08 septembre 2010
Building Competence for Europe

Recognition of Prior Learning for the Construction Industry APL-Bud is a two year Transfer of Innovation project, funded under the European Lifelong Learning Programme, finishing October 2010.
The project has developed and tested methods and instruments to recognise construction workers competences and to validate prior learning, which may be the results of formal learning (in learning institutions), non-formal or informal learning at the workplace.
The assessment (validation) of prior learning has been developed initially for bricklayers, roofers and plumbers. The experience from the pilots will be useful for other construction occupations as well as other sectors beyond.
Recognition/validation of prior learning is closely linked to the recognition of qualifications and is of interest for: VET-policy at European and national levels; impact on the European labour market; labour, education and training in the construction industry.
Le numérique s'installe dans l'université française

Deux fois plus de bornes Wi-FI
La ministre a annoncé que le nombre de bornes d’accès à internet à haut débit sans fil existantes a été doublé (20000 cette année, contre 10000 en 2009). Les étudiants disposent ainsi d’un accès gratuit et en haut débit à internet, en tout point de l’établissement (bibliothèques, salles d’enseignement, lieux de restauration, hall, etc.). Une dizaine d’établissements a d’ailleurs un taux de couverture compris entre 95% et 100%, comme par exemple, Nantes, Lyon 2, Nice, Rennes 1et 2, ou encore Paris 3.
30 000 heures de cours disponibles en podcast
Le volet "Podcast" a permis d’accélérer l’accès aux ressources pédagogiques en ligne. Le site "Universités numériques" (www.universites-numeriques.fr) a été rénové et propose davantage de contenus en libre accès avec 20% de ressources en plus. Les établissements d’enseignement supérieur (amphithéâtres, salles de cours) sont aujourd’hui équipés en outils professionnels et automatisés de captation, et le nombre d’enseignants formés à la prise en main des matériels a été doublé. De même, le volume d’heures de cours disponibles a été triplé (30 000 heures en 2010, contre 12 000 en 2009). Grâce à la diffusion de cours en Podcast, les étudiants peuvent gérer leur rythme d’apprentissage, ou encore rattraper un cours.
Les nouveaux usages mobiles en plein essor
A la rentrée 2010, 95% des étudiants disposent d’un accès à leur environnement numérique de travail (contre 80% en 2009). Cet espace de travail leur permet d’accéder à des ressources en ligne (vidéos, cours complets, exercices et auto-évaluations, animations, simulations...), aux services de l’université et de dialoguer avec leurs professeurs. C’est aussi le développement de nouveaux usages mobiles, auquel près d’un million d’euros a été consacré.
Le plan "Wifi, Podcast, Environnement numérique de travail pour tous" a permis de généraliser les usages des outils numériques dans les universités. Il s’agit d’un enjeu essentiel pour l’acquisition de compétences numériques, l’égalité des chances et la réussite des étudiants.
Le numérique, une composante clé de la stratégie d’investissement du ministère
La ministre a rappelé qu’au-delà de l’effort du plan de relance, le numérique est désormais une composante clé de la stratégie d’investissement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui consacre 8.5 millions d’euros chaque année, avec deux axes prioritaires pour 2011: poursuivre la formation des enseignants et développer de nouveaux usages. De même à l’avenir, les opérations immobilières pilotées par le ministère comporteront un volet numérique: * des learning centers sur les nouveaux campus, comme à Lille, ou Montpellier; * l’accès au haut débit pour toutes les nouvelles résidences étudiantes.
Enfin, elle a ajouté qu’il était nécessaire de développer des services innovants, qui contribuent à l’émergence d’une filière numérique dédiée à la formation des étudiants. Ainsi, la ministre a annoncé, dans le cadre du programme Investissements d’avenir, le lancement d’un appel à projets "Solutions numériques innovantes pour l’enseignement" d’ici le mois de décembre. Il aura pour objectif de développer fortement les usages, autour de deux axes : d’une part, les contenus pédagogiques et leurs évolutions, et d’autre part, le développement de plateformes destinées aux enseignants, aux élèves et étudiants (serious games, vidéo, outils de création de ressources, réseaux sociaux...).
La ministre a également proposé, toujours dans ce même cadre, l’acquisition d’archives de revues et de collections de livres numériques. Cette acquisition permettra notamment de faire bénéficier de la dynamique d’excellence de ce programme à l’ensemble des étudiants, des enseignants et des chercheurs. En effet, l’accès à des ressources documentaires scientifiques et techniques numériques est un enjeu majeur de la compétitivité de l’enseignement et de la recherche français, et aussi d’égalité d’accès aux contenus scientifiques sur l’ensemble du territoire. Une telle opération constitue un pas majeur pour doter la France des "bibliothèques universitaires du XXIe siècle".

