16 février 2009

Chômeurs : l'Allocation fin de formation (AFF) maintenue en 2009, cofinancement

L'allocation de fin de formation (AFF), destinée aux chômeurs indemnisés ayant épuisé leurs droits avant la fin de leur formation, sera maintenue en 2009 mais sera financée à parité par les partenaires sociaux et par l'Etat, a-t-on appris lundi de sources syndicales.
"L'AFF sera financée à 50/50, avec 80 millions d'euros des partenaires sociaux et autant de l'Etat. Mais ce n'est que pour 2009", a annoncé à l'AFP Stéphane Lardy (FO), espérant que l'Etat reprendra ensuite l'intégralité du financement. Les partenaires sociaux siégeant vendredi au Comité paritaire national pour la formation professionnelle (CPNFP) ont choisi d'affecter 80 millions d'euros à l'AFF en 2009, sur les 200 millions d'euros du fonds de formation d'urgence décidé lors de la négociation sur la formation professionnelle.
"J'ai voté contre, car l'AFF aurait dû être financée par l'Unedic, qui devrait dégager un excédent de 900 millions d'euros en 2009, plutôt que par ce fonds de 200 millions", a précisé Alain Lecanu (CFE-CGC), selon lequel "tous les autres ont voté pour". L'Etat, qui avait décidé de supprimer l'AFF du budget 2009, devrait finalement allouer 80 millions d'euros à cette allocation, notamment des sommes issues du Fonds de solidarité européen (FSE), selon des syndicats. Au total, 160 millions d'euros seraient consacrés en 2009 à l'allocation de fin de formation, qui bénéficierait à 35.000 personnes. Le budget de l'Etat 2008 comprenait 169 millions d'euros pour l'AFF.
Rétablir l'AFF est "bien pour les demandeurs d'emploi concernés, qui vont pouvoir engager ou poursuivre des formations, notamment dans le secteur sanitaire et social (concours d'infirmier, etc). Mais il est insupportable que les fonds de la formation se substituent au budget de l'Etat, car ce sera forcément au détriment d'autre chose", a commenté Paul Desaigues (CGT). Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez avait laissé entendre mardi dernier qu'une solution serait trouvée d'ici "dix jours" pour maintenir l'AFF, dont la suppression était critiquée par des chômeurs, par plusieurs syndicats et par le PS.
Par ailleurs, les organisations patronales et syndicales ont décidé vendredi d'affecter 54 millions pour des formations de salariés au chômage partiel, auxquelles 30.000 personnes pourraient avoir accès. Ils ont aussi prévu 78 millions d'euros pour la formation des salariés les plus exposés à la perte de leur emploi, ce qui pourrait bénéficier à 30.000 à 50.000 personnes, et 70 millions pour le volet formation de la Convention de reclassement personnalisée (CRP), qui pourraient bénéficier à 60.000 personnes. Ces financements doivent figurer dans la convention que les partenaires sociaux doivent prochainement signer avec l'Etat concernant le fonds d'urgence pour la formation de salariés et demandeurs d'emploi les plus en difficulté.
L'Etat devrait apporter 162 millions d'euros à ce fonds, qui serait donc doté d'un total de 362 millions, selon la CGT. Source.
Disoccupato: Indennità di fine della formazione (AFF), tenutasi nel 2009, il finanziamento. L'assegnazione della fine della formazione (AFF), per i disoccupati che hanno esaurito i loro diritti, prima della fine della loro formazione, continuerà nel 2009, ma sarà ugualmente finanziati dalle parti sociali e lo Stato, si è appreso Lunedi da fonti sindacali. Source. Suite...

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CONFIDENTIEL. Emploi d’apprentis : suppression du forfait minimum de 1500 € versé par les entreprises aux CFA

