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Formation Continue du Supérieur
20 juin 2008

L'AFPA à la loupe du Conseil de la Concurrence

Avis du Conseil de la Concurrence du 18 juin 2008 relatif à une demande d’avis présentée par la Fédération de la formation professionnelle (FFP).
Extraits :
La Fédération de la formation professionnelle (FFP) a saisi le Conseil de la concurrence d’une demande d’avis relative aux prestations de formation professionnelle. La FFP souhaite que soient précisées les conditions de l’intervention du service public de l’emploi dans le secteur de la formation professionnelle, de telle sorte que puisse être évitée toute situation de concurrence faussée au détriment des prestataires privés.
Dans ce contexte, même s’il n’appartient pas au Conseil de la concurrence, dans le cadre d’un avis, de prendre position sur l’interprétation des textes régissant la commande publique, il semble que dans de nombreux cas les régions seront appelées à recourir à la passation de marchés publics en matière de formation professionnelle.
Cet assujettissement de principe aux règles communautaires et nationales de la concurrence n’exclut pas que, le cas échéant, l’AFPA ou un autre opérateur se voie déléguer une prérogative de puissance publique de nature non économique dont l’exercice pourrait ne pas être soumis aux règles de concurrence (voir en ce sens l’arrêt de la Cour de justice du 18 mars 1997, Diego Cali, C-343/95, Rec. p. I-1547).
Opinion ng Competition Konseho ng 18 Hunyo 2008 tungkol sa isang kahilingan para sa isang opinyon na isinumite sa pamamagitan ng Federation ng Bokasyonal (FFP). More...
Cet assujettissement de principe aux règles communautaires et nationales de la concurrence n’exclut pas que, le cas échéant, l’AFPA ou un autre opérateur se voie déléguer une prérogative de puissance publique de nature non économique dont l’exercice pourrait ne pas être soumis aux règles de concurrence (voir en ce sens l’arrêt de la Cour de justice du 18 mars 1997, Diego Cali, C-343/95, Rec. p. I-1547).
la compensation ne dépasse pas ce qui est nécessaire pour couvrir les coûts occasionnés par les obligations de service public en tenant compte des recettes y relatives ainsi que d'un bénéfice raisonnable pour l'exécution de ces obligations. Le respect d'une telle condition est indispensable afin de garantir que n'est accordé à l'entreprise bénéficiaire aucun avantage qui fausse ou menace de fausser la concurrence en renforçant la position concurrentielle de cette entreprise.
D’une manière générale, le Conseil de la concurrence a déjà eu l’occasion de rappeler que le bon fonctionnement de la concurrence sur un marché n’implique pas nécessairement que tous les opérateurs se trouvent dans des conditions d’exploitation exactement identiques. Il suppose, toutefois, qu’aucun opérateur ne bénéficie, pour son fonctionnement ou développement, de facilités dont les autres intervenants seraient privés et qui seraient d’une ampleur telle, qu’elles lui permettraient de fausser le jeu de la concurrence, sauf alors à ce qu’elles soient justifiées par des considérations d’intérêt général.
A cet égard, à plusieurs reprises, notamment dans les arrêts du 19 mars 1991, dit « Terminaux », France/Commission (C-202/88, Rec. p. I-1223), du 13 décembre 1991, GB-Inno-BM, (C-18/88, Rec. p. I-5941), et du 27 octobre 1993, Decoster (C-69/91, Rec. p. I-5335) et Taillandier (C-92/91, Rec. p. I-5383), la Cour de justice des Communautés européennes a jugé qu’un système de concurrence non faussée tel que celui prévu par le traité ne peut être garanti que si l’égalité des chances entre les différents opérateurs économiques est assurée.
Certes en l’occurrence, deux éléments peuvent être considérés comme atténuant le conflit d’intérêt résultant de la position de l’AFPA comme « juge et partie » dans le processus concernant « la définition, la construction et la maintenance du patrimoine des titres professionnels délivrés au nom du ministère ». D’une part, une fois un titre professionnel du ministère du travail défini, sa délivrance n’est en principe pas réservée à l’AFPA. D’autre part, celle-ci n’exerce qu’un rôle d’instruction des demandes d’agrément, de nature technique, l’administration conservant le pouvoir de décision. A cet égard, dans un troisième arrêt du 27 octobre 1993, Lagauche (affaires jointes C-46/90 et C-93/91, Rec. p. I-5267), la Cour de justice a dit pour droit qu’un système dans lequel une entreprise offrant des biens et des services de télécommunications instruisait les demandes d’autorisation de détention d’appareils de télécommunications déposées auprès du ministre chargé du secteur, lequel conservait le pouvoir de décision, et dans lequel elle vérifiait la conformité technique d’appareils de radiocommunication aux prescriptions fixées par ledit ministre n’était pas contraire aux règles de concurrence du traité. Toutefois, s’agissant du premier aspect, même si l’AFPA n’a pas de monopole sur la délivrance des titres du ministère du travail, son rôle dans l’octroi des agréments des opérateurs habilités à délivrer les mêmes titres pourrait lui permettre de limiter la concurrence à cet égard. S’agissant du second aspect, contrairement à ce qui était le cas dans l’affaire ayant donné lieu à l’arrêt Lagauche, où l’entreprise en cause se bornait à effectuer des essais sur des produits, le personnel de l’AFPA instruisant les demandes d’agrément des autres organismes de formation contrôle le personnel, les installations et les pratiques professionnelles de ces derniers. La situation pose donc, de l’avis du Conseil, un problème de concurrence.
A la supposer établie, l’absence de lien fonctionnel entre, d’une part, les ingénieurs conseils chargés du contrôle dans le processus d’agrément d’entreprises qui sont en concurrence avec l’AFPA et, d’autre part, les centres de formation de l’AFPA n’efface pas leur appartenance à un même organisme. Ainsi, dans l’arrêt du 9 novembre 1995, Tranchant (C-91/94, Rec. p. I-3911), la Cour de justice a indiqué en substance que le fait qu’un laboratoire d’essais chargé de contrôler le respect de spécifications techniques soit organiquement rattaché à un opérateur offrant les biens et services concernés sur le marché n’assure pas son indépendance par rapport à ce dernier.
Il n’élimine donc pas les risques que la concurrence soit faussée au stade de l’orientation de la demande de formation. En tout état de cause, pour des raisons voisines de celles exposées en ce qui concerne la participation à la « gestion » des titres d’État, le système actuel n’est pas conforme aux exigences découlant de la jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes visant à assurer une concurrence non faussée.

