19 octobre 2009
Les entreprises commencent à s'intéresser aux étudiants en lettres

Trois ans après la fin d'une licence de lettres, 5 % des jeunes sont au chômage, alors que ce pourcentage monte à 7 % pour la moyenne des licenciés, selon une note emploi- formation du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), à paraître le 19 octobre et intitulée De l'enseignement supérieur à l'emploi : voies rapides et chemins de traverse. Cette donnée remet en perspective l'annonce présidentielle de rénovation de la filière littéraire du lycée, qui ne forme plus en 2009 qu'un bachelier général sur cinq...
Les universités ont aussi développé ces dernières années un nombre important de licences pro, rendant les jeunes immédiatement opérationnels... Pour les étudiants qui continuent au niveau master, "il faut faire la différence entre ceux qui optent pour un master pro (formation elle aussi pensée en terme de débouchés), qui auront 6 % de risques de se retrouver au chômage, et ceux qui préfèrent la voie de la recherche. 13 % des titulaires d'un master de recherche seront encore au chômage trois ans après la fin de leurs études en lettres ou sciences humaines, alors que le taux moyen est de 10 % à l'issue de ce type de formation, toutes disciplines confondues", rappelle M. Calmand...
De leur côté, les entreprises commencent à mesurer que les littéraires "se singularisent des étudiants des grandes écoles, et présentent une polyvalence intéressante", rappelle Jacques Migozzi, président de la Conférence des doyens et directeurs d'UFR lettres et sciences humaines. Certaines grandes entreprises ont mis en place des filières d'embauche d'étudiants issus de l'université, qu'elles recrutent à des postes d'ordinaire réservés aux diplômés des écoles supérieures de commerce ou de management... Aussi, plusieurs opérations font la jonction entre ces deux mondes. Phénix réunit huit universités parisiennes et neuf entreprises, dont Coca-Cola, PriceWaterHouseCoopers, L'Oréal, Danone. Chacune sélectionne elle-même ses candidats, mais Phénix (soutenu par le Medef) leur offre une formation générale de base de 350 heures afin de les rendre opérationnels. Les taux d'échec sont équivalents aux modes classiques de recrutement... Maryline Baumard et Christian Bonrepaux

Université de Toulon: lynchage politique ou procès d'inquisition, le SNESUP épingle la LRU

Interrogé par l'AFP, M. Oueslati a qualifié les conclusions du rapport complémentaire d'"injustes" et "orientées": "c'est un procès d'inquisition!", a-t-il jugé, estimant que les inspecteurs étaient "instrumentalisés".
"Je dénonce ce complot contre moi et mes vice-présidents. On veut atteindre un président d'université qui n'est pas de la même couleur politique que Mme la ministre", a-t-il relevé.
Selon le ministère, le rapport "fait apparaître que le président et son équipe de direction ont entravé l'enquête administrative, avec des mises à l'écart, pressions, intimidations et menaces de représailles à l'encontre d'enseignants-chercheurs et de personnels de l'université et une saisine de documents qui peut laisser supposer une tentative de destruction de preuves". En conséquence, M. Oueslati ainsi que Pierre Sanz de Alba, vice-président du conseil d'administration, et Yves Lucas, vice-président du conseil des études et de la vie universitaire, ont été "suspendus de leurs fonctions électives" pour six mois.
"Il n'y a eu aucune entrave à l'enquête administrative, aucune mise à l'écart", répond le président de l'université toulonnaise dans un communiqué. Il explique avoir "saisi à titre préventif des rapports" de stage "dans le but de protéger les étudiants chinois de l'IAE (Institut d'administration des entreprises, ndlr) qui s'étaient plaints d'être victimes de discrimination dans leurs notes".
Des mesures qu'il "assume pleinement": "un président d'université devrait-il fermer les yeux face à de telles accusations?", avance-t-il."On nous accuse de vouloir faire disparaître des preuves? C'est complètement incohérent!", poursuit-il, assurant que "toutes ces pièces sont intactes, aucune n'a été altérée". Selon lui, "les irrégularités reprochées restent des irrégularités administratives".
"Je trouve que le principe de présomption d'innocence est violé, je m'interroge sur cette suspension qui risque d'influencer l'objectivité de la section disciplinaire", a-t-il également déclaré à l'AFP.
Il avait affirmé dimanche qu'il passerait devant la commission disciplinaire de son université "d'ici une quinzaine de jours". Or, Mme Pécresse a décidé lundi que MM. Oueslati, Sanz de Alba et Lucas étaient renvoyés "devant la section disciplinaire d'une autre université", pas celle de Toulon, "compte tenu du climat" qui y "règne". "Depuis le début, c'est un procès à charge. Mes avocats et mes conseillers feront toute la lumière sur cette affaire (...) qui est montée de toutes pièces", a insisté M. Oueslati.
le Snesup "prend acte" mais épingle la loi LRU
Le Snesup-FSU, premier syndicat de l'enseignement supérieur, a "pris acte" de la décision de la ministre Valérie Pécresse de suspendre le président de l'université de Toulon, mais en jugeant que certains "problèmes soulevés" découlent de la loi LRU sur l'autonomie des universités. "Le Snesup prend acte de la décision de la ministre de suspendre de leurs fonctions le président et deux vice-présidents de l'université de Toulon à la suite des soupçons de fraudes et des entraves dressées à l'instruction de cette affaire", a écrit le syndicat dans un communiqué.
"Les problèmes soulevés par la composition de l'instance disciplinaire de cette université sont la conséquence directe de la loi LRU. En effet, la commission disciplinaire d'une université doit être constituée de membres élus du CA, ce qui, compte tenu du scrutin à prime majoritaire, pose la question de son impartialité dans de tels cas", a-t-il souligné. "Ne reviendrait-il pas au Cneser, dans sa formation disciplinaire, le soin de traiter, dans la plus grande clarté et la collégialité, cette affaire?", a conclu le syndicat. Le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) est une instance représentative et consultative de la communauté universitaire, composée notamment de représentants syndicaux.

