30 août 2009
Les apports de l'industrie profitent aux Universités
Forger des liens entre l'industrie et le monde académique peut aider à préparer les diplômés au monde du travail moderne, soutient Soumitra Dutta, professeur de Affaires et technologies et doyen des Relations extérieures à l'école de commerce INSEAD, lors d'un entretien accordé à EurActiv.
Il y a une pression de plus en plus forte pour rendre le secteur de l’éducation plus réceptif aux besoins de l’industrie, mais les critiques disent que cela menace l’indépendance des universités. Cependant, M. Dutta dit que les universités risquent de devenir trop distantes de leur tâche première de résolution des problèmes du monde réel, quand ils travaillent en vase clos. Je soutiens l’idée de permettre à l’industrie d’influencer les programmes, a-t-il déclaré. L’existence des universités et écoles de troisième cycle est soutenue et non menacée par l’existence de liens étroits avec l’industrie. En fait, le manque de liens entre l’industrie et les universités est le plus gros problème, a-t-il dit. M. Dutta croit que les étudiants tirent bénéfice du fait de suivre des cours orientés vers l’industrie, ce qui est tout particulièrement important dans un marché de l’emploi concurrentiel.
Les universités peuvent se changer en tours d’ivoire isolées de la réalité et cela n’est bon pour personne – et surtout pour les étudiants diplômés de ces écoles et qui cherchent un emploi dans l’industrie, selon lui. Le professeur d’Affaires et technologie a affirmé que les étudiants devraient être encouragés à devenir plus créatifs et à se lancer dans l’entreprenariat dans le cadre du processus de formation. Selon lui, il faut davantage se concentrer sur l’entreprenariat dans toutes les disciplines du secteur de l’éducation.
M. Dutta croit qu’en plus du savoir-faire traditionnel commercial, les nouveaux diplômés doivent être capables de travailler au-delà des frontières linguistiques et culturelles s’ils veulent prospérer dans un monde globalisé. Le monde est devenu plus global que jamais, et les chefs d’entreprise modernes doivent être conscients de l’impact de ce changement sur tous les aspects commerciaux et culturels. Mais surtout, les chefs d’entreprise ont besoin d’ouvrir leur esprit et d’être respectueux des différences de pratiques commerciales, cultures et normes, tout cela sans faire de compromis sur leurs standards éthiques et leurs valeurs centrales. Il a rappelé la multiplication croissante des possibilités de formation continue pour les gens d’affaires, qui a contribué à rendre la formation théorique un peu plus pratique. La formation aux affaires est plus influencée par la pratique que jamais auparavant. La formation au poste de cadre est l’aspect le plus visible de cette évolution. Aujourd’hui, la plupart des écoles de commerce d’envergure disposent de nombreux cadres qui enseignent, ce qui aide à réduire l’écart entre la formation classique et l’impact commercial, a conclu M. Dutta. Pour lire cet entretien dans son intégralité, cliquez ici.
Il y a une pression de plus en plus forte pour rendre le secteur de l’éducation plus réceptif aux besoins de l’industrie, mais les critiques disent que cela menace l’indépendance des universités. Cependant, M. Dutta dit que les universités risquent de devenir trop distantes de leur tâche première de résolution des problèmes du monde réel, quand ils travaillent en vase clos. Je soutiens l’idée de permettre à l’industrie d’influencer les programmes, a-t-il déclaré. L’existence des universités et écoles de troisième cycle est soutenue et non menacée par l’existence de liens étroits avec l’industrie. En fait, le manque de liens entre l’industrie et les universités est le plus gros problème, a-t-il dit. M. Dutta croit que les étudiants tirent bénéfice du fait de suivre des cours orientés vers l’industrie, ce qui est tout particulièrement important dans un marché de l’emploi concurrentiel.
Les universités peuvent se changer en tours d’ivoire isolées de la réalité et cela n’est bon pour personne – et surtout pour les étudiants diplômés de ces écoles et qui cherchent un emploi dans l’industrie, selon lui. Le professeur d’Affaires et technologie a affirmé que les étudiants devraient être encouragés à devenir plus créatifs et à se lancer dans l’entreprenariat dans le cadre du processus de formation. Selon lui, il faut davantage se concentrer sur l’entreprenariat dans toutes les disciplines du secteur de l’éducation.
M. Dutta croit qu’en plus du savoir-faire traditionnel commercial, les nouveaux diplômés doivent être capables de travailler au-delà des frontières linguistiques et culturelles s’ils veulent prospérer dans un monde globalisé. Le monde est devenu plus global que jamais, et les chefs d’entreprise modernes doivent être conscients de l’impact de ce changement sur tous les aspects commerciaux et culturels. Mais surtout, les chefs d’entreprise ont besoin d’ouvrir leur esprit et d’être respectueux des différences de pratiques commerciales, cultures et normes, tout cela sans faire de compromis sur leurs standards éthiques et leurs valeurs centrales. Il a rappelé la multiplication croissante des possibilités de formation continue pour les gens d’affaires, qui a contribué à rendre la formation théorique un peu plus pratique. La formation aux affaires est plus influencée par la pratique que jamais auparavant. La formation au poste de cadre est l’aspect le plus visible de cette évolution. Aujourd’hui, la plupart des écoles de commerce d’envergure disposent de nombreux cadres qui enseignent, ce qui aide à réduire l’écart entre la formation classique et l’impact commercial, a conclu M. Dutta. Pour lire cet entretien dans son intégralité, cliquez ici.
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