19 juin 2008

Actes du séminaire « Regards croisés sur la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE ) »

Université d’Evry val d’Essonne, 14 février 2008 :
Ce séminaire « Regards croisés sur la Validation des Acquis de l’Expérience » a été organisé par l’Université d’Evry Val d’Essonne dans le cadre du PRES Universud Paris et avec le soutien financier de la Région Île de France. Il a constitué la première étape d’un travail collaboratif mené à l’initiative du PRES visant le développement d’une plate-forme d'information et d’accompagnement à distance des candidats à la Validation des Acquis de l’Expérience : projet V@E-Universud. actes_colloque_VAE Evry 08.
Seminar "Perspektive za potrjevanje pridobljenih izkušenj je bil organiziran s strani Univerze v Evry Val d'Essonne pod EPRV UniverSud Parizu in s finančno podporo v regiji Ile de France.
To je bil prvi korak v sodelovalnem delu vodila k pobudi EPRV da razvijajo platformo za informacije in podporo na daljavo kandidatov za potrjevanje pridobljenih izkušenj: Projekt V @ E-UniverSud. actes_colloque_VAE Evry 08. Več...
Intervention de Jean-Michel HOTYAT, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Direction de l’Apprentissage, de la Formation continue de la VAE – Membre du Comité interministériel pour le développement de la VAE

