificité par rapport aux autres. [...] L'autonomie, qui libère de l'université générique en individualisant les établissements, est le seul moyen de réaliser cette différenciation. C'est le bon sens : il est absurde d'imposer à tous les étudiants de suivre le même parcours. [...] Aujourd'hui, les étudiants sont affectés dans les universités, quel que soit leur niveau et indépendamment du programme offert, un peu comme si, dans une classe de sport, forts et faibles s'entraînaient ensemble de la même manière, sans tenir aucun compte des talents de chacun. Cette indifférenciation nivelle l'enseignement par le bas, sans pour autant éviter un fort taux d'échec. Il faut cesser d'agir comme si tous les établissements étaient semblables (c'est faux et ceux qui sont informés le savent bien) et donner au contraire à chacun la possibilité de développer ses qualités particulières. L'égalitarisme produit souvent l'inégalité. Une université de faible notoriété acquerra un avantage comparatif en se spécialisant dans un domaine précis. En région parisienne, une faculté de droit qui se concentre sur l'arbitrage international tient la dragée haute, dans ce domaine, à ses homologues les plus cotées. C'est l'équivalent de New York en droit fiscal ou de Miami en droit environnemental qui, dans ces spécialités, battent la très renommée Harvard. [...] Ce n'est pas non plus un nouveau modèle de sélection. Les ponts d'une université à l'autre resteraient ouverts, car on peut se "réveiller" à des moments différents de sa vie d'étudiant. Aux États-Unis, des étudiants qui ont commencé leur spécialisation dans une faculté régionale terminent fréquemment leurs études dans les universités les plus prestigieuses, comme Yale ou Harvard. [...] »
« Diversifier les parcours »

« Aujourd'hui, les étudiants ne se voient proposer dans chaque domaine qu'un seul horizon. Le droit offre un exemple presque caricatural de cette situation. Comme dans les autres domaines, le parcours d'enseignement dans le domaine juridique a d'abord été conçu pour conduire les étudiants jusqu'à la voie royale du doctorat et de l'agrégation. [...] Pour répondre aux besoins, les formations ne doivent plus se couler dans un moule unique, mais se différencier le plus possible. Toutes sortes de débouchés cohabitent en droit : le notaire, l'avocat, le magistrat, le juriste d'entreprise n'exercent pas le même métier. [...] Les entreprises, les administrations, les cabinets d'avocats, les études de notaire ou d'huissier, les associations recherchent différents types de formation en droit, dont certaines courtes. [...] À l'étranger, c'est parce qu'elles sont différentes que les universités accueillent un plus grand nombre d'étudiants et les font réussir.
« Changer la pédagogie »

« Les études sont tristes en France et il est vital que cela change. [...] La réforme de l'université de 2007 détaille une foule de nouvelles règles sur la gouvernance de l'université, le statut des enseignants-chercheurs, les modalités de l'évaluation... mais reste silencieuse sur le contenu des enseignements ou la pédagogie. [...] Notre méthode d'enseignement, héritée du XIXe siècle et toujours en vigueur, n'est plus adaptée à notre époque. [...] D'un point de vue pédagogique, un enseignement en petits groupes serait beaucoup plus adapté : comme l'ont bien relevé le président de la FED d'abord et surtout professeur d'économie à Princeton, Ben Bernanke, et son collègue Robert Frank, la qualité d'un cours d'université est inversement proportionnelle au nombre d'étudiants qui y assistent. [...] En pratique, au lieu d'un cours en amphithéâtre devant 300 étudiants, divisons l'auditoire en trois groupes de 100 – le même cours étant prodigué trois fois – mais de manière interactive. Le cours magistral aurait été enregistré et mis en ligne avant le cours en petits groupes, afin que les étudiants le préparent. À coût constant, c'est-à-dire avec le même nombre d'heures, on changerait complètement l'approche. Cette réforme essentielle paraît parfaitement accessible. »
Return to Home EducPros.fr a site Student Educpros shows you many book's leaves by Louis Vogel "The University: an opportunity for France". Differentiate between the universities themselves, adapt their training course to different audiences rather than to select students at entry: the president of the University Pantheon-Assas and Sorbonne Universities PRES its vision for the future of French universities, only even according to him the challenge of the knowledge economy. While a long-term dream of Louis Vogel integrate within them the potential of high schools and major research organizations, it provides suggestions for reform of the university, drawing on its establishment. As a response to its competitor in the Rue Saint-Guillaume... The book, published by PUF, out September 15, 2010. "Differentiating institutions". "Diversifying the term". "Changing Pedagogy". More...

Posté par pcassuto à 09:17 - - Permalien [#]
Tags :