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Formation Continue du Supérieur
8 septembre 2010

Les universités des pays riches concurrencées par celles des pays émergents

Par M.P., Les Echos. Le rapport 2010 de l'Organisation de coopération et de développement économiques sur l'éducation publié hier fait ressortir une concurrence accrue entre les pays d'accueil d'étudiants étrangers. Les offres se diversifient au détriment des pays qui traditionnellement attirent le plus d'étudiants venus d'ailleurs.
Le marché international de l'enseignement est en pleine ébullition. A l'instar de l'économie mondiale, il est en passe de connaître un déplacement de balancier vers des pays qui auparavant étaient absents ou très peu représentés parmi les destinations choisies par les étudiants étrangers. Ainsi, selon le rapport annuel publié hier par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 2000 et 2008, la part de marché de la Fédération de Russie a augmenté de 2 points, à 4,3%, dépassant notamment le Japon (3,8%) dans le classement mondial des répartitions des étudiants étrangers dans l'enseignement tertiaire par pays d'accueil. Ce bond traduit le retour sur la scène économique internationale de la Russie, le bon niveau général des spécialisations ainsi que des coûts de formation plus modérés que dans les grands pays développés. En revanche, les universités russes n'offrent presque pas de cursus en anglais, ce qui constitue une limite certaine à leur rayonnement global.
Concurrence accrue
Moins spectaculaires, les avancées d'un point de pourcentage de l'Australie, de la Corée du Sud et de la Nouvelle Zélande ne sont pas moins significatives. La région Asie Pacifique bénéficie, au dire des experts de l'OCDE, « de politiques de marketing proactif » en matière d'internationalisation. « L'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande ont par exemple pris des mesures qui facilitent l'installation sur leur territoire des étudiants étrangers qui y ont fait des études : leur dossier d'immigration est crédité de points supplémentaires », ajoutent les spécialistes de l'Organisation internationale. A l'inverse, quatre des cinq principaux pays d'accueil d'étudiants étrangers ont vu leur part de marché flancher (voir graphique). La contraction est ainsi très significative pour les Etats-Unis (de 26 à 19%). « La progression relativement faible du nombre d'étudiants étrangers enregistrée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni entre 2000 et 2008 et la diminution de la part de marché des Etats-Unis durant cette période s'expliquent vraisemblablement par les droits de scolarité relativement élevés qui sont réclamés aux étudiants en mobilité internationale », souligne l'OCDE. « l'internationalisation de l'enseignement tertiaire s'est intensifiée durant les treize dernières années, reflétant la mondialisation croissante des économies et des sociétés », résume l'Organsiation. Entre 2000 et 2008, le nombre d'étudiants scolarisés dans un pays dont ils ne sont pas ressortissants est passé de 1,8 à 3,3 millions, un bond de 83%. D'où la concurrence accrue entre pays d'accueil et notamment entre pays anglophones proposant des formations similaires à des frais très différents.
Am MP, Les Echos. Mae'r adroddiad yn 2010, sef y Sefydliad ar gyfer Cydweithrediad a Economaidd Addysg a gyhoeddwyd ddoe yn dangos cystadleuaeth rhwng gwledydd llu o fyfyrwyr tramor. Les offres se diversifient au détriment des pays qui traditionnellement attirent le plus d'étudiants venus d'ailleurs. Tendrau arallgyfeirio i niwed o wledydd sy'n draddodiadol yn denu mwy o fyfyrwyr o fannau eraill. Mwy...
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