Bourgogne, le nouveau CFA du supérieur « sans murs »
Par Philippine Arnal. La Bourgogne veut développer l'apprentissage dans le supérieur pour retenir ses étudiants. Sur 12.000 apprentis, la Bourgogne n'en compte que 3 % dans des formations postbac. La région bourguignonne soutient le nouveau CFA du supérieur « sans murs » pour développer cette offre localement à destination de ses étudiants alors qu'ils sont tentés par des formations à Paris ou à Lyon. Avec pour objectif de former 900 apprentis d'ici à trois ans, soit un doublement des effectifs actuels d'étudiants en apprentissage.
Créé en 2008, le CFA du supérieur, structuré sous forme d'association de gestion, a été inauguré le 23 novembre 2009. Il regroupe les sections d'apprentissage déjà existantes de l'ESC Dijon, de l'École de gestion et de commerce de Chalon-sur-Saône et Nevers (EGC) et deux nouvelles sections créées par l'école supérieure d'ingénieurs informatique de Nevers (CS2I), et par l'université de Bourgogne. Pour cette dernière, il s'agit de deux masters professionnels de gestion, du diplôme de comptabilité et de gestion de l'IAE et de deux diplômes de l'IUT : une année spéciale informatique et un DUT techniques de commercialisation.
Si la réflexion sur l'offre de formations est menée de manière conjointe, chaque établissement membre du CFA reste « pour l'instant » autonome dans ses actions de communication et de collecte de la taxe professionnelle.
Les différents postes du conseil d'administration de l'association de gestion, une structure légère, seront tenus à tour de rôle, chaque année, par les représentants de l'université, de la CRCI ou du Sufcob, service de formation continue de l'université. La région, pour sa part, tient les cordons de la bourse.
By Philippine Arnal. Burgundy wants to develop learning in higher education to retain its students. On 12,000 apprentices, Burgundy has only 3% in training postbac. The Burgundy region supports the new AFC higher "without walls" for promoting this offer local flights to its students while they are tempted by training in Paris or Lyon. With aims to train 900 trainees within three years, doubling the current number of students in learning. The different positions of the board of management association, a light structure, will be held alternately each year by university officials, the RCCI or Sufcob, service training of university. The region, for its part, holds the purse strings. More...
La formation continue selon l'âge

Après avoir rappelé les enjeux de la formation selon l'âge, l'auteur examine les inégalités d'accès à la formation continue selon les âges, dans la perspective de caractériser la situation actuelle et d'apprécier la pertinence de la catégorie des « salariés de plus de 50 ans » au regard de la formation.
En moyenne, 44 % des salariés ont accédé à la formation continue en 2006 (Enquête Formation continue 2006). Mais les salariés âgés de 15 à 29 ans se sont formés nettement plus que ceux âgés de plus de 50 ans (51 % contre 35 %). En moyenne, le déclin de l’accès à la formation continue s’amorce dès 40 ans. Or, si la vie active des salariés se poursuit jusqu’à 65 ans, restent en moyenne 25 ans d’avenir professionnel qui appelleraient nécessairement une actualisation, voire une réorientation professionnelle, que pourrait accompagner la formation continue.
Toutefois, la chute des taux d’accès à la formation continue ne devient vertigineuse qu’à partir de 55 ans. Et l’on peut même s’étonner d’une courbe des taux d’accès selon l’âge relativement peu pentue jusqu’à cet âge. Car, pour l’employeur comme pour le salarié, le rendement d’une formation s’apprécie à l’aune du nombre d’années d’activité à venir. On peut penser que l’employeur est moins enclin à financer des formations aux salariés les plus proches de la fin de la vie active et les salariés en question moins prompts à s’y engager.
La poursuite d’une réflexion sur la formation des travailleurs âgés qui nierait de fait la multiplicité des stratégies, des objectifs, des conditions et surtout des histoires qui permettent de comprendre les processus de distribution et de valorisation de la formation continue déboucherait sur des propositions par construction inaptes à réduire les inégalités individuelles, voire susceptibles de les creuser. L’analyse de la formation des travailleurs âgés appelle la réinscription de la catégorie des « plus de cinquante ans » dans une approche de la formation tout au long de la vie fondée sur la mise en lumière des itinéraires professionnels distinguant, même grossièrement, les différents niveaux de qualification.
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Efter att ha påmint utmaningar utbildning efter ålder, undersöker författaren ojämlikhet i tillgång till fortbildning efter ålder, i syfte att karaktärisera den aktuella situationen och bedöma relevansen av kategorin "anställda över 50 år "under utbildning. Mer...
La licence "Education et gestion des risques routiers" de Lambesc à l'honneur
Cette étude vise à approfondir les hypothèses d'évolution de la filière de formation des enseignants de la conduite et de la sécurité routières. Menée en partenariat avec le LEST/CNRS, centre associé au Céreq en Paca, elle s'organise en deux parties : l'étude de faisabilité d'un élargissement du partenariat public pour l'élaboration d'une filière de formation renouvelée et l'état des lieux de l'appareil de formation. La refonte de la filière de formation professionnelle des
enseignants de la conduite et de la sécurité routière.