Surprise dans les CFA (centres de formation d’apprentis). Ils viennent en effet de prendre connaissance d’une lettre adressée aux Régions signée de Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’emploi, modifiant le forfait minimum de 1500 € imposé aux entreprises qui emploient des apprentis. Selon le courrier, les entreprises devront dorénavant payer aux CFA les coûts réels de formation de leurs apprentis.
Le principe appliqué jusqu’à présent ?
Chaque CFA réclamait aux entreprises employant leurs apprentis une contribution forfaitaire prise sur leurs versements obligatoires au titre de la taxe d’apprentissage (0,5 % de la masse salariale). Cela pouvait revenir, par exemple, à 4000 euros pour une formation du supérieur. La Région complétait cette somme à hauteur du coût réel de la formation par une subvention d’équilibre. Les employeurs « mauvais payeurs » pouvant aussi se contenter de verser une somme forfaitaire de 1 500 €.
La difficulté aujourd’hui ?
Si ces changements étaient attendus, le calendrier a été pour le moins mal choisi puisque la collecte de la taxe d’apprentissage s’achève à la fin du mois de février. Résultat, les CFA doivent dorénavant réclamer aux entreprises un coût réel par apprenti (autour de 7 000 € pour un jeune du supérieur). Pourquoi une telle précipitation au moment où les CFA sont en plus en pleines prévisions budgétaires ?
Extrait du courrier de Laurent Wauquiez, en date du 9 février 2009 :
« L’article L. 6241-4 du code du travail prévoit que les entreprises qui emploient un apprenti sont tenues de verser un concours financier au CFA ou à la section d’apprentissage où est inscrit cet apprenti. Le montant de ce concours est égal au minimum au coût par apprenti fixé dans la convention de création du CFA. Je vous rappelle que cette disposition initialement prévue par la loi du 17 janvier 2002 avait été suspendue par l’article 31 de la loi du 26 juillet 2005 jusqu’au 1er janvier 2008, le versement minimum obligatoire étant pendant cette période fixé au montant forfaitaire de 1 500 €. Le concours égal au coût conventionné s’applique donc à nouveau pour la collecte 2009 sur les salaires 2008 ». Source.
Surprise in the CFA (apprenticeship training centers). They are indeed aware of a letter sent to the Regions signed by Laurent Wauquiez, Secretary of State for Employment, amending the minimum package of € 1,500 imposed on businesses that employ apprentices. According to the letter, the companies will now have to pay CFA the actual costs of training their apprentices. Source. More...

Posté par pcassuto à 23:07 - - Permalien [#]

Sur France 5 : Halte aux préjugés sur la formation continue

La formation continue est victime de trop de préjugés de la part des employeurs mais également des salariés. Yves Mairie du Poset, consultant en ressources humaines et en évolution professionnelle du cabinet Actencia tord le cou à des idées reçues. Éclairages.
Préjugé n° 1. Si je demande un bilan de compétences, mon patron va penser que je ne me sens plus à la hauteur ou que je veux partir.
Le bilan de compétences est un exercice de "santé professionnelle" salutaire ! Personne ne reste 5 ans ou 10 ans sans consulter un médecin et faire le point sur son état de santé. Le réflexe doit être le même au niveau des compétences. Le bilan de compétences doit devenir une démarche naturelle. Il permet d’établir un état des lieux sur ses compétences mais également de ses motivations, de sa personnalité. C’est une mise au point sur le plan personnel et professionnel qui permet de mieux avancer."
Préjugé n° 2. Le bilan de compétences, c’est utile pour les personnes qui souhaitent se reconvertir.
Yves Mairie du Poset : "Pas seulement. On pense souvent au bilan de compétences quand on est au chômage ou qu’on ressent une lassitude dans son travail et que l’on souhaite en changer. Pourtant, les chiffres parlent d'eux-mêmes : dans 9 cas sur 10, le salarié qui a suivi un bilan de compétences retourne dans son job avec une conviction plus forte, de nouvelles idées, de nouveaux projets. Après ce travail de réflexion et d'analyse de son parcours, il se sent capable de se projeter dans l’avenir. Le bilan de compétences lui a permis d'acquérir une vision enrichie de ses propres compétences. C'est une cure de jouvence."
Préjugé n° 3. Le Droit Individuel à la Formation ne permet pas de suivre des formations approfondies.
Yves Mairie du Poset : "Un salarié qui n'a pas utilisé son DIF aura cumulé 100 heures de formation en mai prochain, ce qui représente plus de 12 jours. C'est largement suffisant pour suivre une formation poussée. Le catalogue de formations ouvertes aux DIF s'est considérablement enrichi. Pour exemple, toutes les formations de la Cegos ou de Demos, les deux leaders de la formation professionnelle, peuvent être suivies dans le cadre du DIF."
Préjugé n° 4. Je travaille dans une PME, mon patron n’a pas les moyens de me payer une formation.
Yves Mairie du Poset : "Certes, il est plus difficile d'obtenir le financement d’une formation dans une petite entreprise. Mais le salarié peut faire appel à l’OPCA auquel son entreprise cotise. Dans une grande entreprise comme dans une PME, mieux vaut aujourd'hui devenir acteur de sa carrière et prendre en main son projet de formation. Pour convaincre un employeur, il faut lui présenter un projet bien défini, l’intérêt de suivre cette formation pour l'entreprise, un choix de centres de formation, les possibilités de financements et des idées pour organiser votre travail durant ce temps. Avec tous ces arguments, le salarié renforce considérablement ses chances de voir sa demande accordée !"
En savoir plus
Retrouvez sur son blog toutes les réflexions d'Yves Mairie du Poset sur la formation professionnelle : Vous avez dit ressources humaines
? Source.