« La VAE mérite qu’on s’y intéresse ; aujourd’hui, la VAE n’est plus remise en question dans les institutions comme dans les mentalités. On apprend en travaillant en entreprise, ceci est maintenant acquis pour l’apprentissage et la formation en alternance et le sera aussi, de la même façon, pour la VAE. La VAE est une façon complémentaire d’approcher le système de certification. La fidélisation liée à la VAE est un formidable atout puisque la reconnaissance du salarié bénéficie à l’entreprise qui, demain, sera confortée dans son rôle de partenaire de la VAE. Demeurent des questions : y’a-t-il trop ou pas assez de diplômes ouverts à la certification par cette voie ? Cette multiplicité est-elle trop importante ? Y’a-t-il un problème d’adaptation des profils des candidats ? Selon nous, la multiplicité des diplômes est positive car elle assure une « finesse » de conjonction entre offre et demande de VAE. Faut-il uniformiser ce système alors qu’à l’échelon régional, voire européen, les spécificités demeurent nombreuses ? Le candidat n’a pas conscience de ses propres compétences. La VAE est un remarquable révélateur tant personnel que professionnel : il favorise un retour sur soi et offre une méthodologie d’analyse aujourd’hui performante et validée. L’université a par ailleurs un rôle essentiel à jouer pour mener des recherches sur les notions de compétence, d’aptitude : qu’est-ce que cela sous-tend et sous-entend ? Pour le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la VAE est essentielle dans la politique de l’offre de formation : le nombre de certifications délivrées par cette voie est devenue un indicateur significatif d’un établissement d’enseignement au même titre que le nombre de diplômes délivrés en Formation continue ! Quelques chiffres paradoxaux : en 2004, 4563 demandes de VAE pour 1282 diplômes délivrés (30% de réussite) ; en 2005, 4146 demandes de VAE pour 1655 diplômes délivrés ; en 2006, 3935 demandes de VAE pour 1845 diplômes délivrés, soit 46% de réussite. Que reflètent ces chiffres ? Une demande sociale : « n’aller jusqu’au bout que si je suis certain de l’avoir » ? Un filtre exercé par les organismes : « ne présenter uniquement que les candidats les mieux armés » ? Comment intégrer désormais la VAE dans le dispositif opérationnel de la Loi Pécresse : « qui fait quoi » ? Indiscutablement, la VAE aura un poids grandissant dans la politique contractuelle du Ministère.

Georges MICHAILESCO, coordinateur Formation Continue Enseignement Supérieur, Académie de Versailles
« Nous développons actuellement une plate-forme d’information et d’accompagnement à distance des candidats à la VAE. Il s’agit ainsi de répondre à plusieurs défis : le manque d’information sur le dispositif, le manque de lisibilité des diplômes ouverts à la VAE, les difficultés d’accompagnement dans la démarche. Il s'agit d'abord de définir clairement ce qu’attendent les universités, les entreprises et les salariés de cette démarche en général et de l’accompagnement en particulier. Il faut aussi identifier les ressources matérielles et humaines à mettre à disposition de cet accompagnement et mutualiser les bonnes pratiques dans les différentes universités. L’émergence prochaine d’une telle plate-forme, dotée d’un logiciel dédié, devrait fluidifier l’ensemble, favoriser l’accès croissant à la VAE et donc son développement tant quantitatif que qualitatif. Cette plate-forme abordera les points-clés de la VAE : information/lisibilité, accompagnement, dispositif de travail collaboratif, suivi administratif. Tout ceci permettra également de bâtir une base de données destinée à connaître avec précision le « retour de vécu » des candidats. Le projet a un objectif clair : "massifier" la VAE. »

18 juin 2008

Les OREF (Observatoires régionaux emploi/formation)

