21 janvier 2010
Les voeux de Pécresse aux Présidents d'université

Selon le ministère, les universités ayant connu les plus fortes progressions, sur cette période sont Bordeaux II, Paris VII, Angers, Lille II, Montpellier I et III, Lyon II et III ou encore Clermont-Ferrand I. En outre, côté investissements, 70 millions d'euros vont être alloués aux universités "pour des travaux de mise en sécurité et d'accessibilité handicap", selon le document du ministère. A la même époque l'an dernier, la hausse des moyens de fonctionnement avait été établie à 6%, mais à la fin de l'année, la hausse a finalement été de 20% si l'on compte les contrats quadriennaux que l'Etat passe avec un quart des universités et le plan de relance, a affirmé le ministère à l'AFP.
En 2010, sur les 112 millions supplémentaires, environ la moitié serviront à financer le plan "Réussir en Licence", un plan d'accompagnement renforcé des étudiants durant les trois années de licence. Un tiers permettront de financer une mesure statutaire nouvelle, celle selon laquelle une heure de TP (travaux pratiques) équivaut désormais à une heure de TD (travaux dirigés) dans le service d'un enseignant. Avant la rentrée 2009, une heure de TP équivalait à deux tiers d'une heure de TD. Le reste permettra de poursuivre le rééquilibrage entre les universités les mieux dotées et les moins dotées, et à accompagner les établissements qui viennent d'acquérir de nouvelles responsabilités dans le cadre de l'autonomie des universités.
"Nous n'allons pas bouder notre plaisir de voir les budgets augmenter. Il y a une amélioration significative. Mais en face nous avons des charges nouvelles", a déclaré à la presse Lionel Collet, le président de la Conférence des présidents d'Université (CPU). "Il faudra qu'on analyse notre budget périmètre par périmètre avant de nous prononcer précisément", a-t-il ajouté. Budget 2010 des universités : une progression moyenne de 6%. Le modèle d'allocation des moyens aux universités. Les moyens supplémentaires des universités en 2010.

Accords Seniors et VAE syndicale (VAES) chez PSA

Cet accord vise à prévenir les risques d'exclusion de certaines classes d'âge du monde du travail : les plus âgés, mais aussi les plus jeunes. Pour les signataires de cet accord, la question du maintien dans l’emploi des seniors est liée à celle de la diversité des âges au sein des équipes, impliquant l’intégration professionnelle de jeunes, y compris en période de crise, et une approche globale de la gestion de l’emploi et des compétences, sans traitement à part de telle ou telle catégorie.
L'accord répond à sept enjeux majeurs :
- Préparer le renouvellement des générations et favoriser la transmission des savoirs : Malgré la crise, un ambitieux programme d’intégration de jeunes en alternance est lancé : 7.300 jeunes seront intégrés à l’horizon de l’été 2010, dans une grande diversité de métiers et de niveaux de qualification. Toutes les formes d’intégration seront mobilisées : apprentissage, contrats de professionnalisation, stages, Volontaires International en Entreprise… Les salariés dits « seniors » seront tout particulièrement mobilisés dans des fonctions de tutorat/parrainage pour faciliter l’accueil et l’accompagnement de ces jeunes. Des mesures spécifiques seront déployées pour faciliter l'exercice du tutorat (1 jour de formation/an, intégration du tutorat dans les critères d’évaluation des compétences, développement des fonctions conseils et formateurs internes….).
-Contribuer au maintien dans l'emploi des seniors par l'anticipation des changements professionnels, -Favoriser la diversité des âges au sein des équipes, -Maintenir des évolutions salariales et promotionnelles motivantes, -Adapter les conditions de travail à la présence de salariés âgés plus nombreux, -Développer une politique active de santé au travail, -Aménager les fins de carrière et la transition activité/retraite.


