Valérie Pécresse prévoit d'évaluer les enseignants-chercheurs tous les quatre ans
Autre nouveauté, les maîtres de conférence et les professeurs d'université seront évalués tous les quatre ans. Actuellement, ils ne le sont que lorsqu'ils demandent un changement de grade.
La réforme du statut des enseignants-chercheurs va-t-elle enfin aboutir? Jeudi 15 janvier, la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, devrait présenter la dernière mouture d'un décret qui bouleverse la carrière des universitaires, régie par des textes qui n'avaient pas été modifiés depuis 1984. Les universités, désormais responsables de la gestion des carrières des personnels, pourront moduler le temps de service des enseignants entre enseignement, recherche, et tâches administratives. Un enseignant pourra donc faire davantage d'heures de cours si la qualité de ses recherches est jugée insuffisante. A l'inverse, un chercheur jugé excellent pourra être dispensé d'heures d'enseignement.
Depuis sa présentation aux syndicats, ce texte de 42 articles, qui devrait entrer en vigueur au 1 novembre 2009, n'a cessé de susciter les inquiétudes de la communauté universitaire. Consciente du caractère explosif du dossier, la ministre a rédigé une nouvelle version qui devrait donner des gages aux opposants les plus modérés à la réforme. Sans calmer, en revanche, les critiques du syndicat majoritaire, le SNESUP-FSU, qui réclame le retrait du projet. Selon Jean Fabbri, son secrétaire général, une pétition en ce sens aurait déjà recueilli plus de 13000 signatures.
Sur la question de la modulation de service, le syndicat SGEN-CFDT et la Conférence des présidents d'université (CPU) devraient être rassurés. Ils s'inquiétaient du fait que l'enseignement puisse apparaître comme une sanction pour ceux considérés comme moins performants en recherche. La réécriture du décret devrait lever cette ambiguïté.
Autre point dénoncé par les syndicats, la toute puissance des présidents d'universités en matière de modulation de services et d'avancement. Ce sont eux en effet qui, après avis de leur conseil d'administration, fixeront les tâches des enseignants et décident des promotions. Actuellement, la moitié des promotions a lieu sur proposition du Conseil national des universités (CNU), une organisation où siègent de nombreux représentants syndicaux, et l'autre sur proposition du conseil d'administration de l'université. La nouvelle mouture prévoirait des garanties pour limiter ce sentiment d'arbitraire.
Déjà examiné par les instances consultatives, le décret devrait être présenté en Conseil d'Etat dans les prochains jours. Depuis près de dixans, les gouvernements successifs ont tenté, en vain, de réformer le statut des enseignants-chercheurs. La dernière tentative date de 2003. Le ministre de l'éducation de l'époque, Luc Ferry, avait chargé Bernard Belloc, alors professeur d'économie, de faire des propositions. Cet universitaire est aujourd'hui conseiller de Nicolas Sarkozy, chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche. Catherine Rollot (Le Monde)
Recherche et universités : l'appel intersyndical pour le 20 janvier.
Le 14 janvier, les médias évoquent la présentation imminente par Valérie Pécresse d'une nouvelle mouture du projet de décret sur le statut des enseignants chercheurs. Il ne semble pas que les problèmes de fond aient été résolus, notamment en ce qui concerne les pouvoirs discrétionnaires accrus accordés aux présidents d'université. De même, la nouvelle « autonomie des universités » a commencé à être appliquée depuis le début de cette année. Au même moment, la mise en place de la fragmentation en instituts du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) se poursuit, en vue notamment de la création d'un institut unique pour les Sciences de la Vie et de la Santé. Cet institut regroupera notamment le Département des Sciences du Vivant du CNRS, devenu déjà Institut des Sciences Biologies (INSB) plus l'INSERM et à terme l'ensemble des deux disciplines, dans une structure destinée à être progressivement vidée de son contenu. La disparition de fait de l'INSERM et du CNRS, au bénéfice d'universités vouées à la privatisation, constituera une étape décisive dans la disparition de la recherche publique française. C'est dans ce contexte que les organisations syndicales appellent à la mobilisation.
Pécresse : s'inspirer des Britanniques. (Le Figaro)
La ministre française de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a visité aujourd'hui à Londres un campus de l'université King's College géré par un contrat de partenariat public-privé (PPP), un modèle qui doit être introduit en France dans le cadre de la réforme de l'université. La ministre a souligné devant les journalistes les avantages que présentait selon elle ce modèle qui permet à une université de confier à une entreprise la maîtrise d'ouvrages publics, dans le cas de la construction de nouvelles infrastructures, et leur maintenance. Le campus de King's College à Waterloo (sud de Londres) est le premier site universitaire britannique construit dans le cadre d'un PPP, conclu en 1999. Le bâtiment a été construit en deux ans pour 60 millions de livres (environ 100 millions d'euros à l'époque) par la société Bouygues. Sa maintenance est assurée par un opérateur présent sur le site, libérant l'université de la gestion de cette infrastructure, a expliqué la direction de King's College. "Ce bâtiment qui a dix ans est en très bon état", a observé la ministre après une visite du site qui accueille entre 2.000 et 3.000 étudiants. Valérie Pécresse a souligné que l'intérêt de tels partenariats était "de transférer le risque", citant l'exemple de Jussieu pour lequel l'Etat a dû endosser la responsabilité du désamiantage du bâtiment. Dans le cadre de ce partenariat, King's College paye un loyer majoré d'un surcoût pour la maintenance pendant 25 ans et héritera du bâtiment à la fin du contrat. Le directeur financier de King's College, Stephen Large, a souligné cependant que "dans le contexte économique actuel en Grande-Bretagne on aurait eu du mal à trouver le financement" pour un tel projet.
Valérie Pécresse plánuje vyhodnotit fakultní každé čtyři roky.
Dalším novým přednášejících a univerzitní profesoři budou hodnoceny jednou za čtyři roky. V současné době jsou pouze v případě žádosti o změnu stupně. Rollot Catherine (Le Monde)
Univerzit a výzkumných: výzva k Inter na 20. ledna.
Dne 14. ledna, média odkazuje na bezprostřední prezentace Valérie Pécresse nový návrh vyhlášky o postavení učitele a výzkumné pracovníky.
Pécresse stavět na British. (Le Figaro) (Le Figaro)
Francouzská ministryně pro vysoké školství, Valérie Pécresse, navštívil dnes v Londýně v kampusu University of Kings College spravuje veřejno-soukromého partnerství (PPP), což je model, který je zaveden ve Francii Reforma univerzity.