Les Observatoires régionaux emploi/formation (OREF) mènent des études prospectives sur les besoins en qualifications professionnelles des entreprises. Ils effectuent également des analyses du marché du travail afin de permettre aux décideurs d'orienter leur politique de formation en fonction des besoins en qualifications identifiés au niveau régional.
OREF Alsace : http://portailweb.region-alsace.eu/
OREF Basse-Normandie : http://errefom.proxyrbl.com/
OREF Champagne-ardenne : http://www.champagne-ardenne.cci.fr/
OREF Franche-comté : http://www.efigip.org/
OREF Haute-Normandie : http://www.crefor.asso.fr/
OREF Languedoc-Roussillon : http://www.oref-lr.org/
OREF Pays de la Loire : http://www.oref.asso.fr/
OREF Picardie : http://www.cr-picardie.fr/
OREF Poitou-charentes : http://www.carif-poitou-charentes.asso.fr/MASC25/
ORM PACA : http://www.orm-paca.org/
ODEF Territoire de Belfort : http://www.mife90.org/
CARIF-OREF Guadeloupe : http://www.carif-oref-gpe.org/
CARIF-OREF Pays de Loire : http://www.cariforef-pdl.org/
CARIF-OREF Réunion : http://www.runformation.org/
CARIF-OREF Midi-Pyrénées : http://www.cariforef-mp.asso.fr/
Observatories regional employment / training (OREF) conduct prospective studies on the professional skills needs of enterprises. They also analyzes the labor market in order to enable decision makers to guide their training policy based on the skills needs identified at regional level.http://www.carif-poitou-charentes.asso.fr/. More...

17 juin 2008

Parution du livre "VAE - Retour d'expériences à l'université"

Avec la V.A.E. : Validation des Acquis de l'Expérience, il y a comme le titre de cet ouvrage le met en valeur, retour d'expériences à l'université.
Ce processus et ces procédures depuis 1985 fondent une évolution lente mais profonde dans et de l'université. Les pratiques de formation se modifient. Pour cela, les services de formation continue universitaire proposent un processus de mutualisation, d'invention et d'innovation pour rendre efficient ce dispositif visant l'obtention de tout ou partie d'un diplôme. Cet ouvrage propose quatre parties. Les deux premières analysent les effets de la mise en oeuvre de la VAE du point de vue des professionnels et des candidats qui en bénéficient à partir d'expériences, d'exemples et d'enquêtes, sans toutefois avoir l'ambition de dresser un état des lieux exhaustif de cette question. La troisième partie analyse les différents types de mobilisation et les effets induits par la démarche de VAE sur les institutions (universités, services de formation continue, entreprises.) La dernière contribution est de situer la VAE dans la problématique introduite par l'Europe et par rapport aux dispositifs mis en place dans certains pays européens. Les 22 auteurs - professionnels de la VAE, de la Formation Tout au Long de la Vie ont cherché à valoriser la mutualisation des expériences menées à partir de leur université respective, en développant à cette occasion des réflexions et des analyses autour de thématiques mobilisées par la VAE, mais qui ne s'y limitent pas. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels des structures (Cellules Interservices, Points d'Information Conseil en VAE, certificateurs, organismes valideurs, ...) mais aussi à tous les partenaires politiques et financiers impliqués dans le dispositif afin de mieux faire connaître et promouvoir les actions menées dans les universités. Il concerne aussi tous ceux qui envisagent un jour de recourir à la V.A.E. Coordonné par Laure Ben Moussi-Le Gall, ce projet est porté par l'Association de la Conférence des Directeurs de la Formation Continue Universitaire.
With the VAE: Validation of Acquired Experience, there is the title of this book is valuable feedback to the university.
This process and these procedures since 1985 founded a slow but deep and the university. Training practices are changing. To do this, the services of university continuing education offer a process of sharing, invention and innovation to make this efficient mechanism for obtaining all or part of a diploma.Cet ouvrage propose quatre parties. This book offers four parts. Release of the book "VAE - Return of experience at the university". More...