法新社询问时,议员Oueslati描述为“不公平”,并指示“,”补充报告的结论:“这是宗教裁判所审判!”,他认为,核查人员说,“仪器“. “目前还没有与行政调查的干扰,没有架子,说:”在一份声明中大学校长土伦。 他解释说,“之前的预防报告”感化“,以保护企业管理学院中国学生(工商管理,编者按研究所)谁投诉受到歧视,在他们的笔记反对“. 更多...
La formation comme outil « anti crise »

51 % des entreprises qui se disent directement touchées par la crise estiment que la formation professionnelle contribue fortement à se préparer pour la relance. Ce taux s’élève à 59 % pour les entreprises de la branche des métiers de l’informatique, de l’ingénierie, du conseil et des foires et salons. Tels sont les premiers résultats d’une enquête menée par le FAFIEC, OPCA de la branche des métiers de l’informatique, de l’ingénierie, du conseil et des foires et salons (cette enquête a été réalisée par VIAVOICE entre le 1er et le 9 septembre 2009 sur un échantillon de 500 responsables de formation, responsables DRH ou dirigeants d’entreprises, dont 150 entreprises cotisantes au FAFIEC).
85 % des DRH considèrent que dans le cadre de leur entreprise la formation est rentable (90 % pour les entreprises cotisantes au FAFIEC). 83% estiment que la formation professionnelle est une manière efficace de répondre aux besoins économiques et sociaux des salariés et des entreprises (91 % pour les entreprises cotisantes au FAFIEC). Le plan de formation et le Droit individuel à la formation (DIF) sont considérés comme les dispositifs de formation les mieux adaptés pour contribuer aux développements des entreprises avec respectivement 58 % et 49 %. 32 % des entreprises cotisantes au FAFIEC qui se disent directement touchées par la crise sont dynamiques en matière de formation et estiment que le nombre de formations a augmenté depuis le début de la crise. 70% estiment qu’en période de crise, il est d’autant plus nécessaire de développer la formation dans l’entreprise. En toute logique, 59 % considèrent que la formation contribue fortement à aider les entreprises à se préparer pour la relance et 35 % envisagent d’augmenter les dépenses relatives à la formation (29 % pour les dépenses liées au recrutement, 19 % pour les dépenses liées aux investissements, 11 % pour les dépenses liées au fonctionnement). Par ailleurs, 40% des DRH attendent de la réforme de la formation professionnelle une meilleure prise en compte des spécificités des bassins d’emploi et des pôles de compétitivité en la matière.