La commission sur la territorialisation de Pôle emploi a présenté son rapport « Pour une dynamique territoriale de l'emploi » au conseil d’administration de Pôle emploi du 16 avril. Cette commission est présidée par Rose Marie Van Lerberghe et composée à parité de personnalités extérieures à l’établissement et de collaborateurs Pôle emploi. Le rapport définit la stratégie partenariale comme levier d’amélioration des services rendus aux demandeurs d’emplois et aux entreprises et fait 20 propositions visant à concrétiser cette stratégie.
En cette deuxième année de construction de l’offre de services de Pôle emploi, trois axes de développement apparaissent prioritaires:
• l’amélioration des services rendus aux demandeurs d’emplois, principalement ceux concourant à l’insertion professionnelle des jeunes et à celle des personne en difficulté
• l’amélioration des services rendus aux entreprises traversant une situation critique (développement, crise, agissant dans un secteur en tension, ou reprise)
• l’optimisation de la contribution de Pôle emploi aux politiques publiques initiées par les collectivités territoriales
Extraits du rapport complet:
Pôle emploi pourrait dans cette optique travailler avec les universités et apporter sa contribution au développement de la mission d’insertion professionnelle que leur a confié la « loi Pécresse ». Cette loi a donné naissance, pour répondre à cette nouvelle mission, aux BAIP, chargés de diffuser des offres de stage et d'emplois, assister et conseiller les étudiants dans leur recherche et rédiger un rapport sur les stages et l'insertion professionnelle des étudiants de l’université. Ceux-ci sont en cours de mise en place, mais très marqués par une logique académique et de niveau de diplômes, l’adéquation des contenus pédagogiques avec les besoins du marché du travail n’est pas aisée à mettre en oeuvre. Proposition 2 : Pôle emploi pourrait développer au plan local des partenariats avec les universités et proposer aux BAIP de: *leur communiquer des données sur le marché du travail relatives aux diplômes dont ils ont la charge et les aider à identifier les transferts possibles vers d’autres filières ou vers d’autres métiers pour les élèves en difficulté d’insertion professionnelle; *créer des parcours permettant d’orienter leurs étudiants à la sortie vers certains métiers cibles, en mobilisant au besoin des formations complémentaires et des méthodes d’accompagnement au projet professionnel. p.25 La formation professionnelle des demandeurs d’emploi devient un domaine d’intervention clé où Pôle emploi cumule désormais les rôles de prescripteur et d’acheteur. p.7
Dans une région en plein développement économique, Pôle emploi s’attachera à former les demandeurs d’emploi pour qu’ils acquièrent les compétences dont les entreprises ont besoin. Le partenariat sera prioritairement orienté vers les branches ou groupements d’entreprises concernées, la collectivité porteuse du projet de développement et les acteurs de la formation pouvant concourir à la mobilisation des compétences... Autre exemple, Pôle emploi mobilise le concours de plusieurs financeurs pour construire le parcours de formation d’un demandeur d’emploi. p.14
Une meilleure articulation entre les offres de service disponibles sur un territoire permet de limiter les redondances et réorientations multiples, telles que la prescription d’une même formation à plusieurs reprises par différentes structures ou la prescription de nombreuses formations conduisant à des professions tout à fait différentes. p.15
La formation est l’une des étapes possibles dans la recherche d’emploi. Elle est insuffisamment mobilisée en faveur des demandeurs d’emploi. Un des facteurs majeurs limitant l’accès à la formation pour les demandeurs d’emploi les moins qualifiés réside dans la complexité du secteur de la formation où cohabitent de multiples financeurs dont les priorités ne sont pas toujours coordonnées. Il en résulte que nombre de personnes ne sont éligibles sur aucun critère, ou à une partie d’entre eux seulement, ce qui concrètement se traduit par l’impossibilité de mobiliser un financement pour les frais pédagogiques, ou pour la rémunération de stage ou pour les frais annexes… et parfois au final par un renoncement ou une impossibilité d’accès à la formation. On note de plus une forte déperdition entre le besoin de formation et sa réalisation : si la formation est évoquée dans 44% des entretiens professionnels auprès des demandeurs d’emploi, cela se traduit seulement par 16% de prescriptions, et environ 7% d’entrées effectives en formation à 6 mois. p.25