Formazione continua è una vittima di troppo pregiudizi da parte dei datori di lavoro, ma anche i dipendenti. Blog formazione professionale: Lei ha detto che la gente?. Fonte. Suite...

Posté par pcassuto à 11:32 - - Permalien [#]
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L'Alsace lance une aide immédiate d'un million d'€ pour la formation des salariés en chômage partiel

La Commission permanente du Conseil Régional d’Alsace, réunie sous la présidence d’Adrien Zeller ce vendredi 13 février, a décidé de lancer une aide immédiate destinée à la formation des salariés en chômage partiel. Une enveloppe d’1 M€ est dédiée à ces actions pour l’année 2009.
L’Alsace n’échappe pas à la crise économique qui contraint les entreprises régionales à ralentir fortement leur activité ou à l’arrêter momentanément, et peut les contraindre à la mise en chômage partiel de leurs salariés. Afin d’aider ces entreprises à financer la formation de leurs salariés dans ce contexte, la Région Alsace met en place une aide immédiate destinée à la formation des salariés en chômage partiel. Source...
Das Elsass wird eine Soforthilfe von einer Million € für die Weiterbildung der Arbeitnehmer in Kurzarbeit. Der Ständige Ausschuss des Conseil Régional d'Alsace Sitzung unter dem Vorsitz von Adrien Zeller am Freitag, 13. Februar beschlossen hat, eine Soforthilfe für die Weiterbildung der Arbeitnehmer in Kurzarbeit. Ein Finanzrahmen von 1 Mio. € ist für diese Maßnahmen für das Jahr 2009.Quelle. Suite...

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Une convention Centre-Loiret pour la formation des Rmistes

François Bonneau, président (PS) du conseil régional du Centre et Eric Doligé, président (UMP) du conseil général du Loiret ont signé le 12 février 2009 une convention de partenariat relative à la formation professionnelle des demandeurs d’emplois allocataires du RMI et des jeunes sans qualification professionnelle.
Objectif de la convention : permettre l’accès des populations les plus fragiles à l’offre de formation mais aussi «de développer et mieux adapter l’offre de formation pour permettre aux publics de l’insertion de mieux correspondre aux besoins en recrutement des employeurs locaux».
Jusqu’à présent les RMIstes bénéficiaient peu ou pas du tout de formations. Ainsi en 2008 sur les 4.400 stagiaires, en insertion ou en qualification formés dans le Loiret par le conseil régional, seuls 194 étaient allocataires du RMI. «Et pourtant, explique François Bonneau président du conseil régional, ce sont ces personnes qui ont le plus besoin de formation puisque 70% des RMIstes possèdent un niveau de formation BEP-CAP et que 28% n’ont aucune formation».
Ce partenariat va déboucher dés cette année sur la mise en place d’une «démarche expérimentale» pour la « mise en relation de l’offre et de la demande d’emplois peu qualifiés» sur un bassin d’emploi test à Montargis. Un vivier de candidats «identifiés parmi les personnes les plus éloignées de l’emploi» va être constitué pour permettre à ces personnes «d’être le plus rapidement possible en situation professionnelle ou semi professionnelle». Pour cela, un interlocuteur unique va être désigné afin de suivre chaque RMIste tandis que la région s’engage à définir une offre d’insertion et de formation souple et réactive». Source.
A úmluvy Center Loiret na školení Rmistes. François Bonneau, předseda (PS) na regionální centra a Eric Doligez, předseda (UMP) Všeobecné rady Loiret podepsané dne 12. února 2009 dohodu o partnerství v oblasti odborného vzdělávání pro nezaměstnané příjemců z RMI a mladí lidé bez odborné kvalifikace. Zdroj. More...

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