Evaluation de la méthode de recrutement par simulation

Ce mode de recrutement concerne avant tout des entreprises d’assez grande taille dont les besoins de recrutement sont importants et récurrents. Selon elles, la première vertu de la MRS est d'ouvrir le champ de la sélection à des personnes qui n'auraient pas bénéficié d'un recrutement fondé sur des critères plus classiques. La méthode présente également un avantage économique pour l'employeur puisqu'elle permet de sélectionner gratuitement et rapidement des candidats. De plus, les recruteurs soulignent la pertinence de la méthode, notamment des exercices utilisés afin d'identifier les « habiletés » nécessaires aux candidats pour occuper les postes à pourvoir.
Si les entreprises respectent certains principes de la MRS, notamment en recevant tous les candidats évalués positivement quel que soit leur profil, elles ont souvent du mal à abandonner totalement leurs pratiques de recrutement antérieures, fondées en particulier sur l'examen du CV. La MRS apparaît donc comme un outil efficace, mis à disposition des recruteurs mais qui ne conduit pas souvent à des modifications en profondeur des processus et critères de sélection.

Deze methode van werving is vooral bezig met vrij grote bedrijven met werving behoeften zijn belangrijk en terugkerend . Meer...
La France en tête pour le nombre de diplômés du supérieur

La France se rapproche pas à pas du fameux « objectif de Bologne » : 50 % de diplômés de l'enseignement supérieur dans une classe d'âge. En 2008, cette proportion était de 41 % chez les 25-34 ans, contre 20 % chez les 45-54 ans, selon le rapport annuel sur l'Education de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), rendu public hier. L'Hexagone se situe ainsi au-dessus de la moyenne de l'OCDE (35 %), devant la Finlande (38 %), le Royaume-Uni (38 %) ou l'Espagne (39 %), mais derrière le Japon (55 %), le Canada (56 %) ou la Corée (58 %).
« Depuis trente ans, la France a rattrapé son retard en matière d'éducation : la massification a été une réussite », confirme Eric Charbonnier, analyste à la direction de l'Education de l'OCDE. Cette « inflation scolaire », parfois critiquée, porte pourtant ses fruits : le diplôme reste un sésame pour décrocher, et garder, un emploi. Le rapport montre en effet que, dans les pays de l'OCDE, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur est resté inférieur ou égal à 4 %, celui des diplômés de l'enseignement secondaire est resté inférieur à 7 %, alors que celui des individus qui ne sont pas titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires a franchi le cap des 10 % à plusieurs reprises depuis 1997. Une équation qui reste vraie pendant la crise économique : le taux de chômage des 15-29 ans ayant un niveau inférieur au baccalauréat a augmenté de 4,8 points entre 2008 et 2009 dans les pays de l'OCDE contre + 1,7 point pour les diplômés de l'enseignement supérieur.
« Lutter contre l'échec »
Le défi est donc double pour la France : limiter le nombre d'élèves qui sortent chaque année du système éducatif sans diplôme (140.000) et continuer d'augmenter la proportion de diplômés de l'enseignement supérieur. Dans le secondaire, la question n'est pas tant celle des moyens. La France dépensait, en 2007, 9.532 dollars par collégien ou lycéen, contre 8.267 dollars en moyenne dans les pays de l'OCDE. L'enjeu est plutôt « de personnaliser et d'individualiser les parcours scolaires », a insisté Michel Quéré, directeur de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) au ministère de l'Education nationale, hier lors de la présentation du rapport. L'orientation à l'issue du secondaire doit aussi faire l'objet d'une attention particulière, souligne Eric Charbonnier, notamment pour « lutter contre l'échec en première année à l'université ». Permettre à de plus en plus de jeunes d'accéder à l'enseignement supérieur implique aussi, selon lui une « augmentation des débouchés de certaines filières, notamment en sciences humaines, et une réflexion sur les frais d'inscription ».

