"Je crois qu’il y a eu trois réformes essentielles en 2009, qui doivent donner des résultats. D’abord celle de Pôle emploi. Je dois dire que j’ai été impressionné par le sens de la responsabilité et le dévouement des collaborateurs de Pôle emploi.
Deuxième réforme, celle du RSA, cher Martin HIRSCH. Là aussi, ce n’était pas le moment. Ce n’est jamais le moment. Mais cette réforme va produire des résultats spectaculaires pour encourager nos compatriotes les plus démunis à reprendre un travail.
Troisième réforme, celle de la formation professionnelle, rendue possible grâce à l’accord unanime que vous avez conclu en janvier 2009. Je vous parle sous le regard sourcilleux de mon ami Raymond SOUBIE. Evidemment, un accord unanime cela a des avantages et des inconvénients, si on parle vrai – ce n’est pas dans le discours – mais c’est ce que je pense. S’il n’y a pas d’accord, on ne peut pas avancer, surtout dans un domaine comme celui-ci qui est profondément un domaine de compétences partagées, Monsieur le Premier ministre, avec aussi les collectivités territoriales. On a donc besoin d’un accord. Mais, en même temps, l’unanimité, c’est la limite. Parce que, pour avoir l’unanimité et pour faire monter tout le monde dans le train, on est obligé de faire des concessions un peu dans tous les sens. On fait des progrès. Enfin, il y a encore un peu de marge. Que voulions-nous avec la réforme de la formation professionnelle ? Elle était importante car il s’agit de sommes considérables. Est-ce que ces sommes sont toujours employées de la façon la meilleure ? On peut poser la question sans remettre en cause le travail qui est fait. Maintenant, grâce à la réforme, ce sont les demandeurs d’emploi et les salariés les moins qualifiés qui sont favorisés. C’est un grand progrès, même si je pense qu’on aura à y revenir." TÉLÉCHARGER.
