24 juillet 2010
Les salariés plébiscitent la formation

La crise a laissé des traces dans les entreprises. Et pas qu'au niveau financier. Selon le premier baromètre «Mobilité professionnelle» réalisé pour le groupe Adecco par l'Ifop, plus des trois quarts des salariés considèrent qu'il est aujourd'hui difficile de changer de métier, de secteur d'a ctivité, d'emploi ou d'entreprise. Même s'ils sont très majoritairement satisfaits du contenu de leur travail, les salariés sont mécontents de leurs perspectives d'évolution professionnelle (51%), des formations qu'ils reçoivent (56%) ou encore de leur niveau de rémunération (57%). «Les DRH minimisent les attentes de leurs salariés en matière de contenu du poste, d'ambiance au travail et de perspectives d'évolution à court et long terme», confirme l'Ifop. «Les salariés sont plus lucides qu'on ne le pense sur l'utilité des formations et la nécessité d'améliorer leurs compétences», abonde François Davy, le président d'Adecco France.
Conséquence, un tiers a envisagé cette année quitter son entreprise pour obtenir une rémunération plus élevée ou avoir une meilleure qualité de vie, que ce soit à cause du mode de management ou de perspectives d'évolution insuffisantes. Pour obtenir un poste plus intéressant, entre la moitié et les deux tiers des salariés se disent prêts à changer de métier, à faire une formation longue, à accepter un poste en horaires décalés ou à opter pour un lieu de travail plus éloigné. Mais pas question de déménager ou d'accepter une baisse de salaire.
L'expérience plus valorisée que le diplôme
Pour les directeurs des ressources humaines, eux aussi interrogés pour cette étude par l'Ifop, un défaut de motivation, le manque d'expérience, l'anticipation de difficultés en cas de licenciement et une période d'essai légale trop courte sont les principaux freins aujourd'hui à l'embauche d'un salarié.
Soit des réponses différentes de celles de leurs employés qui mettent en tête des freins à leur mobilité une rémunération insuffisante, le type de contrat proposé, le risque de perdre son emploi et un mauvais environnement de travail. Seul point commun entre les réponses des DRH et de leurs salariés, qui constitue une petite surprise : le niveau de diplôme n'est plus un frein à l'embauche. «Le diplôme joue de moins en moins et l'expérience de plus en plus, confirme François Davy. Les compétences liées à l'expérience sont plus valorisées. La qualité du démarrage et du premier emploi est donc essentielle.» D'où l'importance de donner leur chance aux jeunes diplômés qui débutent…

Building a world-class university

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Universities’ international status is vital as governments around the world seek to reshape their economies for a future driven by knowledge and innovation, investing heavily in creating world-class institutions.
This conference, run jointly by Times Higher Education, the most authoritative source of higher education news and analysis, and Thomson Reuters, the world’s leading source of intelligent information for businesses and professionals, will explore the elements vital to the creation and maintenance of an internationally renowned university. Comparative performance indicators, rankings and mere reputation now define the global higher education arena. Many institutions around the globe are competing for the few places at the top. However, the absolute top may not be the most interesting place to be. There are many world-class universities beneath the Harvards, Cambridges and Tokyos of this world. And excellence has many faces, beyond research and innovation. What can the international data teach us about the diversification of excellence?