16 juin 2008

Les CARIF (Centres d'Animation, de Ressources et d'Informations sur la Formation)

Les CARIF (Centres d'Animation, de Ressources et d'Informations sur la Formation) ont pour mission d'informer les institutions publiques, les formateurs, les organismes de formation et les entreprises de leur région (ceci, par le biais de la diffusion d'offres de formation et d'une information sur les dispositifs publics). La plupart d'entre eux proposent une information sur les stages ou les organismes de formation et présentent les différents programmes de formation. Certains disposent également d'une base de données en ligne.
Site national : http://www.intercarif.net
CARIF Alsace : http://www.carif-alsace.org/
CARIF Aquitaine : http://www.arepa-aquitaine.asso.fr/
CARIF Auvergne : http://www.carif-gentiane.org/
CARIF Basse-normandie : http://www.espace-regional.info
CARIF Bourgogne : http://www.c2r-bourgogne.org/
CARIF Bretagne : http://www.gref-bretagne.com/
CARIF Centre : http://www.carifcentre.org/
CARIF Champagne-Ardenne : http://www.arifor.asso.fr/
CARIF Franche-comté : http://www.efigip.org/
CARIF Guyane : http://www.cariforefguy.org/
CARIF Haute-Normandie : http://www.crefor.asso.fr/
CARIF Ile-de-France : http://www.carif-idf.org/
CARIF Languedoc-roussillon : http://vae.cariflr.fr/
CARIF Limousin : http://www.carif-limousin.net/
CARIF Lorraine : http://www.inffolor.org/
CARIF Martinique : http://www.carif.mq/
CARIF Nord-Pas-de-Calais : http://www.c2rp.fr/
CARIF PACA : http://www.espace-competences.org/
CARIF Pays de la Loire : http://www.carifpdl.asso.fr/
CARIF Picardie : http://www.cr-picardie.fr/
CARIF Poitou-Charentes : http://www.carif-poitou-charentes.asso.fr/
I Centri di CARIF (animazione, informazione e formazione) per informare le istituzioni pubbliche, formatori, enti di formazione e le imprese nella loro regione (questo, attraverso la diffusione di formazione e informazione del pubblico). La maggior parte di essi offrono informazioni sui corsi o organismi di formazione e presentare i vari programmi di formazione. Alcune hanno anche una banca dati on-line. Site national : http://www.intercarif.net Sito nazionale: http://www.intercarif.net. Maggiori informazioni...

15 juin 2008

Le financement des universités : pour un SYstème de répartition des Moyens à l'Activité et à la Performance (SYMPA)

