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Formation Continue du Supérieur
15 juillet 2009

Les universités françaises mal notées par la Banque mondiale

L'organisme attribue notamment ces mauvais résultats à l'absence de sélection des étudiants et au faible niveau de la dépense publique pour l'enseignement supérieur.
La banque mondiale vient d'étudier les systèmes universitaires à travers le monde. Parmi eux, la France affiche une médiocre performance  dans les classements internationaux. Selon l'institution internationale, le niveau de dépense constitue l'un des principaux déterminants des performances d'un pays. Ainsi, les universités américaines se classent parmi les meilleures du monde mais, aux États-Unis, les dépenses totales pour l'enseignement supérieur représentent 3,3 % du produit intérieur brut contre seulement 1,3 % dans les 25 pays de l'Union européenne.
Cependant, le Royaume-Uni et la Suisse ont des universités relativement bien financées et atteignent des scores élevés alors que la France, l'Allemagne et le sud de l'Europe occupent des rangs inférieurs. En France et en Allemagne, les dépenses publiques par étudiant sont en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE et correspondent à la moitié du niveau de celles des universités américaines. Autre facteur pour faire la course en tête : le niveau des étudiants. En 2008, les meilleures universités française (Paris-VI) et allemande (Munich) n'étaient placées qu'aux 42e et 55e rangs, pour une raison évidente selon la Banque mondiale : «Il n'y a presque pas de sélection des étudiants qui entrent dans l'enseignement supérieur.»
Pour créer des universités de rang mondial, il faut leur assurer des «éléments d'autonomie», affirme encore le rapport. La présence à la tête des établissements de dirigeants possédant «un grand charisme et une forte vision stratégique» compte beaucoup. L'«absence absolue de compétition» entre les universités rend «difficile la mise en place de centres d'excellence», ajoute la Banque mondiale. Dans le cas de la France, deux autres caractéristiques compliquent la situation. La division entre grandes écoles et universités est l'une des principales raisons pour lesquelles les universités françaises «ne sont pas compétitives à l'échelle internationale». La plupart des étudiants en doctorat ne sont pas les meilleurs «parce que les grandes écoles qui sont des établissements d'élite pour la formation de hauts cadres font très peu de recherche». Enfin, la séparation entre les instituts de recherches affiliés au CNRS et ceux des universités entraîne une «dispersion des ressources humaines et financières». Or, la force des universités de rang mondial réside dans le fait que la recherche est le plus souvent intégrée à tous les niveaux. Malgré les importantes réformes de ces dernières années (dont la loi Pécresse sur l'autonomie des universités) la France aurait donc encore des efforts à fournir pour se hisser dans la cour des grands.
French universities poorly rated by the World Bank. The agency attributed the poor results including the lack of selection of students and the low level of public expenditure for higher education. The World Bank has to consider the university systems around the world. Among them, France has a poor performance in international rankings. According to the international institution, the level of expenditure is one of the main determinants of performance of a country. Thus, American universities are among the best in the world but the United States, total spending for higher education represent 3.3% of gross domestic product as against only 1.3% in the 25 EU countries European. Malgré les importantes réformes de ces dernières années (dont la loi Pécresse sur l'autonomie des universités) la France aurait donc encore des efforts à fournir pour se hisser dans la cour des grands. Despite the important reforms of recent years (including Pécresse law on the autonomy of universities), France would therefore further efforts to provide for him into the big league. More...
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