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Formation Continue du Supérieur
10 novembre 2009

Les pôles de compétitivité : Le triptyque entreprises-recherche-formation reste bancal

http://www.senat.fr/images/t11_logo.gifLe Sénat a fait paraître, le 14 octobre 2009, le rapport d'information n°40 (2009-2010) sur les pôles de compétitivité.
1. Le triptyque entreprises-recherche-formation reste bancal.

71 pôles sont aujourd'hui labellisés et près d'un an après le lancement de la seconde phase du dispositif par le Président de la république, la commission de l'économie a souhaité porter son attention sur ce dispositif. Un groupe de travail a été constitué en février 2009, afin de faire le point sur cette politique et formuler des propositions d'amélioration. Le bilan des pôles de compétitivité apparaît positif, avec une mobilisation de l'ensemble des acteurs et notamment des collectivités territoriales. Le nombre important de pôles permet par ailleurs au dispositif d'avoir un réel impact en matière d'aménagement du territoire. Le dispositif peut cependant être amélioré sur plusieurs aspects: -le renforcement des liens entre pôles et enseignement supérieur, -la réduction des délais de versement des crédits destinés aux projets et des crédits d'animation destinés aux pôles, -les régions doivent être davantage associées au dispositif. Les perspectives à long terme sont évoquées dans ce document: -les pôles de compétitivité doivent être mis au service d'une véritable politique industrielle, -l'intégration des pôles dans des réseaux européens voire euro-méditerranéens. Rapport du Sénat sur les pôles de compétitivité. Les rapporteurs : Michel HOUEL, Marc DAUNIS. Le rapport en une page.
La Formation dans le rapport
1. Le triptyque entreprises-recherche-formation reste bancal
Le dispositif des pôles de compétitivité repose sur le triptyque entreprises-recherche-formation.
De nombreux témoignages recueillis par le groupe de travail ont souligné que ce triptyque était encore aujourd'hui bancal, du fait du déficit d'intégration de certains acteurs : les liens entre organismes de formation et entreprises devraient notamment être renforcés.
Plus globalement, le groupe de travail constate que le volet formation constitue aujourd'hui l'aspect le plus perfectible du dispositif.
M. Gilles Bloch, directeur général de la recherche et de l'innovation du ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur, a souligné lors de son audition par le groupe de travail que la formation devait devenir un axe stratégique du dispositif alors qu'elle était restée jusqu'à présent trop souvent à l'écart de la stratégie de nombre de pôles de compétitivité.
M. Michel Mercier, ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, souligne également que « l'implication [des pôles] dans une politique de formation est (...) inégale »53(*).
De même, interrogés par le groupe de travail, M. Philippe Braidy, directeur du développement territorial et du réseau de la Caisse des dépôts, et Mme Jacqueline Lecourtier, directeur général de l'Agence nationale de la recherche (ANR), ont souligné les limites de l'intégration des universités dans le dispositif.
Ces témoignages rejoignent le constat dressé par l'évaluation réalisée par CM International et le BCG, selon lesquels « un effort est à faire autour des sujets liés à la formation »54(*). Le Conseil économique et social a estimé quant à lui que la formation constituait le « parent pauvre55(*) » des pôles, relevant qu'« une meilleure collaboration des pôles avec les universités et les écoles devrait conduire à la mise en place de formations qui permettent d'accompagner et d'anticiper l'évolution des métiers liée aux innovations technologiques » 56(*).
L'aspect formation est pourtant un aspect essentiel du dispositif des pôles de compétitivité. Comme le rappelle le Conseil économique et social, le cahier des charges des pôles indiquait que « l'offre de formation, qu'il s'agisse d'enseignement supérieur ou non, est essentielle à l'attractivité pour les entreprises, mais aussi au développement des entreprises existantes. Il convient donc de la renforcer, en veillant à répondre au mieux aux besoins à moyen et long termes des entreprises et des laboratoires de recherche ».
L'Association pour l'emploi des cadres (APEC) estime également que « la formation continue constitue un levier efficace pour professionnaliser les acteurs des pôles » et que « les collaborations avec les centres d'enseignements supérieurs restent le meilleur moyen de préserver et de développer les compétences sur le long terme sur un territoire ».
Si le groupe de travail constate les déficiences de l'aspect formation du dispositif, il relève cependant que certains pôles ont lancé des initiatives particulièrement intéressantes dans ce domaine, avec, par exemple, la mise en place de formations adaptées aux besoins des pôles.
CM International et le BCG notent ainsi dans leur évaluation que « l'implication des universités et des grandes écoles au sein des pôles se développe progressivement, notamment à travers la définition de formations labellisées par les pôles ».
Le groupe de travail souligne ainsi l'intérêt des initiatives lancées en matière de formation par le pôle nucléaire de Bourgogne (PNB), pourtant mal classé par l'évaluation réalisée sous l'égide de la DIACT, dont il a pu prendre connaissance lors de son déplacement en Bourgogne. Ces initiatives constituent une référence et le groupe de travail estime qu'elles devraient inspirer les autres pôles de compétitivité.
Le groupe de travail préconise ainsi que le pôle de compétitivité d'un territoire soit représenté au sein des instances de gouvernance de l'université de ce territoire - ou de l'éventuel Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). Le président du pôle de compétitivité pourrait par exemple être membre du conseil d'administration de l'université.
Le croisement des gouvernances des deux entités permettrait l'émergence de véritables stratégies concertées, favorisant à court terme la création de formations nouvelles dans le champ d'activité du pôle de compétitivité et, à plus long terme, une prévision de l'évolution en matière de formation qui pourrait être intégrée dans le plan stratégique de l'université.
http://www.senat.fr/images/t11_logo.gif
Senaten utfärdats, October 14, 2009, Information Report No 40 (2009-2010) på kluster.
1. Triptyken business-forskning-utbildning är fortfarande vacklande.
71 kluster är nu certifierade och nästan ett år efter lanseringen av den andra etappen av enheten genom att presidenten, utskottet för ekonomi ville ha hans uppmärksamhet på den här enheten. En arbetsgrupp bildades i februari 2009 för att utvärdera denna politik och ge förslag till förbättringar. Balansen av kluster är positiva, med en mobilisering av alla berörda parter, inklusive lokala myndigheter. Det stora antalet poler gör också att enheten har en verklig effekt på planeringen. Enheten kan dock förbättras på flera punkter: det starkare kopplingar mellan kluster och högre utbildning, vilket minskar tiden för utbetalning av medel för projekt och krediter animering för pol-ska regionerna vara mer delaktiga enheten. De långsiktiga utsikterna diskuteras i detta dokument:-poler konkurrenskraft måste placeras till tjänst för en verklig industriella integrationen av kluster i europeiska nätverk och även för Europa-Medelhavsområdet. Senatens rapport om polerna konkurrenskraft. Föredragande: Michael Houel, Marc DAUNIS. Rapporten på en sida. Mer...
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