19 juillet 2009

Consultez les documents statistiques produits par la cellule ressouce VAE :
Information-conseil en 2008 : activité des PRIC et caractéristiques des publics accueillis.
Les demandeurs d’emploi représentent plus de 50% du public accueilli en conseil pour 11 territoires sur 27. Pour 14 territoires, ils représentent entre 30 à 49% du public accueilli. Par contre sur les chiffres des personnes présentées en jury, ils ne représentent plus que 25% des effectifs en 2008. D’une manière générale, entre 2003 et 2008, la proportion de demandeurs d’emplois présentés en jury VAE a oscillé entre 15% et 25%. On peut donc faire l’hypothèse d’un phénomène d’abandon important des demandeurs d’emploi entre la phase de conseil et le passage en jury VAE.
Bilan général 2008 de la Validation des Acquis de l'Expérience en Rhône-Alpes.
2458 dossiers ont été validés dans leur totalité en 2008, contre 2159 en 2007. En 2008, le taux de validation totale perd un point par rapport à 2007 puisqu’il passe de 57% à 56%. Le taux de personnes n’ayant obtenu aucune validation reste stable. Le taux de validation partielle est en progression d’un point par rapport à 2007 : il passe de 33% à 34%. On constate cette année encore que les validations totales sont les plus nombreuses pour les niveaux V.
Evolution du dispositif de VAE en Rhône-Alpes entre 2003 et 2008.
En 2008, la proportion d’actifs en emploi reste largement majoritaire au sein des effectifs présentés en jury (74%), même si cette proportion a diminué par rapport à 2003. Le nombre de demandeurs d’emploi, qui avait chuté de 2 points entre 2006 et 2007, est passé de 18% en 2007 à 25% en 2008. On observe en 2008 une diminution des personnes de statuts « autres », qui regroupe bénévoles, retraités et hommes/femmes au foyer.

Les analyses présentées ici sont plus particulièrement centrées sur la Validation des acquis de l'expérience (VAE) dans l'enseignement supérieur. La politique publique de la VAE présente l'accompagnement comme le moyen de résoudre toutes les difficultés tenant à sa mise en œuvre. Or, la référence, quasi-incantatoire à l'accompagnement, masque mal l'extrême variabilité de ses formes. Et s'il semble être effectivement une condition déterminante pour que les candidats puissent valider leurs acquis, l'accès à l'accompagnement apparaît socialement discriminé. Ce sont les individus qui disposent déjà des plus fortes ressources sociales et scolaires qui vont être le mieux "accompagnés". Article paru dans revue Orientation scolaire et professionnelle, vol 38 n°2 de juin 2009.