France is stepping closer to the famous "goal Bologna: 50% of graduates of higher education in an age group. In 2008, this proportion was 41% for 25-34 years, against 20% for 45-54 years, according to the annual Education at the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD), released yesterday. The Hexagon is well above the OECD average (35%), followed by Finland (38%), the United Kingdom (38%) or Spain (39%), but behind Japan (55%), Canada (56%) or Korea (58%). More...
Les universités des pays riches concurrencées par celles des pays émergents

Le marché international de l'enseignement est en pleine ébullition. A l'instar de l'économie mondiale, il est en passe de connaître un déplacement de balancier vers des pays qui auparavant étaient absents ou très peu représentés parmi les destinations choisies par les étudiants étrangers. Ainsi, selon le rapport annuel publié hier par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2000 et 2008, la part de marché de la Fédération de Russie a augmenté de 2 points, à 4,3%, dépassant notamment le Japon (3,8%) dans le classement mondial des répartitions des étudiants étrangers dans l'enseignement tertiaire par pays d'accueil. Ce bond traduit le retour sur la scène économique internationale de la Russie, le bon niveau général des spécialisations ainsi que des coûts de formation plus modérés que dans les grands pays développés. En revanche, les universités russes n'offrent presque pas de cursus en anglais, ce qui constitue une limite certaine à leur rayonnement global.
Concurrence accrue
Moins spectaculaires, les avancées d'un point de pourcentage de l'Australie, de la Corée du Sud et de la Nouvelle Zélande ne sont pas moins significatives. La région Asie Pacifique bénéficie, au dire des experts de l'OCDE, « de politiques de marketing proactif » en matière d'internationalisation. « L'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont par exemple pris des mesures qui facilitent l'installation sur leur territoire des étudiants étrangers qui y ont fait des études : leur dossier d'immigration est crédité de points supplémentaires », ajoutent les spécialistes de l'Organisation internationale. A l'inverse, quatre des cinq principaux pays d'accueil d'étudiants étrangers ont vu leur part de marché flancher (voir graphique). La contraction est ainsi très significative pour les Etats-Unis (de 26 à 19%). « La progression relativement faible du nombre d'étudiants étrangers enregistrée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni entre 2000 et 2008 et la diminution de la part de marché des Etats-Unis durant cette période s'expliquent vraisemblablement par les droits de scolarité relativement élevés qui sont réclamés aux étudiants en mobilité internationale », souligne l'OCDE. « l'internationalisation de l'enseignement tertiaire s'est intensifiée durant les treize dernières années, reflétant la mondialisation croissante des économies et des sociétés », résume l'Organsiation. Entre 2000 et 2008, le nombre d'étudiants scolarisés dans un pays dont ils ne sont pas ressortissants est passé de 1,8 à 3,3 millions, un bond de 83%. D'où la concurrence accrue entre pays d'accueil et notamment entre pays anglophones proposant des formations similaires à des frais très différents.