Illustration : couverture de rapportRapport d'information de MM. Philippe ADNOT, Jean-Léonce DUPONT, Christian GAUDIN, Serge LAGAUCHE, Gérard LONGUET et Philippe RICHERT, fait au nom de la commission des affaires culturelles et de la commission des finances
LES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS ET POSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL
1. Vos rapporteurs soutiennent la mise en place d’un système de répartition couvrant à la fois les activités de formation et de recherche des établissements d’une part, et s’appuyant en partie sur des critères de performance, d’autre part.
2. Ils soulignent que la présente réflexion concerne la répartition nationale des financements attribués par l’Etat aux universités, destinataires d’une dotation globale dans le cadre de leur autonomie. La répartition de cette dotation au sein des établissements nécessite de s’appuyer sur un dialogue de gestion interne approfondi, afin que cette répartition, prenne en compte les profils des composantes de l’établissement.
Informačná správa z MM.
Philippe ADNOT, Jean-Léonce DUPONT, Christian GAUDIN, Serge LAGAUCHE, Gérard LONGUET et Philippe RICHERT, Jean-Leonci Dupont, Christian GAUDIN, Serge Lagauche, Gerard Longuet a Philippe RICHERT, v mene Výboru pre kultúru a Výboru pre financie . Viac...
3. Ils estiment que la prise en compte de l’activité et de la performance peut être différenciée selon qu’il s’agisse de formation ou de recherche :
- 10 % des crédits de formation peuvent être alloués au titre de la performance, ce qui représenterait une novation majeure ;
- pour ce qui concerne la recherche, déjà financée à hauteur de 20 % sur la base d’objectifs contractualisés, cette part pourrait être de 30 % dès 2009 et, à terme, atteindre 50 %. Au total, la part des crédits alloués à la performance pourrait donc être comprise entre 13,5 % et 20 % dès 2009.
4. Le choix des critères doit témoigner de la double ambition du nouveau dispositif, à savoir l’équité entre les établissements et l’efficience du système universitaire. La principale difficulté réside, selon vos rapporteurs, dans la mise en place de critères fiables et disponibles.
5. S’agissant du financement de la formation et la mise en place d’un forfait « étudiant », vos rapporteurs :
- soutiennent le travail de simplification engagé sur le dispositif San Remo ;
- dénoncent le manque de connaissance actuelle des coûts réels et des résultats de l’activité des établissements, ce qui rend difficile l’appréciation de la pertinence de certains critères ;
- sont favorables à la prise en compte du nombre d’étudiants présents aux examens, afin d’encourager une politique active de réduction du taux d’abandon d’études, notamment en première année de licence ;
- soulignent que l’évaluation des résultats de la formation dispensée par les établissements est, contrairement à la recherche, lacunaire, ce qui implique un travail conséquent de conceptualisation, d’harmonisation et de collecte d’informations ;
- se prononcent, au titre de la performance, en faveur d’un critère d’insertion professionnelle (quantitative et qualitative), dont l’appréciation se fonderait prioritairement sur les évolutions. Ce critère devrait être effectif en 2012 et sa méthodologie correspondre à un cahier des charges commun à l’ensemble des universités ;
- souhaitent que ce critère d’insertion soit croisé avec des indicateurs permettant de prendre en compte l’origine socio-économique ou la formation scolaire des étudiants, afin de mieux évaluer la valeur ajoutée apportée par l’université ;
- demandent au ministère de veiller à la cohérence globale de l’offre de formation et de s’assurer notamment du maintien sur le territoire d’une offre suffisante dans toutes les disciplines, y compris les disciplines rares.
6. S’agissant du financement de la recherche, vos rapporteurs soulignent la nécessité de : - mieux appréhender l’activité des enseignants-chercheurs, ce qui implique de se détacher du prisme des publications en accordant une plus grande attention aux activités de valorisation de la recherche, qui ne se résument pas au dépôt de brevet ; - prendre pleinement en compte, dans la cotation des laboratoires, la capacité de ces derniers à lever des fonds extérieurs, notamment compétitifs, compte tenu de l’importance croissante de cette voie de financement aussi bien au niveau national que communautaire.
7. Même si les missions finales de l’université concernent la recherche et la formation, vos rapporteurs estiment indispensable, à l’heure du passage à l’autonomie et compte tenu de la situation dénoncée au cours des auditions, que des critères de gestion administrative, financière, des ressources humaines et immobilière soient formulés et pris en compte dans l’attribution des financements au titre de l’enveloppe contractuelle négociée.
8. La réforme s’inscrit dans un cadre budgétaire particulier : augmentation des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur », conduite de la révision générale des politiques publiques, présentation d’un budget pluriannuel. Afin de pouvoir concilier à la fois les objectifs d’équité et d’efficience du système universitaire, le nouveau modèle d’allocation des moyens doit nécessairement s’appuyer sur des marges de manoeuvre financières supplémentaires,
9. L’exercice de rééquilibrage (nécessairement étalé dans le temps) entre les universités doit être conduit de manière transparente, selon des principes clairs permettant aussi bien sa réalisation que la mise en place d’une dynamique qualitative. Les premières estimations évaluent le coût du rééquilibrage entre 270 et 500 millions d’euros, hors coûts associés.
10. S’agissant du rééquilibrage en termes d’emplois, qui potentiellement concerne entre 3.000 et 4.000 emplois, il convient d’avoir une approche pragmatique afin de développer une politique qualitative d’emplois (repyramidage, politique indemnitaire, recrutements de cadres administratifs de haut niveau, attractivité à l’égard des chercheurs…).