Cela révèle une inadéquation entre les besoins et l’offre de formation et plus largement, un dysfonctionnement du secteur imputable en grande partie au défaut d’articulation entre les acteurs majeurs et structurants. Aucun acteur de la formation ne peut agir seul sur ces différents leviers pour faire évoluer la situation de façon favorable. Des dynamiques partenariales doivent nécessairement être mises en oeuvre pour tenter d’agir efficacement sur ces sources de dysfonctionnement. C’est pourquoi, dans l’esprit de la l’ANI du 7 janvier 2009 sur le développement de la formation tout au long de la vie et de la loi Orientation Formation du 24 novembre 2009, Pôle emploi pourrait prendre part, voire initier, des stratégies partenariales avec les différents acteurs du champ. Pôle emploi pourrait développer des partenariats avec les acteurs de la formation professionnelle pour améliorer le service délivré aux demandeurs d’emploi et aux employeurs en contribuant à construire et mobiliser une offre de formation notamment pour: *répondre aux besoins du développement économique du territoire, *adapter les compétences des demandeurs d’emploi aux besoins du marché du travail tels que diagnostiqués, *permettre la réadaptation au travail de personnes qui en sont éloignées. p.26
Proposition 3 : Pour garantir la lisibilité de l’offre de formation, son accessibilité et l’efficacité de la prescription, Pôle emploi pourrait participer à l’élaboration d’un outil commun de mise à disposition de l’offre de formation avec les autres acheteurs de formation pour les demandeurs d’emploi, notamment les Conseils régionaux, l’Etat, les OPCA et l’AGEFIH. Ce pourrait être un outil national, comme le propose Jean-Marie MARX dans son récent rapport sur la formation professionnelle des demandeurs d’emploi, ou régional en s’appuyant sur l’outil des CARIF OREF lorsqu’il est opérant. p.27
Proposition 4 : Pôle emploi pourrait se donner la capacité de participer à des tours de tables avec les autres acteurs de la formation ; notamment pour prendre part à des opérations d’achat réunissant plusieurs financeurs et amplifier la complémentarité de sa politique d’achat avec celle des Conseils régionaux, des OPCA, de l’Etat et de l’AGEFIPH, *en articulant l’analyse des besoins (et non de l’offre) sectorielle (partagée avec les branches et les OPCA) et territoriale, à partir des besoins définis avec les Conseils régionaux au regard de leur politique de développement économique et des diagnostics partagés qui auront pu être élaborés; *en proposant une spécialisation des politiques d’achat par type d’offre de formation (longue, courte, collective, individualisée) là où c’est pertinent; *en se donnant la capacité de participer à des opérations d’achats réunissant plusieurs financeurs. La loi Orientation, Formation du 24 novembre 2009, incite à développer des cofinancements de formation et suscite des rapprochements entre Pôle emploi et les OPCA notamment à travers : le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), la mise en place de la POE et la transférabilité du DIF. Pôle emploi pourrait développer une stratégie volontariste pour s’impliquer dans des opérations d’achats collectifs; *en développant la capacité de monter des parcours de formation mobilisant successivement différents financements et différents dispositifs pour une plus grande individualisation des parcours de formation.
Pour cela, Pôle emploi pourrait: *réserver une partie de son budget d’achats de formation pour prendre part à des projets d’achats de formation réunissant plusieurs acheteurs; *déléguer la possibilité de monter ou prendre part à des projets d’achats collectifs de formation y compris au niveau infra régional. p.28
El Comité para la territorialización del centro de empleo ha presentado su informe "Por una dinámica territorial del empleo" en la junta directiva del centro de empleo el 16 de abril. Este comité está presidido por Rose Marie Van Lerberghe compuesta por igual número de personas fuera de las instalaciones y el centro de empleo de personal.
Extractos del informe completo :
Centro de empleo en este contexto podría trabajar con las universidades y contribuir al desarrollo de la misión de la empleabilidad que les encomiende la ley "Pécresse". Esta ley ha dado lugar a cumplir esta nueva misión, la responsabilidad de la difusión de ofertas BAIP para pasantías y puestos de trabajo, asistir y asesorar a los estudiantes en su investigación e informe sobre la formación y la empleabilidad de los estudiantes universidad. Ellos se están poniendo en su lugar, pero muy marcada por un nivel lógico títulos académicos, la adecuación de los contenidos educativos con las necesidades del mercado de trabajo no es fácil de implementar.
Propuesta 2: La pole position puede celebrar convenios con las universidades locales y ofrecer BAIP a: * comunicar sus datos sobre el mercado de trabajo sobre la competencia son responsables y ayudar a identificar las posibles transferencias de otros sectores o de otros oficios para los alumnos de la empleabilidad * crear un camino para guiar a sus alumnos para salir de ciertos objetivos de negocio, movilizando a la formación adicionales y métodos necesarios para entrenar proyecto profesional. p.25 . Más información...