L'Université: une chance pour la France

« Différencier les établissements »
« Le plus grand des maux de l'université, la sélection par l'échec au cours des premières années, disparaîtra quand chaque établissement affichera sa spécificité par rapport aux autres. [...] L'autonomie, qui libère de l'université générique en individualisant les établissements, est le seul moyen de réaliser cette différenciation. C'est le bon sens : il est absurde d'imposer à tous les étudiants de suivre le même parcours. [...] Aujourd'hui, les étudiants sont affectés dans les universités, quel que soit leur niveau et indépendamment du programme offert, un peu comme si, dans une classe de sport, forts et faibles s'entraînaient ensemble de la même manière, sans tenir aucun compte des talents de chacun. Cette indifférenciation nivelle l'enseignement par le bas, sans pour autant éviter un fort taux d'échec. Il faut cesser d'agir comme si tous les établissements étaient semblables (c'est faux et ceux qui sont informés le savent bien) et donner au contraire à chacun la possibilité de développer ses qualités particulières. L'égalitarisme produit souvent l'inégalité. Une université de faible notoriété acquerra un avantage comparatif en se spécialisant dans un domaine précis. En région parisienne, une faculté de droit qui se concentre sur l'arbitrage international tient la dragée haute, dans ce domaine, à ses homologues les plus cotées. C'est l'équivalent de New York en droit fiscal ou de Miami en droit environnemental qui, dans ces spécialités, battent la très renommée Harvard. [...] Ce n'est pas non plus un nouveau modèle de sélection. Les ponts d'une université à l'autre resteraient ouverts, car on peut se "réveiller" à des moments différents de sa vie d'étudiant. Aux États-Unis, des étudiants qui ont commencé leur spécialisation dans une faculté régionale terminent fréquemment leurs études dans les universités les plus prestigieuses, comme Yale ou Harvard. [...] »
« Diversifier les parcours »
« Aujourd'hui, les étudiants ne se voient proposer dans chaque domaine qu'un seul horizon. Le droit offre un exemple presque caricatural de cette situation. Comme dans les autres domaines, le parcours d'enseignement dans le domaine juridique a d'abord été conçu pour conduire les étudiants jusqu'à la voie royale du doctorat et de l'agrégation. [...] Pour répondre aux besoins, les formations ne doivent plus se couler dans un moule unique, mais se différencier le plus possible. Toutes sortes de débouchés cohabitent en droit : le notaire, l'avocat, le magistrat, le juriste d'entreprise n'exercent pas le même métier. [...] Les entreprises, les administrations, les cabinets d'avocats, les études de notaire ou d'huissier, les associations recherchent différents types de formation en droit, dont certaines courtes. [...] À l'étranger, c'est parce qu'elles sont différentes que les universités accueillent un plus grand nombre d'étudiants et les font réussir.
« Changer la pédagogie »
« Les études sont tristes en France et il est vital que cela change. [...] La réforme de l'université de 2007 détaille une foule de nouvelles règles sur la gouvernance de l'université, le statut des enseignants-chercheurs, les modalités de l'évaluation... mais reste silencieuse sur le contenu des enseignements ou la pédagogie. [...] Notre méthode d'enseignement, héritée du XIXe siècle et toujours en vigueur, n'est plus adaptée à notre époque. [...] D'un point de vue pédagogique, un enseignement en petits groupes serait beaucoup plus adapté : comme l'ont bien relevé le président de la FED d'abord et surtout professeur d'économie à Princeton, Ben Bernanke, et son collègue Robert Frank, la qualité d'un cours d'université est inversement proportionnelle au nombre d'étudiants qui y assistent. [...] En pratique, au lieu d'un cours en amphithéâtre devant 300 étudiants, divisons l'auditoire en trois groupes de 100 – le même cours étant prodigué trois fois – mais de manière interactive. Le cours magistral aurait été enregistré et mis en ligne avant le cours en petits groupes, afin que les étudiants le préparent. À coût constant, c'est-à-dire avec le même nombre d'heures, on changerait complètement l'approche. Cette réforme essentielle paraît parfaitement accessible. »