14 juin 2008

Les textes araméens de Qumrân

International Conference on The Aramaic Texts from Qumran
programme
, Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provence, France, 30 June – 2 July 2008

The Aramaic texts form an important and remarkable group within the Qumran “library.” Among some 900 manuscripts found in the Qumran caves, 129 are – or appear to be – in Aramaic, and roughly 87 are sufficiently well-preserved to be studied.
These texts belong to different literary genres: (1) Targums (one of Leviticus, two of Job); (2) narrative compositions (among which a so-called Aramaic Proto-Esther and an Aramaic version of Tobit) – inspired by biblical texts (as in the case of the Genesis Apocryphon), or, in a more distant way, by Babylonian literature (e.g. the Book of Giants and the Prayer of Nabonidus); (3) apocryphal texts connected to the Patriarchs, which to some extent belong to the testamentary genre, and combine narrative sections, exhortations and predictions (Testament of Jacob (?), Testament of Juda, Testament of Joseph, Testament of Qahat, Visions of ‘Amram, Levi Document); (4) apocalyptical texts, such as the Book of Henoch and the Danielic literature; (5) a visionary text entitled The New Jerusalem, which can be compared to the end of the Book of Ezekiel and to the Temple Scroll; (6) wisdom literature (Aramaic Proverbs); (7) an astrological text, a Brontologion and an horoscope; (8) an exorcism; (9) a list of false prophets; and so on. Obviously, some texts belong to several literary genres. If the Aramaic texts cannot, therefore, be classified within a single category, does this mean that they do not have anything in common? Are they completely independent from one another, implying that the choice of Aramaic does not involve a common origin? From a linguistic point of view, they do in fact have some shared characteristics, even if the Aramaic of the Qumran texts is not uniform.
Programme :
les textes araméens de Qumrân.pdf
Renseignements :
stoekl@mmsh.univ-aix.fr ou berthelot@mmsh.univ-aix.fr     

                 


As Steven Fassberg has shown, at least one characteristic distinguishes them – 11QtgJob excepted – from the other Aramaic texts or documents found outside Qumran: the 2nd masc. sing. pronominal suffix –kh.
Other features are still debated.
From a thematic point of view, the Aramaic texts do tackle a great variety of topics. Some topics, however, seem to have attracted special attention. For example, 39 manuscripts – nearly half of the corpus – are linked to the stories of Genesis, and 2 more manuscripts evoke the beginning of Exodus (with figures such as Qahat, ‘Amram, Miriam and Hur). Therefore the question must be asked: what does such a predilection for the book of Genesis imply? Another example is the a relative lack of halakhic texts, a fact deserving some explanation.
From a cultural perspective, several texts refer to a Mesopotamian or a Persian background or imply a connection of some sort with one of these cultures. Apart from the Book of Giants and the Prayer of Nabonidus, at least 4QZodiacal Calendar ar, Henoch, Daniel, Proto-Esther and Tobit fall within this category. � Yet, concerning the question of the origin of these texts, one should keep in mind that although they show connections with the Babylonian and Persian worlds, they are generally written in a Western type of Aramaic.
While not appearing to be uniform, the collection of Aramaic texts found at Qumran therefore shows certain tendencies that need to be identified more precisely. Without excluding studies that deal with a particular text, papers focusing on a significant part of the collection of Aramaic texts or on the collection as a whole will be particularly welcome.
Another aim of the conference will be to compare the Aramaic texts with two other groups of texts: first, Aramaic literature outside Qumran; second, the rest of the Qumran “library.” Thus for instance, the issue of the connections with the Babylonian and Persian worlds can be answered satisfactorily only if one compares the situation of the Aramaic texts with that of the other Qumran texts. More generally, questions must be raised: 1) Concerning the specificity of the Aramaic texts within the Qumran corpus: in what respect do they differ from the texts in Hebrew? In what respect are they similar? 2) Concerning a possible “sectarian” origin of some Aramaic texts. Because of the dualistic terminology of 4Q548, some scholars have considered it a sectarian text. But is this really the case? Conversely, can one affirm that no Aramaic text is of sectarian origin and that they all come from a different non-sectarian milieu? At least in the case of 4Q246 and of the New Jerusalem texts, the issue is debated. But if one characterizes some texts as sectarian, then the question arises of what led members of the community to write certain texts in Aramaic rather than in Hebrew. Apart from these possible exceptions, are most of the Aramaic texts pre-qumranite compositions? Were they copied outside Qumran? Finally, what kind of information can the Aramaic texts provide with regard to the history of the collection found at Qumran and its origin? The conference aims at shedding some light on these crucial issues.