L'Université de Provence propose sur son site de Lambesc la Licence "Education et gestion des risques routiers"Télécharger la plaquette détaillée) et le Master Pro "Accompagnement de projet en éducation routière et gestion des risques" ( Télécharger la plaquette détaillée, Présentation vidéo de la responsable).
Passages dans l'étude du CEREQ concernant la licence "Education et gestion des risques routiers" de Lambesc.
Pour construire cette nouvelle filière, plusieurs scénarii de partenariat étaient proposés:
Pour le niveau II: un partenariat avec l’Enseignement supérieur, certaines universités ayant commencé à développer des options « sécurité routière », soit au sein d’UFR de sciences de l’éducation (Lambesc), ou au sein d’UFR management (Angers) - page 11.
Pour le niveau II, l’hypothèse d’un diplôme d’état, de niveau licence, semble actée par tous les acteurs, les professionnels actuellement diplômés BAFM attendant ce signe de reconnaissance académique de leur compétences dans le champ de la pédagogie. Certaines UFR de sciences de l’Éducation ce sont d’ailleurs déjà positionnées sur le champ des métiers de la Sécurité routière et proposent une licence (Lambesc), ouverte en formation continue à différents professionnels, dont les ECSR qui souhaitent préparer le BAFM.
Ces UFR, ainsi que d’autres actuellement positionnées sur des « masters » [conseils en sécurité routière - Angers, ou sécurité des transports - Marne la Vallée] » seraient sans doute prêtes à accueillir ce type de diplôme. Mais l’autonomie dont jouissent les universités dans l’élaboration de leur offre de diplôme, avec une étape d’habilitation a posteriori des projets par le CNESER24, pourrait rendre très rapidement impossible un réel suivi de la filière par le ministère des Transports - page 15.
« Je ne sais pas, mais c’est vrai qu’en termes de formation, moi grâce à la licence de Lambesc, je me sens beaucoup plus à l’aise sur des termes comme la pédagogie, ou l’évaluation par exemple, des choses comme ça. Et donc, naturellement, je suis beaucoup plus à l’aise aujourd’hui pour expliquer des concepts pédagogiques à des élèves BEPECASER que je ne l’étais ne serait-ce qu’il y a deux ans. Donc c’est vrai qu’aujourd’hui je vais un peu plus au fond des choses. C’est à dire que quand on dégrossit la première partie du guide pour la prévention de l’automobiliste, il y a un peu de pédagogie dedans, avec certains concepts, et c’est vrai que là du coup, moi aujourd’hui je fais réellement des cours, hein, et je n’ai pas de souci, je me sens à l’aise. Alors qu’avant, j’avais intérêt à ce qu’on ne me pose pas trop de question là-dessus, voilà. Donc je dirais, avec prétention, mais que nos élèves sont un petit peu mieux formés en pédagogie que dans certains centres, effectivement, parce que moi j’essaye de leur expliquer vraiment les choses. En fait, l’évaluation c’est quelque chose dont on parle très peu, et pourtant on est constamment dans l’évaluation. Donc voilà, c’est des choses moi qui m’ont fait évoluer. Alors après, au niveau pédagogique, c’est difficile d’aller plus loin, tout simplement parce qu’on a une énorme contrainte de temps. C’est vrai aussi que dans la formation il est évident que…. Je leur parle de la matrice GDE, je leur parle de certaines choses, mais là je ne peux pas, je dirais, m’y investir, parce que ça n’est pas possible ; parce qu’on a quand même des gens… Alors il faut bien voir que l’admissibilité c’est quelque chose je dirais un petit peu de culture générale; donc en fait la vraie formation au BEPECASER, on ne la démarre que quand les épreuves d’admissibilité sont passée, c’est à dire au mois de décembre, quoi. Donc en fait, on a décembre, janvier, février, mars, avril, on a 5 mois » - page 74.
Questo studio si propone di approfondire l'ipotesi di evoluzione del settore formazione istruttori di scuola guida e la sicurezza stradale. In collaborazione con il LEST / CNRS, associati con il centro in CEREQ Paca, è organizzato in due parti: la possibilità di estendere il partenariato pubblico per sviluppare un sistema di formazione e rinnovato il l'inventario del sistema di formazione. rifusione del settore della formazione professionale istruttori di scuola guida e sicurezza stradale.
L'Università della Provenza offre sul suo sito web il Lambesc License "Istruzione e Risk Management Road" brochure Scarica dettagliate) e Master Pro "Assistenza progetto pilota in materia di istruzione e del rischio di gestione" (brochure Scarica dettagliate, video di presentazione la testa).
Passaggi nello studio CEREQ sulla licenza "Istruzione e Risk Management Road" Lambesc. Maggiori informazioni...