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Formation Continue du Supérieur
2 avril 2010

Valider les acquis pour enrichir des parcours personnels et professionnels

à la une : Soleo 22Les repères essentiels par Michel Feutrie, expert de Bologne (Soleo-22.pdf)
A Copenhague en 2002, les Ministres de l’Education ont demandé que soient développés des Principes communs concernant la validation des apprentissages non formels et informels « en vue d’assurer une meilleure comparabilité entre les approches mises en place dans différents pays et à différents niveaux ». Adoptés en 2004, ils sont aujourd’hui une nouvelle étape avec la proposition aux Etats membres d’un Guide européen pour la validation des acquis non formels et informels pour les aider à mettre en oeuvre concrètement des dispositifs de validation de qualité et d’assurer un accompagnement compétent des candidats. L’impact de ces initiatives est mesuré par des points réguliers réalisés par ECOTEC, le « European Inventory ».
La progression de la validation est facilitée par la référence accrue aux résultats d’apprentissages (learning outcomes) permettant d’établir des liens entre les objectifs d’un programme de formation et ce qui a été effectivement appris par un candidat, quels que soient le lieu et les modalités d’apprentissage, et par la mise en place de Cadres nationaux permettant de situer les certifications les unes par rapport aux autres. En outre, le développement de systèmes de crédits (ECTS pour l’enseignement supérieur et ECVET pour la formation professionnelle) basés sur la langue commune que représentent les résultats d’apprentissage rendent plus aisées les validations partielles de certifications et l’organisation de parcours flexibles d’acquisition des compléments nécessaires à l’obtention de certifications complètes.
Dans ce contexte, la France joue un rôle moteur pour les autres pays compte-tenu de la législation qu’elle a développée à partir de 1985 autorisant l’accès à tous les niveaux de l’enseignement supérieur sur la base de l’expérience. Depuis, un pas décisif a été franchi avec la loi de 2002 créant un droit à la validation pour les individus et rendant possible l’attribution de la quasi totalité des certifications, uniquement sur la base de l’expérience.
La France a ainsi démontré, en vraie grandeur, la « faisabilité » d’un dispositif généralisé. Environ 60000 dossiers sont traités chaque année par les établissements des différents ministères certificateurs, 5000 pour l’enseignement supérieur et de plus en plus d’entreprises intègrent cette disposition dans leur gestion des ressources humaines. Mais on commence à mesurer un certain essoufflement qui est sans doute lié à l’épuisement d’une catégorie de candidats.
Nous allons maintenant entrer dans une nouvelle phase où la validation va devenir davantage un instrument d’accompagnement des parcours personnels et professionnels marqués par des reconnaissances officielles loi de 2002 créant un droit à la validation pour des acquis, le plus souvent partielles (par des crédits, des unités).
Cette perspective s’inscrit dans un des objectifs affichés par le Conseil qui souhaite le renforcement par les Etats d’ici 2020 de stratégies de formation tout au long de la vie. Pour cela, « il est nécessaire de s’employer à établir des Cadres de qualifications nationaux sur la base des acquis pertinents et à les relier au Cadre européen des certifications; à mettre en place des parcours de formation plus flexibles et à renforcer la transparence et la reconnaissance des acquis de l’éducation et de la formation »
in the 
News: Soleo 22The essential reference by Michel Feutrie, an expert Bologna (Soleo-22.pdf) In Copenhagen in 2002, the Ministers of Education have called for developing common principles regarding validation of non formal and informal "to ensure better comparability between the approaches adopted in different countries and at different levels . Adopted in 2004, they are now another step forward with the proposal to member states of a Guide for the Validation of non formal and informal help to implement concrete mechanisms to validate quality and ensure competent coaching candidates. The impact of these initiatives is measured by regular points made by ECOTEC , the "European Inventory".

In this context, France is playing a leading role for other countries in view of the legislation it has developed since 1985 allowing access to all levels of higher education on the basis of experience. Since then, a decisive step was taken with the 2002 law creating a right for individuals to validate and making possible the allocation of almost all the qualifications, solely on the basis of experience. France has thus demonstrated at scale, the "feasibility" of a generalized device. More...
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