13 juin 2008

Le droit individuel à la formation, dernière mise à jour du ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité

Le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20 heures par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’initiative d’utiliser les droits à formation ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en oeuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation. La formation a lieu hors du temps de travail sauf disposition conventionnelle contraire ; elle est prise en charge par l’employeur selon des modalités particulières. Le DIF étant un droit reconnu au salarié, celui-ci est libre ou non de l’utiliser. S’il décide de ne pas l’utiliser, il ne peut pas demander de compensation financière à son employeur au titre des heures acquises et non utilisées. Les conditions dans lesquelles les fonctionnaires de l’Etat peuvent accéder au droit individuel à la formation sont précisées par le décret n° 2007-1470 du 15 octobre 2007.

O direito individual à formação, atualizada Departamento do Trabalho, as relações sociais e de solidariedade. Quem pode se beneficiar da DIF? Quantas horas de treinamento dá direito a DIF? Os direitos adquiridos ao abrigo DIF podem ser combinados? DIF como é implementada? Como é que a formação? Quem suporta os custos da formação? Isso tornou investidos na rescisão do contrato de trabalho? Quais são as disposições específicas para os trabalhadores em CDD? Leia mais...

12 juin 2008

Le bureau Emploi-Formation du Comité Consulaire pour l'Emploi et la Formation Professionnelle (C.C.E.F.P.) en Grèce

Ce comité consulaire, composé de diverses personnalités représentatives de la communauté française en Grèce, est présidé par M. Didier MAZE, Consul de France à Athènes, qui représente à ce titre l'Ambassadeur de France en Grèce. Le bureau Emploi-Formation est animé, au sein de la section consulaire, par M. Nicolas PANTALEON, auquel il convient de s'adresser sur rendez-vous, pour des renseignements et des conseils. Le bureau Emploi-Formation offre un service gratuit et s'adresse d'une part, aux ressortissants français (ou double nationaux), âgés de plus de 18 ans, résidant en Grèce, demandeurs d'emploi ou de formation professionnelle et d'autre part, aux entreprises françaises et grecques qui recrutent. Les demandeurs d'emploi devront rencontrer le conseiller Emploi-Formation qui, dans le cadre d'un entretien personnalisé, leur apportera des conseils pour leur recherche d'emploi, et donnera accès aux offres d'emploi. Les entreprises qui recrutent pourront s'adresser au bureau Emploi-Formation afin de définir le personnel recherché et avoir à leur disposition les candidatures répondant à leur besoin. http://www.emploigrece.org/.
Urząd szkolenia Konsularne ds. Zatrudnienia i Szkolenia Zawodowego (CCEFP) w Grecji. Http://www.emploigrece.org/. Więcej...

11 juin 2008

Le mental des champions, Blog sur la psychologie des sportifs de haut niveau

Quelles relations peut-il y avoir entre le mental des champions et le mental de Monsieur ou Madame tout le Monde ?
Les fonctions psychiques des champions sont adaptées aux contraintes extrêmes qu'ils rencontrent. Cependant, ce sont les mêmes fonctions qu'utilisent Monsieur ou Madame tout le monde, mais à un niveau de fonctionnement différent. Posez vos questions si vous voulez en savoir plus. http://mentaldeschampions.blogspot.com/. Voir: http://blog.univ-provence.fr/.

 

 

Sinnet av vinnere, blogg på psykologi av idrettsutøvere. Hvilken sammenheng kan det være mellom tankegang Champions og sinnet av Mr. eller Mrs. alle? Http://mentaldeschampions.blogspot.com /. Se: http://blog.univ-provence.fr/. Mer...

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